Auteur :
Mimi Yuy
Email :
mimimuffins@yahoo.fr
Origine :
Gundam Wings
Disclamer : Alors G-boys & Co. pas à moua mais à eux là bas au pays du soleil levant. ^_^
Genre :
Western Yaoi
Couples :
classique ^_^
Contrairement
à mes habitudes, nous ne terminerons pas cette histoire sur Heero
et Duo. Je juge avoir fait le tour de tous les couples. Tous sauf un. Un couple
qui malgré le temps ne se dément pas dans mon esprit. J’aime toujours autant
les voir ensembles ^_^’’
Washington D.C.
Epilogue
Deux
mois venaient de s’écouler et mis à part sa blessure à la jambe enfin guérie, rien
n’avait changé pour lui.
Mettant
un peu d’ordre dans sa maison qui n’était autre que son lieu de travail
contenant aussi une petite chambre et un coin cuisine isolé des bureaux et de
la cellule, Zecks ne pouvait s’empêcher de ressasser
ses souvenirs de son court passage à la capitale.
Il
y avait revue sa sœur.
Bref
rencontre qui n’était pas allée plus avant. A quoi bon ? La jeune femme
avait une vie bien à elle, ayant accepté la mort de toute sa famille. Revenir
dans sa vie n’aurait fait que la déstabiliser. Non. Cela ne les aurait menés à
rien. Il valait mieux pour tous qu’il reste dans sa petite vie de simple
Marshall d’Oz. D’ailleurs, tout portait à croire
qu’il le resterait pour de nombreuses années encore.
Les
élections pour la réélection du Marshal approchaient et personne ne semblait y
montrer de l’intérêt pour se présenter. A croire que pour la population, sa
place était acquise et qu’ils perdaient du temps à se préoccuper d’une telle
évidence.
Enfin…
Cela faisait toujours plaisir d’être ainsi apprécié pour son sens de la
justice.
Avec
cette certitude, il avait au moins le sentiment de ne pas avoir raté toute sa
vie.
Car
si son rôle dans la société et son travail le satisfaisait pleinement, il ne
pouvait nier que le Marshall de la région bien qu’aimé de ses concitoyens n’en
était pas moins malheureux.
La
raison de cette tristesse était ce jeune homme aux cheveux de jais qui restait
inlassablement présent à son esprit. Il lui faudrait de nombreuses années avant
de réussir à penser à Wufei sans cette note de regret
dans le cœur. Il était pourtant trop vieux pour avoir de tels sentiments.
Trop
vieux pour pleurer sur un chagrin d’amour.
Il
avait tenté sa chance et avait perdu. Il fallait l’admettre à présent.
Depuis
qu’il l’avait lâchement quitté avant leur retour à Washington, il ne doutait
plus que Wufei devait être en pleine préparation de
son mariage avec Sally Poe. Une jeune femme de tête qui valait largement le
respect de ses paires. Une femme tout simplement. Pas comme lui qui n’était
qu’un homme au désir de possession trop affirmé pour se faire seulement
accepter d’un jeune homme aussi fougueux qu’impétueux.
Ils
devaient déjà vivre tous deux dans cette maison du centre ville qu’il n’avait
fait que croiser. Là où leur docteur avait ouvert son cabinet. Nul doute que
lui gravirait très vite les échelons de l’armée pour
tenir un poste clef au sein de la maison blanche. Ils avaient de belles
perspectives d’avenir devant eux.
Et
lui…
Lasse
du ménage, l’homme à la sempiternelle longue chevelure blonde attachée en une
queue de cheval basse pour mieux tenir sous son stetson, s'assit à son fauteuil
en bois. Celui-ci était placé devant la porte de la demeure. Une situation de
choix pour observer la rue principale de la ville.
Elle
était encore calme à cette heure de la journée. Calme et silencieuse….
