Auteur :
Mimi Yuy
Email :
mimimuffins@yahoo.fr
Origine :
Gundam Wings
Disclamer :
Alors G-boys & Co. pas à moua mais à
eux là bas au pays du soleil levant. ^_^
Genre :
Western Yaoi
Couples :
2+1 (‘tention Duo commence à baver ^_^).
Remarque :
Chapitre court, mais c’est pour installer tous les persos, bientôt l’action ^^.
Terres de L’Ouest.
Chap 2 : Visite de
propriété.
L'étranger
arriva enfin sur les terres de la plus grande propriété de la région : le
domaine de Treize Kushinada. Un homme craint et respecté de tous et pourtant un
homme qui était depuis plusieurs années toujours réélu au siège de gouverneur
de l'état. Étonnamment l'entrée ne semblait pas surveillée. Ce qui, pour un
homme devant très certainement recevoir un grand nombre de menaces à son égard,
était un comportement des plus étranges. A croire qu'il recherchait
l'affrontement. Le cavalier s'avança donc en alerte jusqu'à l'entrée de la
demeure où il posa enfin pied à terre. Puis, profitant d'une caresse faite à sa
monture il lui chuchota l'ordre de ne pas bouger et de l'attendre à cet endroit
quand une voix forte et posée l'interpella.
-
En quoi puis-je vous être utile jeune homme?
-
Je cherche le gouverneur.
-
Vous l'avez devant vous. Je me présente : Treize Kushinada.
Sans
ajouter un mot, Heero lui tendit sa lettre de recommandation évitant ainsi
toute poignée de mains. Lisant rapidement la missive, l’homme aux allures
d’aristocrates arbora un sourire vainqueur.
-
Je vois. Dans ce cas, laissez moi vous remercier de vous êtes présenté si vite,
Monsieur……… Heero Yuy. [1]
-
J'ai cru comprendre que vous aviez besoin de moi au plus tôt.
-
Effectivement mais avant de parler travail, j'aimerais vous faire visiter mon
humble domaine.
Le
jeune homme suivit son nouvel employeur bien décidé à ne pas se faire endormir
par ses paroles mielleuses.
-
Ne soyez pas surpris de voir beaucoup de personnes entrer et sortir de la
propriété. Entre mes obligations politiques, la gestion des mines, des
troupeaux et le haras que nous tentons de développer, un grand nombre de
personnes sont à mes ordres.
-
hum.
-
Je suppose que vous pensez qu'avoir autant d'activités ne peux que nuire à
leurs qualités, mais il se trouve que je suis particulièrement bien entouré.
Nous avons tout d'abord Ladie Une, ma secrétaire particulière qui se trouve
être une redoutable diplomate, Chang Wufei, l'administrateur des mines de
Gundanium qui sont sous ma tutelle et enfin Duo Maxwell, un jeune homme qui a
la charge de prendre soin des chevaux du domaine et plus particulièrement de ce
de valeurs. Votre réputation vous ayant précédée, je lui demanderais aussi de
s'occuper en personne de votre monture.
-
Ce ne sera pas nécessaire.
-
Bien. Voyez-vous, j'ai pour espoir de faire de ce pays, le synonyme d'un avenir
certain pour chacun d'entre nous. Qu'ils soient homme, femme, de couleur ou
originaire de ces terres, je souhaite voir un jour une paix universelle
s’installer entre nous tous. Imaginez que l'on puisse vivre égaux sur le même
pied d'égalité quelque soit nos origines sociales ou culturelles !
-
Ce sont de belles chimères qui ne me concerne pas.
-
Bien au contraire et pour le prouver à tous, je me battrais toute ma vie pour
ces idéaux. Qui sait, peut-être que certains d'entre eux seront enfin bel et
bien réels avant que je ne me retire.
-
Si toutefois votre mort ne subvienne pas de façon…… prématurée.
-
J'aime beaucoup votre franc parlé. Effectivement, un homme comme moi se fait
beaucoup d'ennemis qui m'oblige a avoir un grand nombre de personne voués à ma
seule protection. Ces derniers n'étant toutefois pas infaillibles, il en est de
ma survie que j’élimine les menaces avant qu'elles ne réussissent à me toucher.
