Auteur : Mimi Yuy

Email : mimimuffins@yahoo.fr

Origine : Gundam Wings

Disclamer : Alors G-boys & Co. pas à  moua mais à eux là bas au pays du soleil levant. ^_^

Genre : Western

Couples : 2x1

Remarque : Ayé après 17 chapitres Duo avoue enfin les sentiments qu'il éprouve à son Hee-chan !! Il était temps je sais ^^;;; Mais bon, vu l'annonce du duel, c'était maintenant ou jamais ^__^

 

 

Terres de L’Ouest.

 

 

Chap 18 : ….. pour une dernière nuit.

 

 

- Heero, je n'ai jamais ……

 

Duo respira un grand coup avant de se lancer. De toute façon, il ne risquait pas d'attirer à lui plus de glace que ce dont il avait déjà été victime par le passé.

 

- Je n'ai jamais ressenti ce genre d'attirance pour un homme mais plus j'y pense et plus je suis persuadé que cela n'a rien de fraternel.

- Je ne veux pas t'entendre le dire.

- Tu n'as pas le choix, Heero !!!!! Je suis attiré par toi. Tu me tortures l'esprit chaque seconde de la journée. Je ne rêve plus que de toi. J'ai peur qu'il ne t'arrive malheur à tout instant. Je tremble chaque matin de ne plus te voir ici, peur que tu t'échappes de moi, peur que tu ne puisses jamais partager ses sentiments si puissants que je renferme dans mon cœur. Je n'ai jamais rien ressenti de pareil pour personne au monde jusqu'à ce que je croise ce regard de glace. Ces yeux cobalts qui semblent me transpercer dés que tu dénis porter tes yeux sur ma pauvre petite personne. …je…. je…… je t'aime et puis c'est tout !!!

 

Poussé par son instinct et le sentiment qu'il ne pouvait faire pire, Duo s'approcha alors pour la seconde fois du mercenaire pour apposer ses lèvres sur les siennes. Mais cette fois-ci, il ne se contenterait pas d'un chaste baiser. Non, il en voulait plus et comptait bien l'obtenir.

 

Il venait de l'embrasser de nouveau. Il était là, face à lui, ses mains jointes autour de son cou et tentait d'une façon plus qu'explicite d'obtenir l'entrée fermement gardée par ses lèvres jointes. Il avait envie de le lui donner ce droit, d'approfondir cet échange qui lui embrasait tout les sens. D'ailleurs, sans s'en rendre compte ses bras s'approchaient déjà doucement vers cette forme qu'il ne désirait plus que sentir contre lui. Mais, ils n'eurent pas le temps de finirent leurs gestes d'approche qu'ils furent stoppés par le départ précipité du jeune homme. Pourquoi ? Pourquoi le fuir alors qu'il allait accepter l'idée, l'accepter lui.

 

Il n'avait pas réagit. Pour la seconde fois, il était resté immobile et impassible. Mais comment cela pouvait-il en être autrement après avoir entendu un autre homme lui avouer aussi brutalement qu'il était l'objet de tout ses fantasmes ? Après tout, il avait déjà eu de la chance qu'il ne le repousse pas comme il le méritait. Révulsé par ses propres actes et tous ces mots qu'il venait de lui crier si fort, le jeune garçon s'enfuit laissant son vis à vis seul et tout aussi perdu.

 

- Pourquoi cela doit-il m'arriver à moi ?

 

Dépité Duo s'effondra en pleures dans son nouveau lit [1], se maudissant d'avoir eu une idée aussi stupide.

 

//

Heero marcha doucement en direction de la petite pièce proche des écuries. Quand il ouvrit la porte encore entrouverte, se fut pour apercevoir Duo couché sur son lit à pleurer toutes les larmes de son corps. Se retournant, il referma donc la porte avant de tirer le verrou. Après quoi, il s'approcha du jeune homme qui ne semblait pas avoir encore prit conscience de sa présence avant qu'il ne s'assoit sur le bord du lit et lui caresse timidement le dos.

 

- Pardonnes moi, je……. je ne suis pas habitué à ce genre d'attitude.

- Parce que tu crois peut-être que je sors ça au premier venu dans le but de me taper une bonne partie de jambes en l'air quand l'idée m'en dit !!!!!!!!!

