Auteur : Mimi Yuy

Email : mimimuffins@yahoo.fr

Origine : Gundam Wings

Disclamer : Alors G-boys & Co. pas à  moua mais à eux là bas au pays du soleil levant. ^_^

Genre : Western

Couples : 3+4

Remarque : On avance doucement mais sûrement ^^.

 

 

Terres de L’Ouest.

 

 

Chap 15 : Un jour de plus ….

 

Deux corps enlacés, deux âmes mises à nues qui redescendaient doucement de leur nuage de passion. 

 

Quatre reposait de tout son poids sur le corps et dans les bras de son amant qui ne cessait depuis son réveil de passer et repasser ses mains dans ses cheveux soyeux. Aucun mot ne leur était plus nécessaire pour faire comprendre à l'autre le bien être qu'ils ressentaient enfin tout deux. Pourtant, le jeune blond brisa le silence.

 

- Tout à l'heure, tu m'as parlé de ma musique mais comment as-tu …… ?

- Je t'ai entendu jouer le jour de l'enterrement de Mérian.

- Oh.

 

Voyant son compagnon réfléchir avec intensité, Trowa attendit patiemment la véritable question qui lui torturait l'esprit. Bien qu'ils ne se connaissaient pas depuis de nombreux jours, il savait pouvoir prévoir chacune de ses réactions.

 

- Qu'est-ce que je vais faire ? 

- Tu veux un conseil ou juste entendre ce que tu souhaites ?

- Un véritable conseil Trowa, je ne sais plus comment réagir et quoi penser de tous ce qui viens de m'arriver.

- Dans ce cas, le voici. Retourne chez toi ce matin. Si tu as bien tout ranger après ton départ, ton père ne se doutera de rien.

- Et pour Lady Une ???

- Tu m'as dit qu'elle semblait avoir une double personnalité n'est-ce pas ?

- Oui, dés qu'elle se met à porter ses lunettes et qu'elle attache ses cheveux, c'est une véritable furie.

- Dans ce cas, subtilise les.

- Quoi ?

- Les attaches et ses lunettes.

- Je ne crois pas que cela puisse être aussi si simple.

- Pourquoi pas ? Certaines espèces d'animaux changent de comportement uniquement en fonction de leur environnement extérieur comme la température. Ce n'est pas plus étrange.

- D'accord, je vais essayer. De toute façon c'est ça ou la séquestrer au fond de la mine. Et pour Duo et Wufei ?

- Ce sont tes amis et tu sais toi-même que ton père n'a pas un passé des plus honnêtes. Ils ont donc peut-être leurs propres raisons pour avoir agit ainsi. Laisse leur le temps de te les expliquer avant de les juger.

- Bien.

- Une dernière chose, tu devrais écrire une lettre à ce Rashid. Raconte lui qui tu es et ce que tu as découvert. Il pourra te donner l'autre moitié de l'histoire qui concerne ta mère.

- Tu m'aideras ?

- Pour ?

- Ecrire la lettre.

 

Quatre parlait avec une petite voix toujours enfuis dans le giron de son amant.

 

- Bien sur, comme je te soutiendrais quelque soit les choix que tu feras concernant tes amis et ta famille. Quoiqu'il arrive je resterais près de toi.

- Merci. Je t'aime tant.

 

A ces mots, le français serra un peu plus le jeune homme dans ses bras, se rendant compte qu'à ce rythme, ce dernier ne rentrerait pas encore avant un bon moment.

 

//

Le soleil était déjà bien au-dessus de l'horizon quand le shérif termina ses interrogatoires, laissant les blessés aux bon soin de Sally. D'après ces hommes, leur commanditaire était une jeune femme étrange au chignon strict portant aussi de petites lunettes qui les avait payé d'avance tout en leur promettant les pires menaces lors d'un hypothétique échec. Leur description ne faisaient aucun doute, il s'agissait de toute évidence de Lady Une, la secrétaire particulière du gouverneur.

