Auteur :
Mimi Yuy
Email :
mimimuffins@yahoo.fr
Origine :
Gundam Wings
Disclamer :
Alors G-boys & Co. pas à moua mais à
eux là bas au pays du soleil levant. ^_^
Genre :
Western
Remarque
: T'ention vlà de la bagarre ^__^
Terres de L’Ouest.
Chap 13 : L'affrontement.
A
la nuit tombée la patience des trois jeunes hommes fut enfin récompensée. En
plus des deux frères Dicton non encore arrêtés, quatre cavaliers approchaient
de leur poste. A leur vue, Zeck fit un compte rapide des forces respectives.
-
Ca sera du deux contre un les enfants !
-
Toujours récalcitrant de nous avoir en renfort ?
-
Nous tacherons de résoudre le mystère de la disparition de mes adjoints plus
tard, Heero.
A
la suite de plusieurs signes de mains de la part du mercenaire qui semblait
être le plus habitué à ce genre de confrontation, chacun prit place quand
l'assaut débuta enfin. Comme ils pouvaient sans douter ce fut par quelques
bouteilles d'alcool en flammes qu'ils attaquèrent le bureau du shérif avant de
foncer sur la porte principale et l'ouvrir en grand. Après quoi, ce ne fut plus
qu'une succession de coups de feux assourdissants, faisant s'élever, le temps
passant, un véritable nuage de fumée.
Deux
hommes n'appartenant pas aux six déjà présents, entrèrent parallèlement par la
porte arrière n'obtenant pour cri d'effroi que leur propre voix. Chacun d'eux
venait d'être aussitôt transpercés par de multiples lames.
Bien
qu'il se croyait jusqu'alors écarté de la vrai lutte, Duo venait d'avoir
l'occasion de prouver sa dextérité à jouer du couteau. Au cœur de la bataille
sa seconde personnalité tapis au plus profond de lui pouvait enfin s'en donner
à cœur joie.
//
Heero
venait d'éliminer deux hommes, tombés inconscients sur le sol quand Zecks fut
brutalement frappé à la nuque. Un nouveau coup de feu du mercenaire pour
empêcher que le shérif ne soit abattu et il n'en restait plus que deux.
Malheureusement une balle perdue lui fit perdre son arme des mains, la
projetant bien trop loin pour qu'il puisse la rattraper.
-
K'so !
C'est
au même instant, qu'il aperçu ce qui semblait être le chef de la bande se
diriger droit vers Duo. Ce dernier étant plus proche de lui, il chercha une
arme sans succès pour finalement se précipiter sur l'américain. Enserrant à une
vitesse surprenante la taille du Shinigami de son bras valide afin de l'attirer
contre lui quelques secondes avant que la balle qui lui était destinée ne
l'atteigne en plein cœur, il profita alors de leur proximité pour s'emparer
d'un des couteaux conservés dans l'une des poches intérieures du jeune homme,
glissant pour cela une mains sous son gilet de cuir avant de lancer ce dernier
à la gorge de leur agresseur.
Trop
surpris par la prise qui venait de le tirer vers l'arrière, Duo se retourna
vers Heero qui venait bel et bien de lui couper le souffle par son geste
violent quand il aperçut à son tour, leur dernier agresseur viser soigneusement
le mercenaire. Sans réfléchir un seul instant, il dégaina son revolver pour
tirer et toucher sa cible à l'épaule. Il était fière de lui, même s'il
n'avouerait jamais avoir initialement visé la poitrine.
//
Seuls
à être encore debout devant un véritable florilège de bon à rien brisant le
silence de la nuit par leurs râles de douleur, ils ne bougèrent pas d'un
millimètre avant que Duo ne sentant plus ses jambes, se laisse doucement
glisser à terre accompagné dans son mouvement par un Heero qui gardait toujours
son bras autour de lui.
-
Pardon.
-
…. ?
-
Un réflexe.
-
Pas grave. J'apprécie toujours qu'on me sauve la vie, même s'il s'agit de la
deuxième fois et que ce n'était qu'un ….réflexe.
Trop
choqué par ce qu'il venait de vivre, Duo n'avait même pas tenté de faire un
quelconque humour sur leur situation, ni même de relever cette histoire de réflexe.
Sa réponse était sortie toute seule de ses lèvres. Le plus étonnant restant
qu'il avait compris comme une évidence, la signification des quelques mots
lâchés par Heero qui lui demandait donc de bien vouloir l'excuser pour avoir
agit si violemment par pur réflexe d'autodéfense
Tout
cela était étrange, jamais il n'avait eu besoin de relâcher ainsi la pression
après un affrontement de ce type. Et pourtant, c'est par peur de trembler qu'il
n'osait toujours pas libérer le garçon de sa prise. Mais si lui n'en trouvait
pas la force pourquoi ce dernier ne s'en chargeait-il pas lui-même ? Plus
étrange, pourquoi ne s'en offusquait-il même pas ?
