Auteur :
Mimi Yuy
Email :
mimimuffins@yahoo.fr
Origine :
Gundam Wings
Disclamer :
Alors G-boys & Co. pas à moua mais à
eux là bas au pays du soleil levant. ^_^
Genre :
Western
Remarque :
T'ention l'action se prépare. Chapitre court mais c'est pour mieux amener le
prochains.
Remarque
2 : un Enorme Miciiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ^_______________^ pour toutes
celles qui m'ont mise une Review (que ce soit pour cette fic ou une autre et
sur FF.net ou directement sur mon mail) J'apprécie beaucoup et espère (avec
angoisse somme toute logique ^^ ) que vous ne serez pas déçu de la suite.
Que
les Allergiques au 1+2 se préparent à avoir une poussée de boutons pour les
prochains chapitres ^^.
Terres de L’Ouest.
Chap 8 : Dernières
préparations.
Dans
moins de trois heures débuterait la première représentation du cirque. Dans cet
attente, nombreux étaient ceux qui appréhendaient l'évènement.
//
A
l'étage, Quatre ne pouvait plus calmer son angoisse d'une nouvelle rencontre
avec le dompteur en jouant du violon. La musique avait toujours eu le don de
l'apaiser et de le détendre mais ce jour là, le stress était trop grand. Il ne
cessait de s'imaginer le français dans des numéros tous plus dangereux les uns
que les autres, ne doutant jamais de sa grâce ou de son agilité à sortir de
chaque mésaventure. A n'en pas douter, il serait bientôt prêt à prendre la
plume pour écrire de merveilleux romans, au rythme ou son cerveau lui inventait
de nouvelles tragédies. Désespéré de n'arriver à rien d'autre que de casser les
oreilles des domestiques et autres habitants de la demeure, tous trop bien
éduqués pour le lui faire remarquer, il posa l'instrument dans son étui pour
s'allonger quelques instants sur son lit.
Pourquoi
le visage de Trowa ne le quittait plus depuis qu'ils s'étaient quitté la veille
? Pourquoi avoir à ce point envie de se retrouver proche de lui ? A ces
questions, le jeune homme ferma les yeux pour s'assoupir le temps de quelques
rêves.
//
L'après
midi touchait à sa fin quand il décida de repartir en ville avec Wings. Il
avait découvert la veille que le charmant dresseur de chevaux l'avait bel et
bien reconnu. Le tout restait à savoir si c'était Heero Yuy ou Odin Low qu'il
mettait sur son visage. Le mercenaire ou le tueur recherché par la moitié des
états d'Amérique du Nord. Trowa n'avait pas l'air très menaçant en soit et
semblait même avoir voulu engager une conversation amicale quand le jeune
Quatre les avait interrompu à la recherche de ses amis. Pourtant l'expérience
lui avait appris que ce genre de comportement pouvait cacher une requête en
échange du silence. En revanche, étonnamment le fait de savoir le shérif au courant
de sa véritable identité ne l'inquiétait pas le moins du monde. Quelque chose
en lui, l'incitait à lui donner toute sa confiance. Quoiqu'il en soit, il avait
perdu assez de temps et espérait voir le jeune homme avant le début de la
représentation du cirque.
Si
tout ce passait bien, il pourrait alors assister lui aussi aux numéros. Bien
qu'il ai déjà traversé la moitié des océans, il n'avait encore jamais eu le
droit puis le temps de voir un seul spectacle de divertissement et l'idée de
pouvoir enfin le faire le réjouissait autant que de savoir pouvoir y retrouver
une certaine personne. Il aperçu le visage de cette dernière se dessiner à son
esprit quand on le frappa au visage avant même qu'il n'aperçoive son agresseur.
Plaqué contre un des murs du box de Wings, il le reconnu enfin.
//
Le
trac. Des années qu'il était comme un automate à toutes leurs représentations,
réalisant avec une perfection et une rigueur extrême chacun de ses numéros et
voilà qu'il ressentait pour la première fois de sa vie du trac à plusieurs
heures du levé de rideau.
-
Tu devrais te détendre un peu ou je vais finir par te toucher.
Sa
sœur Catherine n'avait pas tout à fait tort. Un geste de travers ou un
sentiment trop violent pouvait la déconcentrer suffisamment pour qu'elle dévie
de quelques millimètres le couteau et au seuil de tolérance avec lequel il
travaillaient ensemble, cela lui coûterait alors la vie à coup sûr.
