Auteur :
Mimi Yuy
Email :
mimimuffins@yahoo.fr
Origine :
Gundam Wings
Disclamer : Alors G-boys & Co. pas à moua mais à eux là bas au pays du soleil levant. ^_^
Genre :
Western Yaoi
Couples :
classique ^_^
Je
ne sais pas pourquoi, mais je sens que mon écriture est de pire en pire sur
cette histoire. Je m’en excuse platement à ceux qui continuent de la lire. (Y’a
des jours avec et des jours sans lol ;D)
Washington DC.
Chap 9: Le départ.
Il
était encore très tôt pour une réunion de travail. Mais la note spécifiait
qu’on l’attendrait pour une rencontre discrète chaque matin dés l’aurore jusqu’au
jour de sa venue.
Alors
après avoir passé la sécurité à l’entrée de la maison blanche, Heero se rendit sans attendre au lieu indiqué, un bureau
visité le jour même de sa première visite au coeur du pouvoir.
Frappant
à la porte, une voix féminine l’informa aussitôt qu’il pouvait entrer.
- Sénatrice Darlian.
-
Agent Yuy.
Se
levant, Relena invita avec empressement le jeune
homme à venir s’asseoir devant son bureau.
-
Je vous attendais ce matin. J’étais sûre que vous ne feriez aucune démarche
avant l’enterrement.
-
S’il vous plait garder vos condoléances pour vous, je …
-
N’ayez crainte. Pour avoir vécu une situation similaire, je ne vous insulterais
pas en agissant ainsi.
Finalement
rassuré par le ton posé et les paroles de la jeune femme, Heero
se détendit.
-
Vous vouliez me parler ?
-
Oui. Je n’irais pas quatre chemins Heero. Je peux
vous appeler Heero ?
-
Tu peux même me tutoyer
-
Parfait. Si j’ai voulu te voir, c’est que j’ai l’intime conviction qu’il existe
un espion à la maison blanche.
-
Pourquoi m’en parler à moi ?
-
Car tu es le seul que je sache innocent sur la question. Je n’ai confiance en
personne d’autre.
-
Pourquoi ? Je n’étais, il y a encore peu, qu’un mercenaire recherché dans
tous les Etats
-
Ce que je vais dire peut sembler simpliste. Mais je sais que tu aimais tes
parents. Hors les Noventa et mon père ont été tué par
la même organisation. Et leurs derniers crimes n’auraient pu réussir sans la
fuite d’informations capitales.
-
Ton père ?
-
Je suis la fille adoptive du sénateur Darlian. Il est
mort au cours d’un attentat l’année dernière. C’était un peu avant que Merian ne me contacte pour que l’on trouve ensembles une
personne digne de confiance pour sortir Oz des
griffes de Treize qui était à la solde de Romefeller !
-
Alors pour les combattre depuis quelque temps déjà, tu penses que Romefeller est à l’origine du meurtre des dirigeants pour
la paix. ?
-
Oui. Cette organisation a dans son sein un nombre très important de dirigeant.
Ils ont des pions présents dans tous les partis politiques du pays, Heero ! C’est un réseau plus soudé qu’une toile
d’araignée qu’ils étendent sur tout le continent Nord américain. Rien ne semble
pouvoir les empêcher de s’étendre encore plus à l’avenir. Ton père connaissait
le mien. J’ai la preuve indéniable que tous deux ont toujours refusé leurs
avances. Des papiers l’attestaient dans les affaires de mon défunt père ainsi
que chez toi.
-
Chez moi ?
-
Juste après l’attentat, je dois t’avouer avoir commandité un vol dans la
demeure de tes parents. Les sachant morts sur le coup, j’ai aussitôt envoyé un
homme de confiance, Pagan, chercher chez eux tous les papiers pouvant nous être
utiles. La saisie des lieux aurait tout fait disparaître dans l’un de nos services de sécurité. Là où l’espion aurait
sans mal pu se servir et ainsi camoufler des informations capitales pour le
démasquer.
-
Et ces documents ? Où sont-ils à présents ?
-
Ici.
A
ces mots, Relena ouvrit un dossier présent sur son
bureau tout en désignant un carton d’archives.
-
Tu n’as pas peur que l’espion supposé vienne dans ton bureau les
subtiliser ?
-
Cela n’a pas que des désavantages qu’on me prenne pour une blonde stupide
arrivée à son poste par le jeu des relations. Personne n’imagine que je sois
missionnée par le président lui-même à débusquer les taupes et démanteler les
complots.
-
Alors comme ça, on joue sur son image ?
-
N’est-ce pas le BA.ba dans la politique.
-
Je vois.
-
Si tu acceptes. J’aimerais que nous réunissions nos forces pour mettre un terme
aux actions de ceux qui ont tué nos parents Heero.