Perdus
dans leurs pensés respectives, aucun des deux adolescents ne remarquèrent le
shérif légèrement sonné se relever et les regarder avec une lueur de malice au
fond des yeux. Il était clair pour ce dernier qu'aucun des deux oiseaux qui se
trouvaient face à lui, n'avait d'idée sur ce qui leur arrivait. Amusé par leur
jeunesse, il se reprit en main et enferma tout son beau monde dans les
cellules.
//
Treize
absent pour la soirée et une partie de la nuit, Quatre chercha à retrouver
Wufei pour lui demander quelles étaient les dernières nouvelles en ville avant
la tombée de la nuit. Sauf que voilà, il ne le trouvait nul part. Seul lieu
encore inexploré, la chambre de Duo. Il savait que l'américain lui en avait
donné la clef pour les soirs où retourner dans la chambre qu'il avait si
longuement partagé avec Mérian était trop difficile. Pourtant, lui-même lui
avait proposé de le faire déménager dans une autre pièce sans succès. Le jeune
chinois était encore trop attaché aux affaires de sa femmes pour s'en
débarrasser tandis que rester auprès d'eux, tenait du miracle pour ces nerfs
encore à vifs. Si seulement, il pouvait trouver les mots ou les actes qui
réussiraient à diminuer un tant soit peu sa peine.
Soupirant
devant la difficulté de cette tache, Quatre arriva enfin devant la porte en
bois jouxtant l'entrée des écuries, pour l'y trouver entrouverte. Sa dernière
idée semblait la bonne. Il ouvrit donc sans se méfier le battant un peu plus
grand pour y découvrir une arme pointée sur lui.
-
Qu'est-ce ce qui vous prend ?
-
C'est à moi de vous le demander !!!!!!!!!!!! Pourquoi avez-vous ainsi trahis
votre père ???
-
Quoi !!!
//
La
journée avait été bien longue. Surtout après avoir passé la quasi totalité de
la nuit précédente à parcourir les environs de la ville en compagnie du shérif
à la recherche d'un indice pouvant les informer de la présence d'un énième
agresseurs. Dire qu'ils n'avaient rien trouvé pas même à la ferme des Dicton,
dont l'un des fils avait été tué au cours de son altercation avec l'homme de
main du gouverneur. Etonnement, Zecks n'avait d'ailleurs pas émis de mandat
d'arrêt au nom du mercenaire, considérant cette mort comme un acte de légitime
défense.
Après
quoi, il était rentré au petit matin informer Treize de ce qui avait faillit
arriver à son fils pour ne trouver qu'une pale copie de préoccupation dans les
yeux du gouverneurs. Qu'était donc devenu l'homme qui avait fait de lui une
personne libre et heureuse ? Depuis la mort de Mérian, il comprenait enfin
chaque mots de cette dernière. Chaque petite remarques qu'elle lui avait glissé
au sujet de son comportement parfois étrange. Sans compter celui de sa secrétaire
Lady Une qui n'avait alors pas su cacher une certaine déception. Etait-ce de ne
pas avoir encore de suspect vivant ou le regret que Quatre ne soit toujours pas
hors d'état de lui voler parfois son cher "Excellence" qui se
matérialisait alors sous cette inquiétude ?
La
vie dans cette maison devenait de plus en plus étrange et la nuit de nouveau
tombée, il ne cessait plus de rechercher Quatre après avoir appris qu'il venait
une fois encore de semer ses gardes du corps. Combien de fois devra t'on lui dire
que cette propriété était un vrai moulin où il ne se trouverait jamais en
réelle sécurité une fois seul. Ne le trouvant nul part, il tenta le dernier
lieu non encore exploré : la chambre de Duo où il partait parfois y retrouver
un peu de calme.
Il
n'était pas encore arrivé à la porte que des exclamations violentes le firent
se précipiter. Devant lui une scène des plus surréalistes. Lady Une se battant
à corps et à cris contre le jeune blond.
//
Un
coup de feu retenti, dispersant les deux adversaires, tous deux à terre.
-
J'aimerais qu'on m'explique ce qui se passe !
A
peine avait-il posé sa question que la jeune femme au chignon serré quelque peu
défait se tourna vers lui avec des yeux enfermant une fureur toute animale.
-
Toi, toi aussi tu es dans la conspiration !!!! Vous aller tous mourir pour
permettre à notre "Excellence" de vaincre devant les petites gens de
votre espèce.
Réponse
à sa question, la miss venait de perdre ses dernières raisons pour tomber dans
la folie furieuse.
-
Oui, oui, en attendant, vous allez me suivre et ………
Wufei
n'eut pas le temps de terminer sa phrase qu'elle se précipita vers lui une
armes tranchante à la main, avant de s'écrouler à ses pieds. Kami Sama, ^^;;
Quatre venait de lui sauver la vie, en la frappant de tout ses forces avec une
sorte de vase en terre cuite.
-
Qu'est-ce qui lui prend ?
-
C'est elle !
-
Qui ?
- A
commanditer l'attaque d'hier soir.
-
Elle te l'a dit ?
-
Oui, en plus d'autres choses.
-
Comme quoi ?
