Auteur :
Mimi Yuy
Email :
mimimuffins@yahoo.fr
Origine :
Gundam Wings
Disclamer :
Alors G-boys & Co. pas à moua mais à
eux là bas au pays du soleil levant. ^_^
Genre :
Western Yaoi
Couples :
Hilde+1 (vivi ^^)
Terres de L’Ouest.
Chap 1 : L’étranger :
The solitary cow boy. [1]
Une
silhouette avançait avec patience dans le désert aride.
La
matinée étant bien avancée, le cavalier commençait à ressentir la fatigue de sa
longue chevauchée nocturne quand il aperçu enfin les premières maisons limitant
la ville d’OZ
-
Courage Wings, encore quelques kilomètres et je te promets une longue journée
de repos.
Sa
monture, une magnifique jument à la robe blanche comme la neige ne semblait pas
s’en plaindre, avançant toujours de son pas lent et cadencé.
Ils
arrivaient certes, mais pour y faire quoi ? Hilde l’avait informé d’un
nouveau contrat quelques jours plus tôt et bien qu’il soit contraire à ce qu’il
acceptait habituellement, la jeune demoiselle avait une fois encore trouvé les
arguments pour le convaincre. Mise à part une avance sur ses honoraires, il
n’avait pour toute information que le nom de son contact et une lettre à lui
remettre. Avec de la chance, il n’en aurait que pour un ou deux mois et
pourrait ensuite repartir en direction de la cotes Est. Cela faisait si
longtemps qu’il en était parti qu’avec un peu de chance les portraits apposés
sur les mandats d'arrêts le concernant ne seraient plus suffisamment
ressemblant pour lui poser de réelles problèmes. Pour une fois dans sa vie, il
exécuterait alors une mission pour lui-même en s’infiltrant dans les banques de
données de Washington et y effacer toutes traces de son existence.
Avec
de la chance, il réussirait aussi à fausser compagnie à cette gentille mais
particulièrement collante jeune femme qui semblait trouver un certain plaisir à
le suivre depuis ces dix derniers mois. A peine avait-il franchi quelques jours
plus tôt, les portes de San Fransisco [2] que cette dernière avait été informée
de son retour. Ignorant les messages qui lui demandait de la rejoindre dans le
Saloon qu’elle dirigeait d’une main de maître avec ses amies, il avait du se
faire une raison et accepter de lui parler en la découvrant toujours aussi peu
vêtue dans la chambre qu’il venait de prendre. Prétextant il ne savait quel
économie, elle l’avait ensuite entraîné de force jusqu’à son établissement où
elle souhaitait qu’il prenne enfin, une bonne fois pour toute, l’habitude d’y
descendre lors de ses retours en ville. Il avait beau lui expliquer qu’il ne
voulait pas s’associer avec elle, la jeune femme n’en faisait toujours qu’à sa
tête.
Entre
s’occuper de son linge et lui retrouver de nouveaux contrats, Hilde avait plus
d’une corde à son arc. Même s’il savait pertinemment que ce partenariat n’avait
rien d’amical, puisqu’elle subtilisait sans complexe une partie de ses
honoraires comme cachet pour son travail accompli et la location de la chambre.
Il devait tout de même bien avouer qu’elle lui rendait de gros services et
qu’il ne craignait pas d’être dénoncé par cette dernière. Ce qui dans son
métier n’était pas un détail insignifiant.
//
Les
deux jeunes hommes à peine arrivés en ville décidèrent de se séparer.
-
Je vais à la poste récupérer le courrier.
-
Je t'y retrouve.
-
Ok.
Duo,
comme à son habitude courrait dans la rue en direction du poste de regroupement
du courrier quand son regard fut capté par un cavalier. Il avançait avec une
grâce d'autant plus surprenante qu'il semblait particulièrement jeune. Pour
arriver en ville à cette heure matinale, il n'y avait que deux explications :
il venait d'une ferme un peu plus au nord ou avait chevauché toute la nuit.