Mais
comment ne pas ignorer ses yeux bleus azures qui vous regardent comme personne
ne l'avait fait auparavant ? Le garçon pour lequel il devait travailler,
n'avait rien de l'adolescent frêle et innocent dont il entendait parler en
ville. Sa gentillesse était connue autant que sa fragilité. Pourtant, quelque
chose émanant de sa personne, lui donnait plutôt l'idée qu'il pouvait être de
ceux qui cache leur véritable force pour mieux la laisser s'exprimer au besoin.
-
Tu m'oublies encore !!!
-
Finis en une bonne fois pour toute !
Répondant
à ses désirs, la jeune femme lança les cinq dernières lames aussi vite qu'il
était humainement possible de le faire, le frôlant à chaque fois. Sa tache
terminée, elle le rejoint pour reprendre son bien.
-
Essaies de te détendre ou ce soir je ne donne pas cher de ta peau.
-
Catherine.
-
Pas de Catherine qui tienne, tu imagines dans quel état t’es alors qu'il n'est
même pas là. A quoi allons nous avoir droit quand il arrivera et t'observera
avec attention ?
-
De qui parles-tu ?
-
Trowa, Trowa, Trowa, un jour viendra peut-être où tu réussiras à me cacher se
genre de chose. En attendant, tu devras obtenir le silence de ta petite sœur
chérie en lui avouant toute les vilaines choses que tu auras faites avec celui
qui occupe aussi souvent tes pensées depuis notre arrivée dans cette ville.
Sachant
pertinemment qu'il ne pouvait effectivement rien cacher à la jeune femme, il la
prit sous son bras pour l'entraîner avec lui dans leur roulotte pour un petit
quart d'heure de confidence. L'expérience prouvait qu'il se sentait toujours
mieux après ces petites réunions de famille.
//
La
surprise n'aurait jamais pu être aussi grande qu'à cette instant.
-
Duo ?
Pour
toute réponse, le jeune homme aux limites de ses capacités à se retenir de le
tuer sur place, infligea un deuxième coup de poing au mercenaire. Ce dernier ne
riposta pas, bien qu'il en avait la pleine capacité, trop étonné et
impressionné il fallait bien l'avouer, par le regard mortel qui lui était
destiné. Quelque chose dans le l'adolescent venait de changer au point qu'il ne
ressemblait plus en rien à celui capable d'amadouer n'importe quels chevaux
sauvages. Mise à part sa silhouette, la façon de se tenir, de parler ou de
bouger n'avaient plus rien à voir avec le Duo Maxwell qu'il connaissait
jusqu'alors. A croire qu'il faisait face à une seconde personne.
-
Calme toi et explique moi ce qui te prend ?
-
Ce qu'il me prend ?
Le
voyant renouveler une troisième fois l'attaque, Heero l'esquiva sans la moindre
difficulté avant d'être plus brutalement repoussé contre le mur du box n°1 où
Wings commençait à s'énerver face à
l'agression de son maître.
-
Il me prend que j'en venais à croire que je pouvais te faire confiance, avoir
de l'amitié pour toi et te faire partager un peu de ma vie. Mais comment
espérer d'un tueur à gage comme toi qu'il puisse lui rester un soupçon
d'humanité ? Il n'y a rien de bon en toi Heero, tu n'es qu'un simple cafard de
notre société que nous devrions piétiner jusqu'à la mort. Un meurtrier en
cavale qui ne mérite pas de vivre.
Ne
le voyant pas réagir le moins du monde à toutes ses paroles, Duo comprit qu'il
n'arriverait jamais à toucher un cœur de glace tel que lui. Ecœuré par toute
cette animosité et cette haine qu'il ne pourrait jamais exprimer avec
suffisamment de force, il relâcha sa prise.
-
Je souhaites de toute mon âme que tu finisses ton éternité dans les flammes de
l'enfer.
Sur
quoi, il le frappa une dernière fois à l'estomac sans qu'Heero ne tente de l'en
empêcher. Troublé tant par le coup que les paroles du jeune homme, la japonais
sa laissa alors doucement glisser contre la parois du box, en murmurant sa
seule réponse.
-
Aucun soucis à te faire, l'enfer m'attend déjà à bras ouverts depuis longtemps.
//
La
journée touchait à sa fin quand une ombre perfide se faufila aux dernières
lueurs d'un soleil qui se couchait de plus en plus tôt, jusqu'à une maison
camouflée semblable à une ferme des environs de la ville d'OZ. A sa vue, un
homme en sortie pour se présenter devant elle et prendre le sac de pièce d'or
qu'il lui était tendu.
-
Et n'oubliez pas, nous le voulons mort. Dans le cas contraire, vous savez
contre qui vous devrez vous défendre.
A
suivre…