 

A cela devait s'ajouter l'arrivée à l'ouverture du télégramme, d'un message de ses adjoints en provenance de la ville la plus proche dans lequel ces derniers l'informaient avoir été mandaté par le Gouverneur via l'intermédiaire de son bras droit, d'aller chercher le magistrat du comté pour juger au plus vite l'agresseur de son fils. Connaissant suffisamment Treize pour le savoir préférer un justice personnelle un peu plus expéditive, il ne lui en fallait pas d'avantage pour le décider du bien fondé de l'arrestation de l'investigatrice.

 

- Maintenant que nous avons le leader, ne me reste plus qu'à découvrir ses raisons. Une idée ?

- hum.

 

Au regard sceptique du japonais, le garant de la loi se demanda si celui-ci doutait encore de la culpabilité de la jeune femme ou si ce son des plus évasifs était un signe avant coureur d'une quelconque révélation. Optant pour le définir comme un mélange de fatigue et d'exaspération [Un détail de choix venant de lui rappeler qu'il avait un peu trop tendance à prendre ce mercenaire recherché dans la moitié du pays pour l'un de ses hommes], Zecks décida de remercier ce dernier avant de le laisser repartir à ses propres occupations, espérant que celles-ci ne soient bien évidemment pas hors la loi. ^^;;;.

 

- Je vous remercie pour votre aide vous deux et vais de ce pas chercher notre petite dame.

 

Enfin "libéré" de toutes contraintes, Duo profita donc de l'occasion pour s'éclipser sans un mot quand Heero le stoppa avant de les isoler un instant.

 

- Duo !

 

Après une très courte réflexion sur le pourquoi il le regardait aussi froidement, l’interpellé se rappela avoir toujours en sa possession l’arme qu’il lui avait prêté la veille. N’hésitant pas une seconde, il sortit donc cette dernière de son étui pour la lui rendre au plus vite. Vu ce qu’il leur en avait dit plus tôt, il ne doutait pas que son absence commençait à lui être pénible.

 

- Désolé, j’avais oublié que je la portais encore.

 

Voyant que le japonais ne la reprenait pas, Duo tendit un peu plus sa main sur laquelle elle reposait.

 

- Ben, tu la prends pas ?

- Garde là.

- Tu veux que je la nettoie, c’est ça ?

- Je te la donne, Baka !

- Heu….. donné comme cadeau, elle est à toi t’en fais ce que tu veux ?

- Je sais que nous ne sommes pas du même pays, mais je crois pourtant avoir parlé dans ta langue non ?

- Mais je peux pas. Elle doit avoir beaucoup trop de valeur et …

 

Au regard glacial que lui rendait Heero, le natté sut qu'il n'y avait plus lieu à la discussion.

 

- Ben dans ce cas, merci beaucoup.

 

Quelque peu déboussolé par le présent qu’il venait de recevoir de façon quelque peu inhabituelle, Duo s’apprêtait à repartir avant d’être de nouveau stoppé.

 

- Tu vas où ?

- Je m’absente une minute, faut que je fasse une course.

- ???

- Je te rappelle que j’ai la responsabilité de prévenir qui de droit que tu es là depuis déjà plus d’une semaine.

- hum.  [1]

 

Enfin débarrassé du mercenaire, l'américain traversa donc la ville au plus vite tournant et virant à plusieurs reprises dans l'espoir de confondre un hypothétique fileur. Après s'être assuré qu'il ne risquait plus rien, il entra finalement dans le bureau des postes s'apprêtant à monopoliser le guichet du télégramme.

 

- Hello Guys, je voudrais envoyer un SMS ^^, c’est urgent.  [2]

 

Duo sortit alors le papier habilement subtilisé la veille dans le bureau de Zecks lorsqu'il s'y était installé pour une petite sieste. Il s'agissait d'un mandat d'arrêt au nom d'Odin Low qu'il déplia avant d'y trouver ce qu'il cherchait.

 

- Ce sera à destination du  Marshall……..