J’ai beau promouvoir la paix, je réalise depuis quelques années qu’elle n’est
possible qu’en éliminant les groupuscules extrémistes. Les gens n’ont pas à
mourir s’ils refusent d’entrer dans leurs rangs ! Malheureusement, dans ce
jeu de l’image, il est difficile de sortir les loups du bois. Je… je ne suis
certainement pas douée avec une arme quelle qu’elle soit, mais je suis
fermement décidé à faire mon possible pour que ces hommes ne renouvellent pas
leurs exactions ! Mais surtout pour qu’ils les paient !
-
Ne t’inquiètes pas pour ça. Tu garderas les mains propres en toutes
circonstances. Tu peux compter sur moi, le jour où il faudra sanctionner le ou
les coupables de tous ces massacres que cela soit de manière officielle… ou
officieuse.
-
Alors tu acceptes de m’aider ?
Hochant
la tête d’un signe positif, Heero se rapprocha de sa
nouvelle « amie ». Relena en avait
pleinement conscience. Ses relations et son terrain d’action étaient bien assez
grand pour qu’ils puissent mener à bien leur entreprise
d’un point de vue officiel. Lui, en revanche, était, on en peut plus apte à se
charger de la partie officieuse. Il leur suffisait donc d’unir leurs forces
complémentaires pour que rien ne les arrête.
-
Je suppose que tu as déjà bien avancé dans ton enquête ?
-
Bien sur.
Souriant
car sachant qu’elle avait même très bien avancé, Relena
se faisait déjà un plaisir de partager toutes ses informations. Avec Heero dans son camp, elle ne doutait plus une seconde de
leur réussite.
-
Mais avant d’aller plus loin, j’ai une nouvelle affectation à te proposer. Pour
faciliter nos recherches, je me suis permise de te détacher au poste de ma
protection personnelle. Après tout, il est plus logique que suite à l’incident Noventa, nous fassions tout pour t’éloigner de cette
affaire.
A
cette remarque, Heero retroussa ses lèvres en un
sourire presque effrayant. Cette fille avait bien pensé à tout. Une attitude
qui lui plaisait particulièrement.
*-*-*-*-*
Non
loin de là, Duo, Wufei, Quatre et Trowa
se rendaient dans une salle de travail indiquée sur la convocation du
lieutenant Noin. Ce fut, non sans surprise qu’ils y
découvrirent une ancienne connaissance à eux.
-
Messieurs. Je ne vous présente pas le colonel Une.
-
Lady Une !
-
Bonjour Quatre.
Stupéfait
par cette rencontre, Quatre n’en bouda pas moins la femme. Il ne s’était certes
pas attendu à la voir dans ces lieux. Mais finalement, il n’était pas si
surprenant qu’elle ait fait carrière à Washington après son départ d’Oz.
-
Comment allez-vous Une ?
-
Très bien Wufei. Et n’ayez craint, je suis maître de
moi-même depuis mon arrivée à la capitale. [1]
-
Vous nous en voyez heureux.
Les
retrouvailles se passant pour le mieux, Lucrezia les
interrompirent pour expliquer leur présence.
-
Bien. Le colonel Une est responsable de l’enquête vouée à découvrir les
commanditaires de l’attentat à l’origine de l’incident Noventa.
Elle a tenu tout particulièrement à travailler avec vous.
-
Et Heero ?
-
Vous comprendrez agent Maxwell que l’agent Yuy étant
trop proche des victimes, nous avons jugé préférable de le tenir éloigné de
cette affaire pour son propre bien. L’une de nos sénatrices
a demandé la faveur qu’il soit assigné à son service de protection rapproché,
le temps de votre enquête.
-
Laissez-moi deviner ? Il s’agit de Réléna Darlian ?
-
Exact. Sachez aussi que votre présence n’a pas été si évidente à nos yeux. Vous
devez notre clémence à l’agent Chang dont les
arguments ont fortement pesé en votre faveur auprès du lieutenant Noin.
Se
tournant vers son ami, Duo l’en remercia d’un signe discret. Il ne doutait pas
que le jeune homme, épris de justice, ait demandé initialement à ce qu’ils se
chargent tous deux de cette mission.
-
Bien, nous allons devoir travailler d’arrache pied pour obtenir des résultats
alors n’attendons plus pour nous y mettre. Nous avons réuni dans cette pièce
tous les documents jugés utiles trouvés dans la demeure des Noventa,. Je propose de nous diviser en trois groupes…
*-*-*-*-*
De
retour au Gundam Wings, Duo
devant l’absence flagrante de son compagnon, décida d’aller rendre visite à la
petite Hope. Il espérait, non sans angoisse que Hilde
n’ait pas été trop déçue du prénom choisit.
Mais
à nouveau, le jeune homme constata le rejet de l’enfant par sa mère. Cette
dernière refusant toujours de voir le bébé, Sally s’était résolue à retirer le
berceau de la chambre de la jeune maman.
- Sally ?