Ce qui comme vous vous en doutez explique votre présence à mes cotés.
Treize
allait approfondir ce qu'il attendait de son nouvel homme de main, quand une
voix interrompit leur discussion.
-
Votre excellence, oserais-je vous demander de me suivre ?
-
Je suis à vous Ladie Une, mais laissez moi avant tout vous présenter le
mercenaire qui se joint à nous : Heero Yuy.
-
Enchanté. Excellence, nous devons revoir votre discours avant que….
-
J'arrive Ladie Une.
S'adressant
au jeune homme, il coupa la parole à son bras droit.
-
Profitez de la journée pour visiter la propriété et vous reposer, nous nous
reverrons demain dans la matinée. Une chambre vous a été préparé ici-même, il
vous suffit donc de la demander à notre major d'homme.
-
Je vais commencer par me rendre aux écuries.
-
Dans ce cas, il vous suffit de continuer tout droit.
Sur
ce, l'homme partit dans un flot constant de reproches de la part de son
assistante. Cette dernière était particulièrement jolie avec de long cheveux
relâchés de toutes contraintes, pour peu bien sur qu’on soit attiré par ce
genre de femme dont la vie ne devait se résumer qu’à « son excellence ».
Resté seul, le mercenaire se remémora alors l’un des noms qu’on lui avait
donné.
- Chang….Chang Wufei ?
//
Duo rentra enfin de la ville pour apercevoir seul devant la propriété le cheval de l'étranger encore harnaché. Comme il lui semblait évident que ce dernier devait être en pleine rencontre avec le maître des lieux, il entraîna la pouliche vers la stalle qui lui avait été réservée depuis l'annonce de leur arrivée. La bête était magnifique et donnait des signes évidents d'une grand intelligence. Arrivé aux écuries, il caressait donc avec douceur ses naseaux pour qu'elle se familiarise un peu à lui quand une voix forte le fit sursauter.
-
N'y touche pas !
Il
se retourna surpris, d'un tel ordre vu le lieu et sa personne. Il s'agissait
tout de même de son travail que de s'occuper des cheveux, non ? Quoique
personne n'avait peut-être encore prit la peine de le dire au nouveau.
-
J'allais pas vous la voler. Il se trouve que je suis responsable de tous les
chevaux du domaine. Si vous faites parti des hommes travaillant pour Kushinada,
je m'occuperais donc de la même manière de votre jument.
-
Dans ce cas, j'ai une bonne nouvelle pour toi.
-
Qui est ?
-
Te voilà avec un pensionnaire en moins. C'est moi qui me charge de soigner
Wings.
-
Comme vous voudrez. Je voulais juste la bichonner un peu après le voyage dans
le désert que vous veniez de faire.
-
Ne t'inquiètes pas pour elle. Nous avons l'habitude.
Heero
s'approcha enfin d'eux d'un pas lent et posé, tel un félin à l'affût de sa
proie.
-
Où se trouve son box ?
-
Treize a insisté pour que vous ayez le numéro 1.
Heero
se dirigea aussitôt vers ce dernier suivi par son cheval sans qu'il ne le lui
demande ou l'attire avec ses rennes.
-
Une dernière chose !
-
Oui ?
-
Seuls mes employeurs me vouvoie, alors que cela ne t'arrive plus.
Duo
ne put s'empêcher de penser que ce garçon était particulièrement bizarre, sans
parler de sa jeunesse peu compatible avec son métier de tueur à gage. Quoiqu'il
en soit, il se devait de joindre au plus vite Wufei pour lui remettre la lettre
à destination de sa femme.
//
Le
gouverneur était parti en retard pour son conseil, comme toujours avait-il
envie de dire, laissant ses papiers voltiger dans son bureau en raison de la
fenêtre laissée négligemment ouverte. Il s'apprêtait à y mettre un peu d'ordre
quand Ladie Une le prit par surprise.
-
Que fait-vous ici Quatre ?