Décidément,
il n'aimait pas plus les yeux bleus azures du jeune homme qui s'éclaircissaient
de plus en plus pour devenir presque vide, voir tout simplement mort.
-
Quatre ?
-
Est-ce que c'est vrai ?
-
Quoi ?
-
Que Duo, toi et Mérian avez décidé de commandité l'assassinat de mon père ?
-
Ce n'est pas ce que tu crois Quatre. De plus Treize est loin d'être aussi
innocent que tu l'imagines !
Enorme
erreur que d'approuver ne serait-ce qu'une partie de ce qui avait été dit.
Wufei, s'en rendit bien compte mais sa langue avait été plus rapide et le coup
soudainement porté par Quatre sur sa mâchoire l'avait suffisamment sonné pour
qu'il ne reprenne plus connaissance avant le lendemain matin.
//
Impossible.
Comment accepter que son père puisse avoir fait ne serait-ce qu'un acte pouvant
amener à donner l'envie à la moitié de la ville de se regrouper pour payer un
homme capable de l'éliminer ??? Comment croire que Duo et tout ces personnes
aient pu en arriver là ???
Trop
bouleversé par ces révélations, Quatre couru jusqu'au bureau de son père pour
tenter de trouver une preuve quelconque de son intégrité. Mais était-ce un
raisonnement seulement logique qu'il faisait là ? Et pourquoi cette petite
graine de doute avait-elle germé si rapidement dans son esprit qu'il finirait
presque par y croire sans aucune preuve matérielle pour peu qu'on le lui dise
avec calme et sérieux.
De
plus en plus paniqué, le garçon fouilla dans tout les recoins du bureau, tout
les livres, tiroirs et étagères avant qu'il ne se trouve face à un coffre.
Comment l'ouvrir et pourquoi ?
Comment
? Il devait en être capable. Duo d'un passé plutôt sombre avait semble t'il
survécu une partie de son enfance grâce à de menus larcins qui lui avaient valu
une compétence hors paire pour ouvrir tout type de serrure, art qu'il lui avait
appris en échange de quelques cours de culture générale.
Pourquoi
? Une petite voix à l'accent suave d'Arabie tentait de le lui dire sans qu'il
ne comprenne tout à fait le sens des mots. Une seule chose était sûre : il
devait bel et bien le faire. En quelque minutes l'opération fut réalisée avec
succès le mettant face à quelques liasses de billets, les actes de propriété du
domaine et autres papiers officiels et puis un tas de lettre. Des dizaines et
des dizaines de lettres écrites de cette main qui devait être si douce et
délicate. Cette écriture, nul doute qu'il l'aurait reconnu entre toutes.
Il
s'agissait de lettres de sa mère qu'elle semblait avoir écrite à un homme nommé
Rashid. Mais devant toutes vraisemblances celle-ci n'étaient jamais arrivées à
destination. Prenant le paquet, il s'assit sur un fauteuil et les lu une à une
pleurant dans un flot constant de la première à la dernière ligne.
Quatre
comprit au fil des pages que son père se trouvait être un officier de l'armée
britannique envoyé auprès d'un ambassadeur dans un pays d'Europe centrale où le
temps faisant, il s'y installa selon les coutumes locales. C'est ainsi qu'il
apprit que non seulement il n'était pas fils unique mais le frère de près d'une
quarantaine de sœurs qui vivaient encore sur place auprès du harem de celui
qu'il croyait être un homme fidèle. Plus il avançait dans le temps et plus il
compris que Treize avait toujours menti n'hésitant pas à avouer à toutes ces
femmes qu'il n'attendait d'elle qu'un héritier. Quand celui-ci arriva enfin,
c'est avec encore plus de stupeur que le jeune homme appris que sa mère n'était
pas morte en couche. Elle semblait s'être occupé de lui jusqu'à l'age de deux
ans, avant que son père ne décide de l'emmener avec lui sur ce nouveau
continent plein de promesses et d'avenir glorieux pour un homme aussi
entreprenant que ce soldat devenu au fil des années le général de l'armée
colonisatrice. Sa mère qui ne souhaitant pour rien au monde être séparée de sa
chair et de son sang, avait alors cessé toute correspondance en informant à ce
qui semblait avoir été son fidèle serviteur à l'époque où elle vivait dans sa
famille qu'elle redoutait que Treize n'en vienne à l'éliminer.
Le
portrait de cet homme au début de leur idylle si doux et affectueux devenu un
véritable tortionnaire ayant abandonné sa mère parmi tant d'autre ne le faisait
plus douter. Sa voix, ses souvenirs étaient donc bien réels. Sa mère l'avait
bel et bien bercé et son père était sans aucun doute possible le responsable de
sa disparition.
Les
révélations étaient trop importantes et trop nombreuses pour qu'il n'en sorte
pas indemne. Pourtant c'est avec méthode qu'il remit chaque petite chose et
chaque papier en place avant de quitter le bureau pour courir, courir loin de
tous ces mensonges, loin de toute cette haine qui lui brisait à présent le
cœur.
A
suivre….