S'il tel était le cas, il ne montrait vraisemblablement aucune trace de
fatigue.
Soupirant
à la vue de celui qui était déjà loin, Duo reprit ses esprits et son chemin.
//
Quatre
sortait du magasin quand il reçu une jeune femme dans ses bras, lui faisant
tomber son paquet.
-
Tout va bien mademoiselle ?
-
Oui, oui, excuser moi.
-
Hééééééé t'es toujours là toi ! Casse toi de la ville si tu veux pas avoir plus
d'ennuis salope !!!! [3]
-
Messieurs, qu'est-ce qui vous prend de lui parler comme ça ?
-
Mais regardez qui vient là ! Le fils de notre cher gouverneur. Alors on a pas
trop peur tout seul dans la rue ?
Habitué
à ce genre de remarques acerbes sur sa personne aux allures fragiles, le jeune
homme ne releva pas ces commentaires se contentant de remettre la jeune femme
sur ses jambes avant de la rassurer. Ces hommes avaient beau dire, ils
n'étaient pas moins immigrant que cette nouvelle arrivante. Parce qu'à quelques
exceptions près aucun d'entre eux n'était encore née sur cette nouvelle terre
pour pouvoir se vanter du statut de véritable Américain.
N'appréciant
pas d'être ignorés de la sorte les quatre rustres qui se trouvaient être
frères, changèrent de victime.
//
Pour
une fois depuis des semaines, les nouvelles étaient bonnes. Une lettre qui ne
lui était pourtant pas adressée, l'informait que la personnes pour laquelle ils
avaient tous autant économisé n'allait plus tarder à arriver. Replaçant le
lettre dans son enveloppe, Duo fut soudain interpellé par le bruit
caractéristique d'un conflit. Sourd à sa petite voix qui criait « aux
ennuis », il s’y approcha tout aussitôt.
-
Oh Dieu ! Mais c'est les Daltons ? [4]
-
Pas possible ? Encore le comique qui se prend pour une fille.
-
Tu sais mon petit, faudrait que tu te décides à porter des jupes comme tes
copines pour être en accord avec ta jolie natte.
-
Pour la dernière fois messieurs soyez raisonnable, aucun de nous deux ne
cherchons à entraîner un conflit.
-
Bien sur que non, puisqu'on s'en charge pour vous, mauviettes.
Ne
suivant que leur ignorance les quatre hommes se jetèrent dans un bel élan sur
leurs cadets dans le but de leur infliger une bonne correction. Pourtant, aucun
des deux adolescents n'avaient de leçon à prendre de ces fermiers. Duo maîtrisa
le plus vieux, le fixant contre un mur grâce à deux couteaux très habillement
lancés après s'être mystérieusement matérialisés dans ses mains, avant qu'il ne
frappe d'un coup de pied le plus proche de lui. Au même instant, Quatre
s'occupait de mettre hors d'état de nuire leurs deux autres agresseurs quand
l'un d'eux sortit son revolver dans le but de tirer dans le dos du natté. La
scène fut si rapide que le jeune blond n'eut pas le temps de réagir quand la
détonation retentit en cette chaude matinée d'été dans la paisible ville d'OZ.
//
Alerté
par le bruit, le shérif présent non loin de l'affrontement s'y précipita. Cela
faisait des semaines qu'il n'y avait eu aucun duel et personne ne s'en était
encore plaint jusqu'alors. Ce genre de comportement lui déplaisait fortement.
Il pensait fermement qu'on pouvait toujours résoudre les conflits d'une manière
moins violente et moins radicale. Aussi ce fut d'un pas rapide et un peu excédé
qu'il s'apprêtait à constater un énième carnage au nom de la sainte liberté
régissant le pays.
-
Que vient-il de se passer ici ?