-
J'étais venu m'entretenir avec mon père.
-
Vous savez bien qu'il se trouve à son conseil comme tout les Lundi matin
voyons.
Sur
ce, la jeune femme portant des lunettes et un chignon des plus strictes, le fit
sortir comme un gamin de quatre ans en dehors du bureau avant de s'y enfermer.
Parfois il se demandait si sa coiffure n’avait pas une influence quelconque sur
sa vision des choses. Elle pouvait être aussi douce qu’une plume, les cheveux
au vents ou des plus suspicieuses quand elle arborait ses lunettes et cet
affreuse coiffure. Et une fois encore, elle semblait le soupçonner de fouiller
dans les affaires de son père. A n’en pas douter, il devrait un jour ou l’autre
en faire la remarque à ce dernier.
//
Duo
trouva enfin le chinois en partance pour la mine.
-
Wufei, attend !!!!!!!
-
Qu'est-ce qui te prend d'hurler comme ca !
-
Ben je voulais pas te laisser partir sans t'avoir fait mes adieux mon Wuffy
d'amour ! ^_^
-
C'est Wufei, crétin. Combien de fois faudra qu'on te le répète.
-
Vivi. Tiens un lettre pour Mérian.
-
Hum. Tu l'as encore ouverte, je me trompe ?
-
Il se trouve qu'elle m'en donne le droit.
-
Je ne sais pas ce que vous complotez vous deux mais j'espère que vous avez
longuement réfléchi aux conséquences de vos actes.
-
Tu sais bien que je ne la laisserais jamais faire ce qui pourrait lui porter
préjudice. Vous êtes mes amis et si les choses tournaient mal, sois sûr que
j'assumerais seul toutes les responsabilités.
-
Tous ça ne me rassure pas plus, abrutit ! Il t'es jamais venu à l'idée que
j'étais inquiet pour vous deux ?
-
C'est gentils ça, Wuffy.
-
Maxwell !
-
Je sais, mais il ne tient qu'à toi de m'appeler Duo.
Leur
dispute quotidienne terminée, le jeune chinois prit la route des mines. Une
longue après midi de comptabilité l'y attendait avant qu'il ne profite enfin
d'une soirée en tête à tête avec Mérian, pour fêter leur anniversaire de
mariage.
//
Duo
revenait de sa rencontre avec Wufei, pour commencer à préparer les quelques box
encore vacants avant l'arrivée des nouvelles acquisitions du maître des lieux
quand il resta paralysé face à la scène qui se déroulait devant ses yeux.
Le
nouveau torse nu, bichonnait sa jument en la lavant avec beaucoup d'attention
et de douceur. Celle-ci n'ayant pas manqué de s'ébrouer à plusieurs reprises
avait aspergé son maîtres des pieds à la tête, ce dont il ne semblait pas lui
tenir rigueur. Trempé, son pantalon de cow-boys lui moulait alors avec
perfection ses fesses galbées tandis que des gouttes d'eau s'écoulaient d'une
lenteur exagérée sur son torse musclé et imberbe. Il était magnifique. Un corps
parfait, sans un seul défaut dont la vision même donnait des frissons.
L'admirant
sans complexe, Duo le vit soudain se retourner pour le prendre sur le fait.
Rougissant, il partit en courant sans attendre la moindre remarque.
-
Qu'en penses-tu Wings ? Tu ne le trouves pas un peu étrange ?
//
Duo
arriva à bout de souffle devant le bâtiment principal de la propriété. Il devait
retourner aux écuries mais attendrait que l'étranger dont il ne connaissait
toujours pas le nom, en soit partit pour cela. Le croiser de nouveau dans la
même journée serait une fois de trop. A moins qu'il ne se décide à l'éliminer
sans plus de procès pour l'avoir ainsi détaillé de la tête aux pieds. Car plus
d'un homme l'aurait déjà descendu pour moins que ça.
Soudain
le calme reprit ses droits. Une douce mélodie interprétée avec autant de
majesté qu'un mois auparavant, émanait d'une chambre à la fenêtre ouverte.
-
Quatre.