- Non, ce n'est pas ce que je ……… excuse moi.

 

Le silence qui s'installa fut un coup de plus au cœur de Duo. Le faisait-il exprès ? Heero venait de le rejoindre pour qu'ils s'expliquent et lui l'agressait une fois encore en lui hurlant dessus.

 

- De quoi ? De quoi veux-tu donc te faire pardonner ? Je n'ai eu besoin de personne pour me rendre ridicule avant de m'enfuir comme un lâche.

- Ne dit pas ça.

 

Sentant toujours le contact de sa main sur lui, Duo se retourna brutalement frappant involontairement le visage de celui qui venait de le retrouver. Réalisant son geste, il porta ses mains aux lèvres.

 

- Excuse moi, je…….je voulais pas te frapper.

- Rien de grave.

- Ecoute, je suis désolé. Quatre a beau me dire qu'il n'y a rien d'anormal à être attiré par un homme, je n'aurais jamais du me comporter de cette manière avec toi. Pardonne moi.

- Non…….

 

A ce mot, le cœur déjà  blessé de l'adolescent éclata en un milliers de miettes, toutes prêtes à s'envoler au premier souffle.

 

- …..je……

 

Il n'y arrivait pas. Comme un peu plus tôt aux écuries, il ne parvenait pas à s'exprimer et Duo souffrait de son mutisme. Il lui suffisait de le regarder avec son visage de profond désespoir sur lequel perlait encore des larmes silencieuses pour le comprendre. Alors doucement, il effaça maladroitement les traces d'eau salés comme si ce geste pouvait à lui seul, lui fournir le courage de s'exprimer enfin.

 

- Duo, je n'ai jamais ressenti le besoin d'avoir des relations avec un homme jusqu'ici. Un peu comme toi, si j'ai tout compris.

 

Un hochement de tête lui confirma le fait.

 

- Et il se trouve que contrairement à toi, je ne suis déjà pas à l'aise quelque soit la nature de la relation.

 

Il ne savait pas comment continuer, surtout face à ces yeux améthystes de plus en plus attentifs à chacune de ses paroles. C'était si dur et si facile à la fois.

 

- Pourtant, …

 

Sachant qu'il le regretterait tout le reste de sa vie s'il n'agissait pas tout de suite, celui qui aurait pu vivre une vie dénuée de tout sentiment s'approcha un peu plus pour capturer les lèvres offertes restés légèrement entrouvertes face à la surprise de son geste. Ces dernières avaient encore le goût du sel des larmes qui s'y étaient échoués et cela lui fit perdre l'esprit. Il les voulait à lui, rien qu'à lui. Peu importait le moment, peu importait qu'il s'agisse d'un homme. Peu importait, à part ce lendemain où il pouvait perdre la vie et ainsi ne jamais plus avoir l'occasion de goûter ce que tout son corps lui intimait de s'emparer.

 

Sourd aux derniers sursauts de sa conscience, Heero se laissa attirer par les bras de Duo qui le fit s'allonger sous lui. Ils échangeaient des baisers plein de passion, leurs langues jouant sans cesse à se combattre, se repoussant ou se liant. Rien n'aurait pu les séparer, s'ils n'avaient pas ressenti le besoin de reprendre parfois leur souffle.

 

Quand ils se sentirent suffisamment rassasiés, Duo regarda enfin avec attention le mercenaire dans les yeux, à la recherche d'un indice sur ce qu'il souhaitait vraiment. Et à sa grande satisfaction, il n'y lu que du désir. Il le désirait et cette certitude effaça tous ses doutes.

 

- Je t'en supplie annule le Duel.

- C'est impossible et tu le sais bien.

- Alors laisse moi t'aimer. Donne moi cette nuit puisque tu décides de notre avenir. Laisse moi t'aimer au moins cette nuit.

 

A cette demande des plus inattendues, Heero ne dit pas un mot, se contentant de laisser le garçon qui le dominait joindre de nouveau leurs lèvres déjà gonflées par leurs précédents baisers.