Il
savait devoir profiter de cette douceur de vivre durant les quelques mois à
venir car dans moins d’un an, le maire de la ville leur avait promis des
bouleversements d’importance. Après des années d’attente, la ville d’Oz allait être raccordée au chemin de fer de la région. Il
faudrait plusieurs mois de travail à des immigrés en quête d’argent pour poser
les voies jusqu’à eux. Mais cela était définitif. Les papiers signés et surtout
le tracé de la nouvelle ligne validé par la compagnie de chemin de fer, d’ici
peu Oz allait connaître un
essor de taille.
Avec
l’arrivée en masse d’étrangers, il y aurait donc bien plus de travail pour
faire respecter l’ordre public. De quoi le motiver à trouver des adjoints
dignes de ce nom d’ici là! Mais peut-être n’aurait-il plus la confiance des
habitants lorsque ces derniers dépasseraient le millier d’âmes.
Ne
voulant pas penser à tous ces bouleversements plus vite que cela n’arriverait, Zecks se concentra sur le paysage. Et tel ce jour marquant
où Heero yuy était apparu à
Oz, il aperçu au loin un nuage de poussière. Le signe
caractéristique qu’on franchissait le désert de pierre pour arriver jusqu’à
eux.
Le
temps avançant et malgré la chaleur du désert flouant les traits, il reconnu
facilement la silhouette d’un cavalier s’approcher. N’y faisant pas plus
attention, il décida de se lever pour un petit tour de la ville. D’ici à ce
qu’il revienne à son poste, l’étranger arriverait non loin de là.
*-*-*-*
Quand
il arriva en ville, le cavalier s’arrêta enfin. Sans empressement, il descendit
de selle et mena son cheval auprès de celui du Marshall dans l’une des stèles
laissées vacantes. Il y délesta l’animal de ses bagages pour les poser à ses
cotés. Après quoi, l’homme le rassura de quelques caresses avant de lui donner
un sceau de graine et non moins d’eau. La bête avait besoin de se reposer un
peu. Plus tard, il reviendrait la bichonner comme elle l’avait mérité après
cette longue journée d’effort sous un soleil accablant.
Satisfait
de savoir sa monture à l’abri, l’homme se dirigea d’un pas calme vers l’élu en
charge de l’ordre.
Des
affiches placardées dans toute la ville informaient ses habitants que de
nouvelles élections débuteraient prochainement pour élire leurs nouveaux marshall et gouverneur. Si le premier mandat arrivait à son
terme, le second était quelque peu avancé sur sa date officielle. L’élu en
place, Quatre Winner Kushrenada,
venant d’abdiquer subitement pour se retirer quelques temps à l’étranger, les
élections anticipées étaient de rigueur.
Arrachant
l’une de ses affiches, l’homme eut un sourire amusé. Il ne savait pas encore ce
qu’il ferait ici. Mais la fièvre d’une insolation naissante lui donnait à cet
instant de drôles d’idées quant à son avenir professionnel. Gérer une mine ou
un Etat ne devait pas être si dissemblable. Seul le nombre d’administrés
changeait après tout.
Enfin.
Il traiterait chaque chose en son temps.
En
premier lieu, son intention était de rentrer au lieu qui lui semblait le plus
s’approcher de sa définition « d’un chez lui ». Un lieu qui
enfermait dans sa mémoire des souvenirs heureux et dramatiques. Mais un lieu
qui abritait aussi la personne auprès de qui, il souhaitait vieillir.
Ca
lui avait prit beaucoup de temps pour accepter cette idée. Lui, l’homme fier et
quelque peu macho qui ne se jugeait capable de vivre qu’avec une femme, qu’avec
sa femme…
Il
espérait de tout son cœur que cette dernière ne le maudisse pas pour son choix.
Mais
au fond de lui, le doute n’existait pas. Il savait qu’elle n’aurait jamais
voulu que son bonheur après sa mort. Et ce bonheur, il lui semblait aujourd’hui
évident qu’il ne pouvait le trouver qu’ici.