 

//

Finalement rassuré et conseillé par celui qui venait de devenir son amant, Quatre retourna chez lui dans l'intention de parler avec Duo et Wufei à cœur ouvert. Sa première mission était avant tout de s'emparer des effets personnels de Lady Une. Cette dernière n'ayant pas pour habitude de les prendre avant le déjeuné, un simple petit tour dans sa chambre lui suffit donc pour subtiliser ces quelques biens. A peine eut-il alors le temps de les dissimuler dans la veste prêtée par Trowa que son père l’interpellait du bas de l’escalier. Descendant à sa rencontre, il garda tout son calme, réussissant même par il ne savait quel miracle, à ne pas modifier son comportement à son égard.

 

- A voir ton visage, tu n'as pas du beaucoup dormir cette nuit. Aurais-tu fini par découcher ?

- je…….

 

Omnubilé par ses dernières découvertes, l'adolescent n'avait pas un instant réfléchi au fait que rien n'avait plus changé que lui-même. Pourquoi n'y avait-il pas pensé quand il s'était vu dans la glace ce matin, les joues encore rougies par le désirs, les yeux pétillants d'amour, sans parler de ses cheveux très certainement encore en pagaille. Trop apeuré d'être mis à jour pour avoir fouillé son bureau et découvert ses secrets, il ne s'était pas attendu à recevoir ce que tout père s'amusait à faire en pareille situation : se moquer gentiment du retour de son "homme".

 

- Allons, pas la peine de rougir ainsi, tu as bien le droit d'aller chercher un peu de plaisir en ville de temps à autre. Pour être honnête, je finissais par croire que tu n'aimais pas les jeunes demoiselles.

 

Quatre rougit un peu plus.

 

- Je vois. Ou les jeunes messieurs.

 

Le jeune homme n'eut pas le temps de répondre quoique ce soit à cette dernière remarque que le shérif entra sans frapper dans leur demeure. A sa vue Treize ne put réprimer un sourire vainqueur, tandis que Quatre ressentit une soudaine sensation de déjà vue. Lui sur les dernières marches de l'escalier assistant avec impuissance au départ de… ……impossible de mettre un visage devant la personne qui lui tournait finalement le dos avec une dernière parole de réconfort à son égard.

 

Mais pourquoi cette image venait-elle de lui traverser l'esprit aussi vite et violemment qu'à l'instant ?

 

- Zecks !!! Toi ici, dans cette demeure ? Mais que nous vaux donc cette joie ?

- Nous avons à parler Treize. Il se trouve que les hommes ayant attenté à la vie de ton fils étaient engagés par ta secrétaire.

 

A cette révélation, l'arabe resté bien à l'écart de la conversation prit une grande respiration de soulagement.

En possession des maigres armes de la jeune femme, celle-ci ne serait pas de grande agressivité et suivrait donc sans difficulté le shérif. Une fois remis de ses émotions, il  pourrait alors la retrouver en toute sécurité un peu plus tard dans la journée et régler une bonne fois pour toute, cette histoire avec à ses cotés la personne qu’il savait être la plus intègre de toute la ville d’OZ.

 

- Monte dormir Quatre, nous nous reverrons plus tard.

 

Profitant de l'aubaine, le jeune homme n'en demanda pas plus pour disparaître au plus vite.

 

//

Ses télégrammes envoyés, Duo rentra enfin chez lui pour une longue sieste qu'il considérait bien mériter. Pourtant il savait qu’avant cela, il lui faudrait retrouver Wufei pour l’informer des dernières nouvelles et savoir ce qu'il en était des aveux de la principale suspecte.

 

A peine rentra t'il dans sa chambre que le désordre et la porte grande ouverte l'informa qu'il venait d'être l'objet d'une effraction. Mais qui pouvait donc lui en vouloir au point de tout détruire dans cette pièce qui ne contenait absolument rien de valeur ? Ne pouvant que constater impuissant les dégâts, il aperçu alors une feuille de papier sur le lit éventré.

 

A sa lecture, il comprit un peu plus l'origine de tant de violence. Quatre venant d'apprendre son acte de trahison envers son père, le sommait de partir au plus vite avant qu'il ne change d'avis et décide de prévenir ce dernier. Nul doute que le gouverneur réussirait bien alors à l'envoyer quelques temps dans une prison du comté. Ses bagages se résumant à très peu de chose, quelques vêtements, couteaux et la bible en partie brûlée du Père Maxwell, il boucla donc sans plus tardé son paquetage en une dizaine de minutes.