-
Ce n'est rien Shérif, nous discutions d'un malentendu avec les frères Dicton
quand l'un d'eux a sorti son revolver par "mégarde". Cet étranger
pensant très certainement que nous étions en danger l'a alors désarmé d'un coup
de feu, sans blesser personne.
Le
shérif n'était pas dupe les jeunes gens avaient une fois encore été les
victimes de ces quatre idiots qui traînaient régulièrement dans sa ville à la
recherche d'occupation et qu'il ne cessait de rappeler à l'ordre. Le fils de
l'homme le plus influant de la région avait un don étrange qui en effrayait
plus d'un et malgré la peur engendré par le gouverneur, sa gentillesse avait
tendance à lui attirer les foudres de ces incultes. Heureusement pour lui, il
avait trouvé dans le garçon qui travaillait pour son père, un ami sincère qui
n'hésitait pas à l'aider à se défendre quand cela était nécessaire.
-
Bien, comme je ne doute pas de ce qui s'est exactement passé, je vous conseille
de déguerpir au plus vite de ma ville et d'attendre une bonne semaine avant de
vous décider à y revenir. Ai-je été clair ?
Les
quatre hommes pris en fautes partirent sans demander leur reste.
-
Tacher de faire attention avec ceux là, je doute qu'ils ne se calment avant
longtemps. Et votre désir de ne pas envenimer les choses ne semble pas la
meilleur solution.
-
Vous savez bien ce que je pense de toute cette violence Shérif.
-
Malheureusement, puisque je partage votre opinion.
Se
tournant enfin vers l'étranger, il ne put s'empêcher d'être surpris par son
jeune age mais avant tout par ses yeux de glace qui se révélèrent sous l'ombre
de son Stetson [5]. D'un bleue cobalt, ils semblaient être capables de tuer si
vous aviez la mésaventure de les croiser. Nul doute que ce garçon était
dangereux bien qu'il ait pourtant réussi à éviter un crime sans faire couler
une goutte de sang.
-
Félicitation jeune homme, j'apprécie particulièrement les gens qui savent se
défendre sans assassiner pour autant leurs agresseurs.
-
Hum.
Le
jeune homme au visage fermé et dur comme de la pierre descendit de son cheval
sans montrer un seul signe de fatigue qu'il devait pourtant éprouver suite à la
longue route qu'il venait très certainement de faire. La petite ville d'OZ
située loin de toutes autres et perdue en plein désert était la seule étape
existant à mi chemin de la route reliant deux plus grandes villes à l'avenir
très prometteur. Quand ces dernière se seraient enfin développées comme la voie
de la construction le leur promettait, Oz pourrait alors à son tour devenir un
lieu incontournable de cette région en pleine expansion. En attendant, elle
restait cette petite ville minière ne subsistant qu'à l'aide de ses gisements
de Gundanium, un métal rare mais considéré par tous comme indestructible une
fois forgé comme il le convenait. Une petite ville sans histoire où avait élu
domicile le gouverneur de cet état.
-
Pouvons nous vous aider à quoi que ce soit ?
-
Non, ca ira shérif.
-
Dans ce cas je vous laisse.
Un
petit salut de la tête et le jeune homme aux allures d'apollon les laissa,
entraînant avec lui sa longue chevelure blonde [6]. Malgré une certaine
féminité de ses traits, il était sans aucun doute possible l'incarnation
parfaite de la virilité et d'une certaine classe très rarement rencontrée dans
ce genre de contrée désertique.
-
Merci.
A
ces mots l'étranger se tourna vers le garçon au cheveux long qu'il avait sauvé.
Il n'était guère habitué à s'impliquer dans des querelles qui ne le
concernaient pas mais sa situation présente ne lui permettait pas de faux pas.
Il venait pour un travail et tant qu'il ne trouverait pas la personne qui
l'avait engagé, il se devait de garder toute impartialité.
-
Hum.
-
On peut, peut-être commencer par vous aider d'une manière ou d'une autre pour
vous remercier ?