 

Les deux adolescents n'avaient pas beaucoup d'expérience en la matière, aucun d'eux n'ayant encore partagé son lit avec un autre homme. Pourtant chaque geste se réalisait naturellement. Tout leur semblait d'une évidence et d'un simplicité même. Les caresses se succédaient sans intermittence, entrecoupés par les baisers, les morsures ou griffures. Peu importait tant qu'ils étaient toujours plus proche, plus serrés l'un contre l'autre. Leurs corps s'appelaient sans qu'ils ne soient jamais satisfait de leur extrême rapprochement. Et ce, jusqu'à ce que l'un d'eux s'impose à l'autre. Alors la fusion de leur corps mis à nu s'étendit à leur âme. Ils étaient enfin comme ils sentaient avoir du être depuis toujours. Ne faire plus qu'un avec l'autre. N'être plus qu'une seule et même entité.

 

Les ébats amoureux du jeune couple, l'inquiétude du combat et la fatigue morale de leurs aveux, les entraînèrent enfin dans un sommeil réparateur qui n'aurait jamais prit fin sans une intervention extérieure.

 

//

Un bruit régulier à la porte, les réveillèrent en sursaut.

 

- Duo !!! Duo t'es là ?

- hummmmmmmm. Quatre ?

- Duo, il est presque 9h, dépêche toi de te lever. Le duel est dans trois heures et personne ne retrouve Heero.

- Heero ?

- Il n'est ni dans sa chambre, ni au cirque, ni même à l'hôtel. Mais si tu le trouves avant midi nous pourrions peut-être encore réussir à le faire changer d'avis.

- Ne t'inquiètes pas Quatre, je sais exactement où il se trouve. Tout comme je peux aussi t'assurer que malheureusement, il sera présent à l'heure voulue. Alors s'il te plait laisse moi profiter de ces dernières heures. Je…..

- J'ai compris, je ne vous dérange plus. Je voulais juste……. m'assurer que nous ne pouvions plus rien y changer.

- Merci Quatre.

 

Les bruits de pas s'éloignant, Duo sut qu'il les laissait bien seuls. Seuls avec leur peine. Mon Dieu, comment pouvaient-ils tous accepter aussi facilement qu'Heero parte se faire tuer ainsi pour eux ? Soudain une voix coupa sa réflexion.

 

- Vous ?

- Quatre a une sorte de don …..

- L'empathie, je sais.

- Ah.

 

Ce n'est qu'à cet instant que Duo rouvrit les yeux pour prendre conscience de leur position respective. Lui dormait tout simplement dans les bras du mercenaire, après une nuit qu'il pourrait caractériser sans mentir des plus jouissives.

 

- Pourquoi ce feu aux joues ?

- Je……je repensais à ce que nous avions fait.

- Et ?

- Et je suis inquiet que tu puisses au mieux l'avoir regretté, au pire l'avoir détesté.

- …

- Alors ?

 

Duo se recula pour se redresser déçu que tout cela ne fut qu'un beau rêve éphémère dont il ne lui resterait plus que les souvenirs qui inévitablement s'effaceraient un jour ou l'autre de sa mémoire quand des bras l'en empêchèrent.

 

- Je n'ai ni détesté, ni regretté mon choix. Je l'ai simplement apprécié comme il se devait. Je n'ai pas beaucoup de point de comparaison mais je ne doute pas que tu sois un amant exceptionnel.

 

Et sur ces paroles le jeune homme embrassa son compagnon l'entraînant de nouveau dans le lit. Même si ses mots n'indiquaient pas qu'il souhaitait renouveler l'expérience pour autant, ses caresses elles ne laissaient passer aucune équivoque.

 

- Et le duel ?

- Je ne vois pas l'intérêt de passer ce qui sera peut-être mes dernières heures sur terre à patienter sur la grande place que mon adversaire se présente.

 

Bien d'accord avec un tel raisonnement, Duo s'empara aussitôt avidement des lèvres offertes, bien décidé à lui faire partager tout son amour dans les dernières caresses qu'ils échangeaient.

 

A suivre……..

 

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[1] On se doute bien que Quatre a donné des ordres pour que le personnel s’occupe de lui remettre sa chambre en état ^^ et On accuse pas l’auteur d‘avoir oublié de le marquer dans les chapitres précédents => merci ^___^