Auteur :
Mimi Yuy
Email :
mimimuffins@yahoo.fr
Origine :
Gundam Wings
Disclamer :
Alors G-boys & Co. pas à moua mais à
eux là bas au pays du soleil levant. ^_^
Genre :
Western
Couples :
4X3
Remarque
: heu…….. vous faites aucune fausses joies, y'a pas de Lemon ^^
Terres de L’Ouest.
Chap 14 : Trahison.
Tout,
il venait de perdre toute sa vie et toutes ses certitudes en quelques heures.
Duo son plus proche ami lui avait menti, fomentant l'assassina de son père qui
lui-même n'était pas comme il se l'imaginait depuis toujours, l'homme intègre
et honnête qui l'avait aimé et élevé seul. Rien n'était vrai, il ne vivait que
dans des illusions. Effrayé de voir que pas une personne n’avait encore été
honnête avec lui, il s’enfuit à pied jusqu'à la ville, se dirigeant
inconsciemment vers le camp du cirque pour retrouver Trowa et son équilibre
perdu.
//
Le
dompteur aidait sa sœur à répéter son nouveau numéro d'équilibriste qu'elle
réalisait sur le dos de son cheval HeavyArms quand cette dernière lui fit signe
de regarder derrière lui. A l'entrée du grand chapiteau se trouvait un
adolescent méconnaissable tant les larmes l'avaient rongées, sa course fatigué
et ses nombreuses chutes blessées.
-
Vas-y, je m'occupe d'Heavy.
-
Merci.
Aussitôt,
le français s'approcha du jeune homme pour l'entraîner dans sa petite roulotte.
Après quoi, il le força à s'asseoir comme la veille avant de lui relever le
visage pour apercevoir enfin les prunelles de ses yeux.
-
Qu'est-ce qui t'arrives Quatre ?
Ne
sachant comment commencer, ce dernier se contenta de se jeter dans ses bras
pour y pleurer jusqu'à l'épuisement. Ne cherchant pas à en comprendre
d'avantage, Trowa garda le garçon blessé, fortement serré contre son cœur. Ce
n'était qu'une question de temps que le jeune blond se décide enfin à lui
parler. Alors il le laissa pleurer tout son saoul, le berçant mécaniquement
avant qu'ils ne s'endorment tout deux sans même s'en rendre compte. C'est aux
premières lueurs de l'aube, quelques heures plus tard qu'ils se réveillèrent au
même instant.
-
On dirait un oiseaux blessé incapable de retrouver ses ailes pour s'envoler.
-
Les deux personnes à laquelle je tenais le plus m'ont caché la vérité.
-
Peut-être ont-ils agit ainsi pour ne pas te faire de peine.
-
Mon père a tué ma mère et caché l'existence de mes sœurs, Trowa !!!!!!
A
ces mots, les larmes s'écoulèrent de nouveau tandis que l'adolescent qui le
serrait toujours dans ses bras comprenait enfin les raisons d'un tel désespoir.
-
D'accord. Calme toi Quatre. Je sais que c'est très dur mais tu ne dois pas te
laisser ravager par le chagrin. Rappel toi les mots que tu as dis à Wufei, au
sujet de Mérian. Les morts ne reposent pas en paix si les vivants les empêchent
de quitter cette terre en tentant inutilement de les rappeler à eux. Tu te
souviens ? Ce sont tes paroles. Et tu avais raison. Tu ne dois pas te laisser
mourir pour lui prouver ton amour, car ta mère n'en a jamais douté.
-
Oui.
-
Et la seconde personne ?
-
Quoi ?
-
Deux personnes t'ont fait du mal, ton père et ?
-
Duo.
-
Explique toi.
-
Il fait parti depuis son arrivée à OZ d'un mouvement rebelle monté par Mérian
dont le but est de destituer le gouverneur. Il m'a menti. Depuis le premier
jour, il n'a fait que m'utiliser pour mieux espionner mon père. Wufei aussi n'a
fait que mentir puisqu'il était parfaitement au courant de leurs agissements.
-
Je comprend ta position, crois moi. Mais quoique tu en penses, ces garçons sont
avant tout tes amis. Tu oublies qu’ils étaient tous là, prêt à perdre leur vie
pour te défendre quand ces hommes ont tenté de te tuer.
-
Heero est le seul à avoir réellement agit et ce uniquement dans le cadre de son
travail. Il devait penser qu’il obtiendrait une meilleur prime s’il éliminait
les coupables.
- C’est
faux, il n’a jamais été comme ça.
Etonné par la remarque, Quatre se détacha d'un
geste violent du torse de son dernier ami pour le regarder droit dans les yeux
à la recherche de la vérité.
-
Toi aussi ?
Après
l’étonnement de son changement d’attitude, Trowa comprit qu’il devait le croire
lui aussi à la botte de son père ou de cette organisation rebelle dont il
venait de lui parler.