 

Il pouvait comprendre sans aucune difficulté la réaction que Quatre venait d’avoir, pourtant un détail dans la lettre l'incita à aller retrouver le jeune homme pour une dernière confrontation à cœur ouvert. Après tout, quitte à ce qu'il soit au courant de ses agissements autant qu'il connaisse aussi leurs motivations.

 

//

Quatre retournait enfin dans sa chambre à la suite de sa courte rencontre avec son père quand à peine venait-il de fermer la porte pour se changer qu'on y tapa doucement. A n'en pas douter il s'agissait de Duo. Profitant de l'occasion pour mettre un terme une bonne fois pour toute à ses doutes, il ouvrit aussi vite à son ami.

 

- Je….je voulais te parler.

- Moi aussi Duo, moi aussi.

 

Quatre lui prit alors la main pour le faire entrer au plus vite s'assurant que personne ne les avait aperçu.

 

- Je voudrais m'excuser et te dire que je venais de finir mes bagages. Je partirais en sortant de cette chambre.

- Quoi ?

- Je respecte tes volontés alors s'il te plait, ne joue pas les surpris !

- Je ne comprend pas, de quoi tu parl…..

 

Ne voulant pas qu'il se moque de lui plus longtemps, Duo lui tandis la lettre qu'il avait trouvé dans ses quartiers.

 

- Au mon Dieu, j'avais oublié. Ce n'est pas moi qui l'ai écrite Duo………

 

Sur ce, Quatre raconta sa confrontation avec Lady Une et l'arrivée de Wufei pour confirmer d'une certaines façon les paroles de la jeune femme.

 

- J'aimerais donc savoir si ce qu'elle m'a dit à ton sujet est vrai ?

- Oui et c'est pourquoi je partirais tout à l'heure.

- Non Duo, je t'en pris.

 

Étonnamment, ce n'était pas la réaction que l'américain s'attendait à avoir de la part de l'adolescent trahi.

 

- Qu'est-ce qui t'arrive ?

- Je…….

 

Les sentiments liés à la découverte de la trahison de son père étaient encore si fort que l'arabe ne put réprimer ses larmes pourtant abondamment versée un peu plus tôt.

 

- Tu avais raison, cet homme est un monstre. Il m'a toujours menti…….

 

Pour la seconde fois, Quatre partagea alors sa douleur en exposant tout ce qu'il venait d'apprendre.

 

- Je suis triste que nous ne nous soyons pas rencontrés dans d'autres circonstances mais je tiens à toi. Alors si tu veux toujours rester, j'en serais heureux. Je ne pourrais pas continuer à vivre ici, si je ne sais pas y avoir au moins un ami sincère auprès de moi.

- Merci Quatre.

 

Duo le prit dans ses bras pour une étreinte toute fraternelle, suite à laquelle l'adolescent tandis son bras pour attraper la photo de sa mère et l’observer avec encore plus de tristesse qu’à l’accoutumé.

 

- Tu crois qu'elle m'en voudrait, si elle savait que je vais très certainement moi aussi trahir mon père ?

- Bien sur que non. Je suis sûr que si elle était encore vie, elle serait fière de toi. N'oublie pas les raisons qui nous ont décidé à agir ainsi.

 

//

Au rez-de-chaussée, Zecks n'eut pas de grandes difficultés à retrouver la douce et paisible Lady Une qu'il décida d'arrêter malgré ses faibles protestations.

 

- Mais Excellence ?

- Ne vous en faite pas Lady une, tout va bien se passer. Je vous enverrais Wufei au plus vite.

 

Sans qu’elle ne puisse faire grand chose pour l’en empêcher, la jeune femme se laissa donc entraîner par la prise ferme du shérif insensible à sa surprise et son attitude des plus calmes. Bien qu’elle semblait réellement de bonne fois, lui savait de source sûre qu’elle pouvait être aussi impitoyable.

 

A suivre………

 

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[1] Sceptique ? ^^

[2] Pas de panique c'était qu'une blague débile => Gomen nasai ^^;;;