Alors
sans plus attendre, il monta la petite marche menant au trottoir surélevé
présent devant chaque construction ayant façade sur les rues de la ville. Cela
empêchait ainsi les badauds de marcher dans la boue les jours de pluie ou de
fouler la poussière ceux de sécheresse.
*-*-*-*
Zecks était finalement rentré dans ses locaux pour ne pas plus souffrir de
la chaleur ambiante. Il se concentrait sur l’écriture d’un rapport concernant
un vol de bétail résolu la veille quand les bruits caractéristiques de bottes
avançant jusque devant sa porte laissée ouverte, lui firent relever la tête.
Devant lui, se trouvait un homme de taille modeste, un chapeau suffisamment
enfoncé sur une tête basse pour qu’il ne puisse voir le visage. Aux vêtements
recouverts de poussière, il estima qu’il devait s’agir de l’étranger vu au
loin. Il restait étrange de ne pas l’avoir vu nouer les brides de son cheval
devant l’entrée s’il venait lui rendre une visite. Enfin, peut-être l’avait-il
déjà déposé au saloon de la ville.
N’étant
pas patient de nature, Zecks, se leva pour voir de
plus prêt son visiteur. S’il était venu jusqu’à lui, cela ne pouvait signifier
que deux choses. Un désir de lui avouer un méfait sur son chemin ou la volonté
de s’entretenir avec un concurrent s’il s’agissait d’un chasseur de prime.
Il
n’y avait pourtant aucun mandat d’arrête dans la région actuellement.
C’est
quand il ne fut plus qu’à quelque pas de l’inconnu que Zecks
comprit.
Ces
bottes…
Il
les connaissait.
Relevant
son regard, il croisa enfin celui découvert de son visiteur.
Zecks n’eut alors ni les mots, ni même le temps d’exprimer sa surprise.
En
fait, il n’avait qu’à peine ouvert la bouche, debout
face à l’entrée de son poste de Marshall que des lèvres s’étaient déjà emparées
des siennes avec force et empressement.
Quelques
minutes à peine après son retour à Oz, Wufei l’embrassait avec toute la passion contenue par des
mois de frustration.
Quand
leurs lèvres se séparèrent enfin, suite à de longues minutes d’échange devant
des passants surpris, Wufei s’exprima enfin.
-
Le voyage m’a éreinté alors je cherche une chambre à louer dans cette ville. Je
compte m’y installer pour le long terme. Aussi, je sais bien que vous êtes
Marshall et non hôtelier, mais peut-être aurez-vous la gentillesse de me
conseiller un lieu pouvant me convenir ?
Pour
toute réponse, Zecks se contenta de claquer avec force
la porte de son bureau avec ses pieds avant d’en fermer le verrou et
d’entraîner le jeune homme vers son unique chambre.
Fermant
la nouvelle porte, il allongea le chinois sur son lit sans jamais cesser de
l’embrasser.
Attaquant
enfin la peau douce de son cou, il lui murmura les seuls mots qu’ils
échangeraient avant bien longtemps.
-
Excusez-moi mais la seule maison d’hôtes acceptable est déjà pleine. Alors vous
allez devoir accepter mon hospitalité
Souriant
entre deux baisers, Wufei, lui fit comprendre qu’il
acceptait.
Ca
et…. plus si affinité.
FIN.
Et
bah voilà c’est vraiment fini. Je ne doute pas que vous soyez un peu déçu par
tout ça. Moi je le suis (tant par le temps qu’il m’aura fallu pour finir cette fanfic que pour ce qu’elle est devenue). L’histoire jusqu’au
bout n’aura guère été originale. Mais j’ai tout de même atteint ce que je
voulais (si ce n’est dans la forme au moins dans le fond). Merci à tous ceux
qui m’auront lu jusqu’à la fin. Et plus encore à ceux qui m’ont laissé un petit
mots.
mimi yuy