-
Ne te méprend pas Quatre. Il se trouve que je connaissais Heero bien avant que
nous nous croisions de nouveau dans cette ville.
Trop
curieux pour laisser passer une telle information, le jeune blond essuya de lui
même ses dernières larmes pour l’écouter plus attentivement. Le voyant attendre
d’avantage, Trowa sut qu’il n’avait donc plus aucune chance d’éluder cette partie
de son passé. Ce garçon avait besoin qu'on lui fasse confiance, qu'on ne lui
cache plus la vérité aussi cruelle soit-elle. Soit. Il allait tenter de le
satisfaire en lui racontant l'histoire de sa courte rencontre avec un petit
garçon nommé Yuy.
- Quand
le dompteur m'a proposé de suivre le cirque, il me restait un dernier obstacle
à franchir. Réussir à partir de la ville sans qu'on ne m'en empêche. Tu te
doutes bien que les personnes qui nous avaient acheté, n'auraient pas apprécié
que leurs marchandises décident seules de leur avenir. Je n'avais donc aucun
moyen de les convaincre. Pourtant, je suis rentré ce soir là, fermement décidé
à leur annoncer mon départ. La porte du bureau du maître était fermée à clef.
Trop curieux par nature, je suis alors passé par une petite cache pour assister
à l'un des interrogatoires qu'il affectionnait tant. Mais étonnement ce fut la
première fois que je vis assis sur la chaise des victimes un jeune garçon qui
ne devait pas avoir plus de 6 ou 7 ans. Même les gamins bien plus âgés que lui
ne subissaient pas la torture de l'électricité pour la simple raison qu'elle
était mortelle si la personne n'avait pas une certaine condition physique lui
permettant de supporter des décharges d'énergie si violente que certain en venait
même à s'auto-enflammer. Malgré la prévision d'une mort certaine, le regard du
petit garçon était dur et glacial mais ce qui choquait le plus était leur
couleur. Une couleur bleue proche du cobalt que je n'avais encore jamais vu.
-
Heero ?
-
Comme il refusait de leur dire quoique ce soit, pas même son nom, il reçu
plusieurs décharges sans manifester un signe de douleur avant qu'il ne semble
perdre connaissance. Lassé de son jouet qui ne voulait ni parler, ni mourir, le
chef le fit détacher pour que l'un de ses hommes termine le travail et se
débarrasse de son corps. C'est à ce moment qu'il les élimina tous les uns à la
suite des autres, utilisant tout ce qui lui passait entre les mains comme arme.
En moins d'une minute il se trouvait seul face à son tortionnaire.
-
Et que c'est-il passé ?
//
Flash Back
Un
petit garçon aspergé de sang se redressa de toute sa petit hauteur, pour
répondre à l'homme qui lui faisait face.
-
Mon nom est Heero Yuy.
Avant
qu'il ne lui tire sans autre sommation, une balle entre ses deux yeux.
//
Fin du Flash Back
-
Comment peut-on tuer aussi froidement ?
-
Je sais que j'aurais eu la même attitude face à cet homme, si seulement j'en
avais eu alors la force et l'opportunité. Et un grand nombre d'entre nous en
serions encore capable avec ce genre d'individus abjectes.
-
Moi pas Towa, j'en suis persuadé. Toute haine que je puisse ressentir, je ne
trouverais jamais le courage de tuer sans ressentir une profonde blessure.
-
C'est évident.
-
Tu me trouves donc si faible ?
-
Tu n'es pas faible, tu es l'innocence personnifiée, la pureté originelle. Le
respect de la vie humain n'a jamais été pour moi le synonyme d'une faiblesse.
La
réponse de Trowa eut pour effet de détendre l'arabe, toujours très sérieusement
attentif à son histoire.
-
Le Big Boss mort, j'ai donc pu profiter des guerres de succession pour fuir la
ville avec le cirque. Le nouveau chef en place, nous nous trouvions tout deux
bien assez loin pour qu'ils ne pensent même pas à venir nous chercher.
-
Tout cela pour continuer à vivre encore et toujours le même cauchemar.
-
Le cirque est une grande famille où j'y ai retrouvé une sœur.
-
Catherine ?
-
Oui. Il s'agissait de la fille du directeur du cirque. Malgré ses 4 ans, elle
n'avait pas ses yeux dans les poches et remarqua assez vite que je devais
dormir avec l'homme aux lions, comme elle disait à l'époque. Au bout d'un mois,
elle insista pour qu'ils acceptent de me faire partager sa roulotte prétextant
qu'elle avait peur du noir. Dés lors, il n'était plus question à cet homme de venir
me chercher sans attirer sur lui les foudres d'un père possessif. Ca n’a pas
cessé les viols pour autant mais ils ont été de plus en plus espacés à partir
de cet instant. Je lui dois ma survie. Sans elle je ne suis pas sûr que je
n’aurais pas fini par devenir fou.