//
Le
jeune homme retrouvait enfin le plaisir suprême des sensations de la musique
traversant son corps et son âme pour faire partager ses sentiments aux travers
des quelques notes. Il ne semblait trouver de paix dans son esprit, sans cesse
violé par les pensés des autres qu'en s'abandonnant aux travers des partitions.
-
C'est toujours aussi beau.
-
Merci. #^_^#
-
Tu rêves toujours d'elle ?
-
Oui.
-
….
-
Je sais que c'est étrange, mais je ne cesse de rêver de ma mère en train de me
chanter cette berceuse.
-
Il est normal qu'elle te manque.
-
Je sais bien. Mais comment ce fait-il que je rêve d'elle presque chaque nuit
alors qu'elle est morte à ma naissance ? Je vois son visage, j'entend sa voix,
c'est à en devenir fou.
Dépité
le jeune homme se laissa tomber sur son lit, son violon serré contre lui.
Désolé de le voir si triste, Duo entra dans la chambre pour y refermer la
porte. Les domestiques n'avaient pas besoin de voir leur maître dans cet état.
-
Quatre, il n'y a pas une journée où tu ne regardes pas ses photos et les
lettres que tu as d'elle. C'est normal que tu t'imagines les moments que vous
auriez pu passer ensemble si elle était encore auprès de toi. Je peux te
garantir que nous le faisons tous avec les personnes aimés trop tôt disparues.
-
Tes parents te manquent aussi ?
-
Bien sûr.
A
ces mots, le jeune homme attrapa la photo placée à son chevet pour la regarder
encore et toujours.
-
Mais pourquoi je crois me souvenir de sa voix ? C'est toujours la même, douce
et légère avec cet accent que je n'ai pourtant jamais rencontré jusqu'à
aujourd'hui.
-
Et ton don d'empathie. Si il te vient d'elle, vous aviez peut-être la
possibilité d'échanger vos émotions avant même ta naissance. Ce qui
expliquerait que tu sembles l'avoir connu et entendu te parler.
-
Oui, c'est sûrement ça. Je te remercie Duo. Je me demande parfois comment j'ai
fait pour ne pas devenir fou avant de te connaître.
-
…..
-
Dis moi, tu as rencontré le nouveau ? Les cuisinières ne parlent déjà plus que
de lui. Heero Yuy, l'homme aux yeux bleu comme l'océan.
-
voui.
Une
rougeur apparue alors comme par enchantement au visage du natté.
-
Ben qu'est-ce qui t'arrives ?
-
Quelques chose d'étrange que je ne préfèrerais pas te confier avant d'en savoir
plus moi-même.
Ressentant
une certaine honte liée à d'autres sentiments plus doux. Quatre sut que cela
n'était pas un problème trop grave pour l'obliger à lui en dire plus tout de
suite.
-
Comme tu voudras. Seulement n'hésite pas à m'en parler quand tu te sentiras
prêt.
-
Aucun problème.
La
rougeur s'accentuant, Quatre commença à soupçonner quelques sentiments nouveaux
pour son ami qui commençait à devenir de plus en plus mal à l'aise.
-
Allons boire quelque chose avant que tu ne meurs par auto-combustion.
//
L'après
midi se terminait, quand Duo et Quatre croisèrent Wufei en se dirigeant vers
les cuisines.
-
Je te croyais au chantier des mines ?
-
Il se trouve que j'avais oublié quelque chose.
-
On se demande à quoi te sert tes lunettes mon pauv' vieux, pour oublier le
cadeau de Mérian !
-
Pas la peine d'en rajouter.
-
Bonne soirée Wuffy !
-
Ne m'appelle pas comme ca Duo !
-
Ouhhhhhh !!! Y'a du progrès.
Un
sourire pour toute réponse et le chinois quitta ses amis.
Une
personne tapie dans l'ombre ne rata rien de leur conversation. Mérian Chang, il
l'avait enfin trouvé.
A
suivre……
*~*~*~*~*~*~*
[1]
Comme si personne ne s’était encore douté qu’il s’agissait de lui ^^.