-
Pourquoi pas. Je cherche mon employeur.
A
ces mots, le cœur de Duo sursauta. Ce pouvait-il que ce soit leur mercenaire ?
Il espérait un homme d'âge mur, synonyme d'une certaine expérience, pourtant
l'habilité de son tir prouvait à lui seul qu'il pouvait être la personne qu'ils
attendaient tous depuis de longs mois.
C'est
lui, j'en suis persuadé, cela ne peut être que lui.
-
Je cherche la demeure de Treize Kushinada.
Ces
mots ne pouvaient être qu'une confirmation que leur dernier espoir était enfin
devant lui.
Rêvant
alors à une futur paix retrouvée, il laissa Quatre lui répondre.
-
Elle se trouve au Sud, à une vingtaine de minutes à cheval de la ville
-
Merci.
Contre
toute attente le garçon remonta sur son cheval dans le but de s'y rendre
aussitôt.
-
Hééé !!! Attendez ! Vous ne pouvez pas y aller comme ca.
-
Ne t'inquiètes pas pour moi, on m'y attend.
-
Oui, enfin non !!!!!!! C'est plutôt les gens de cette ville qui vous
attendaient.
-
Tu dois confondre avec une autre personne, je viens d'être engagé par cet
homme.
-
Quoi ?
Un
éclair de compréhension, s'illumina dans l'esprit de Duo. Ce mercenaire n'était
pas celui qu'ils attendaient mais le dernier homme de mains que Treize venait
de s'acheter et dont il semblait si fière quelques jours auparavant.
Regardant
s'éloigner celui qui serait une pierre de plus à détruire pour faire effondrer
l'édifice de la corruption, Duo fut ramené à la réalité par son ami Quatre.
-
Pourquoi tu lui as dit que les gens de la ville l'attendaient ?
-
Je ne sais pas. C'était histoire de lui faire comprendre qu'il était le
bienvenue chez nous.
-
Moi qui croyais que tu n'appréciais pas l'idée de mon père de remplacer son
dernier homme de main.
-
Tu sais, ce n'est pas à moi de juger des actions de ton père.
-
Hum. T'as reçu du courrier finalement ?
-
Rien, juste une lettre pour Mérian que je donnerais à Wufei de retour à la
maison. Et toi tu les as eu avant de te retrouver en conflit avec ces crétins
finis ?
-
Oui, ils les avaient enfin reçu.
Se
penchant à terre, Quatre ramassa le paquet qu'il avait fait tomber quelques
minutes plus tôt.
-
Alléluia !!! Quat-chan, va enfin pouvoir reprendre ses leçons de violon.
- Ne
te moques pas de moi Duo, cela fait des semaines que j'attend ces cordes et
sans elles, il m'était impossible d'en jouer.
-
Et pour toi, le violon c’est sacré. Je sais ^_^. Terminons les courses et
rentrons vite. J'ai hâte de voir de plus près le nouveau venu. [7]
A
suivre…..
~*~*~*~*~*~*~
[1]
Vous connaissez la chanson de Lucky Luck quand il chevauche vers le soleil
couchant ? Ben c’est l’idée.
[2]
Si quelqu’un connaissait le premier nom donné à la ville San Fransisco et
voulais bien me le dire ^___^
[3]
Désolé pour cette étalage de vulgarité ^^
[4]
Excusez mes références ^^, mais je vous rassure c'est une blagues parce que les
Dalton ils étaient 5 et pas 4 ;p
[5]
Le chapeau caractéristique des cow boys mais que je suis pas sur de bien écrire
^^
[6]
Aucun mystère, il s’agit bel et bien de Zecks Merquize. Si son nom ne figure
pas encore dans le texte, c’est juste qu’on a pas pour habitude de tutoyer le
shérif quand on le connais pas vraiment ^^.
[7]
Pour le voir de plus près, il va le voir
^_^ ;