-
Et puis il y a eu l'incident.
-
Il eut lieu lors d'une représentation, deux ans après mon intégration dans la
troupe. Les lions se sont retournés contre lui. N'ayant pas de descendant, j'ai
hérité de ses affaires, dont cette roulotte et abandonné le nom qui m'avait été
assigné à mon départ de France : Triton Blum pour prendre le sien : Trowa
Barton. Un nouveau nom, pour débuter une nouvelle vie.
A
ces mots et à la lueur des yeux émeraudes du jeune homme, Quatre comprit
pourquoi il disait être tout aussi capable qu'Heero de tuer de sang froid. Ce
soir, il savait que lui aussi avait éliminé la menace qui pesait sur lui, son
arme n'ayant été que différente.
-
D'autres questions Quatre ?
-
Comment ?
-
As-tu d'autres questions qui puissent te persuader que je ne t'ai rien caché ?
-
Je……. je peux ?
-
hum hum.
-
Dans ce cas, je n'en ai qu'une.
-
Je t'écoute.
-
Pourquoi me fais-tu suffisamment confiance pour m'avouer tout jusqu'à ces
moindres détails ?
-
Tu l'as dit toi même Quatre. Tu ne veux plus que les gens te cachent quoique ce
soit aussi cruelle soit la vérité. Je répond donc à tes désirs.
-
Mais ?
Lancé
pour lancé, le dompteur se pencha doucement vers son compagnon lui laissant
ainsi le temps de le voir s'approcher de lui et donc de le repousser au besoin.
Mais nulle main ne vint l'écarter quand leurs lèvres se frôlèrent pour la
troisième fois.
-
Je t'aime Quatre, j'aime cette nature fragile qui cache un homme de cœur et de
poigne. J'aime ses lèvres douces, ta peau laiteuse et ses cheveux si blond
qu'il me donne l'idée que tu pourrais t'enflammer au simple contact d'un rayon
de soleil. J'aime cette confiance aveugle que tu places en tes amis. J'aime
cette petite tête bien remplie qui semble tout connaître. Je me sens attiré par
ta musique qui exprime si fort ce qui se trouve dans ce cœur si gonflé
d'espoir, de compassion et d'amour pour toutes ces personnes que tu ne fais
parfois que croiser. J'aime….
Effrayé
de voir à quel point, il pouvait être touché et ému par la déclaration qu'on
lui faisait, Quatre ne voulu plus en entendre d'avantage. Il ne fallait pas que
ce soit un amour à sens unique. Cet homme assis face à lui ne devait plus
jamais souffrir, plus jamais.
-
Arrêts, Trowa, arrêtes, arrêtes, arrêtes ……
Mais
rien ne semblait pouvoir le stopper alors lui aussi lui cria ce qu'il
ressentait au plus profond de son cœur qu'il disait trop plein d'amour. Oh oui,
il était gonflé à craqué d'un amour fou. Mais pas pour ces étrangers dont il
faisait allusion mais bien à destination de lui, Trowa Barton !
-
Je t'aime, je t'aime, je t'aime……
Quatre
entrecoupait chaque répétition de son aveux d'un baiser de plus en plus long et
passionné, au point qu'ils finirent tout deux par se retrouver en quelques
instants, entraînés par le besoin physique de sentir leur corps l'un contre
l'autre. Poussés par leur passion et leur désir ce fut avec précipitation
qu'ils se retrouvèrent aussi vite allongés sur le lit. Malgré leur jeunesse,
ils avaient une vie entière à effacer dans leurs caresses. Trowa était à la
limite d'arracher les derniers vestiges de vêtements de son compagnon quand on
frappa à la porte de la roulotte les stoppant brutalement dans leur étreinte.
Tout était parti si vite qu'ils n'arrivaient pas à reprendre leur esprits aussi
facilement. Ce fut quand Quatre fixa Trowa avec le visage d'un enfant ayant
volé un pot de miel que les deux adolescents éclatèrent de rire, au point que
le dompteur se laissa tomber de tout son poids dans les bras de son futur
amant.
-
Trowa tout va bien ?
-
Tout va bien, Catherine.
-
Vous comptez petit déjeuner avec nous ?
-
Je ne crois pas non et s'il te plait ne dit à personne que le fils du
gouverneur est venu ici cette nuit.
-
Comme j'éviterais de dire qu'il est encore là et qu'il est la raison de ta
subite migraine. Pas la peine de me faire un dessin.
Elle
n'était pas éloignée de plus de quelques mètres qu'il suffit aux deux regards
de se croiser pour rallumer aussitôt la flamme incandescente de leur désir.
A
suivre………