- Ca va mal Duo. Elle refuse de l’allaiter. Les premiers
essais ont été une catastrophe. Elle rejette sa fille si fortement qu’à présent
cette dernière refuse d’être dans ses bras.
-
Comment est-ce possible ? C’est son enfant ! ! !
-
Je ne sais pas Duo. Le cas est présenté dans les bouquins. Mais je ne l’avais
encore jamais rencontré. Habituellement, c’est la peur de faire du mal à
l’enfant qui pousse les jeunes mères à les rejeter. Il suffit alors d’être
présent à leurs cotés pour les guider et les aider à prendre de l’assurance
pour que ce stress post natal disparaisse. Mais là, c’est tout son corps qui
réagit. Elle n’a même quasiment pas de lait.
-
Alors quoi ? Hope va mourir ?
-
Non. Nous allons lui donner du lait animal.
-
Ce n’est pas dangereux ?
-
Nous ferons en sorte de minimiser les risques. Mais cela reste préférable à la
laisser mourir de faim, tu ne penses pas ?
- Bien
sur que si.
Sally
lui déposant la petite Hope dans les bras, elle lui demanda de la suivre jusque
dans la cuisine. Là ils firent le premier biberon pour un bébé plus qu’affamé.
Alors
que Sally avait repris l’enfant dans ses bras pour un essai réussi de tété, hypnotisé par ces petites menottes qui tentaient sans
aucune chance de tenir seules le biberon, Duo observait la scène avec
affection.
-
Tu veux essayer ?
-
Je ne saurais pas faire. Elle est trop petite.
-
Voyons, tu l’as bien lavé à sa première minute dans notre monde.
Se
laissant finalement convaincre, Duo prit la place de Sally pour donner à manger
à l’enfant. Il était si concentré qu’il ne s’aperçu pas une seconde du regard
tendre rendu par la femme médecin.
Devant
le rejet total d’Hilde et Heero
envers leur fille, Sally venait d’accepter de rester encore quelques jours au Gundam Wings. Le repas de la
petite terminé, Duo la convainquit en revanche de placer le berceau de l’enfant
dans la chambre n°02, juxtaposant celle qu’il partageait avec Heero. Il espérait qu’ainsi les pleures du bébé permettent
à Heero de prendre conscience de sa présence. Avec de
la chance cela inciterait peut-être le père naturel de l’enfant à se manifester
enfin. Tout du moins, si ce dernier revenait dormir avec lui…
La
nuit était tombée depuis quelques heures quand Heero
rentra enfin à l’hôtel, montant aussitôt à l’étage.
Il
hésitait encore quant au comportement à tenir avec son compagnon.
Etait-ce
fini entre eux ou étaient-ils juste en froids ?
Il avait
beau partager sa vie avec le natté depuis près d’un an, ils n’avaient jamais eu
pareille dispute jusqu’alors.
Heero cherchait dans son esprit comment faire face à cette situation
nouvelle mais Duo ne lui laissa aucun choix. A peine fut-il entré dans sa
chambre que son compagnon, assit sur le bord du lit, s’exprimait aussitôt.
-
Tu rentres tard ?
-
Désolé.
-
Tu as mangé ?
-
Je…
-
….
-
Je n’ai pas faim.
Soupirant
à cette réponse, Duo abandonna la partie. Il suffisait qu’il observe le corps
tendu d’Heero pour savoir que ce dernier n’allait pas
bien. C’était comme ce jour où il l’avait surpris chancelant dans sa chambre
juxtaposant les écuries de Treize. Le mercenaire voulait alors fuir par peur
d’être rejeté…
Face
à cette évidence, comment pouvait-il entretenir la moindre colère à son
égard ?
Finalement,
Duo réalisait avec désespoir qu’il était l’homme le plus faible du monde quand
il s’agissait de son amant.
-
Moi, je n’ai pas mangé. J’apprécierais que tu acceptes de m’accompagner pour le
dîner avant qu’on n’aille dormir ? Tu es d’accord ?
- Hai.
Retrouvant
les yeux perdus si souvent croisés au début de leur relation, Duo pu y lire une gène évidente. Tout dans son attitude prouvait qu’Heero avait mal. S’il n’affichait toujours aucune réaction
pour la mort de ses parents ou de Wings, leur
mésentente soudaine le touchait réellement. Et ce sentiment-là, il le lui
exposait sans honte. Une attitude qui suffit amplement à Duo. Il oublierait une
fois encore les raisons de sa colère. A l’évidence, comme pour Hilde, la patience serait de mise s’il voulait réussir à
faire accepter la présence de Hope à ses parents naturels.
*-*-*-*-*
Ce
matin-là, comme chaque matin depuis le début de la semaine, Heero
se réveilla avec dans ses bras son compagnon. Encore une fois, Duo c’était
réveillé trois fois durant la nuit pour donner le biberon à la petite Hope.
Sauf
qu’au troisième réveil, las de voir son compagnon dormir debout durant la
journée, Heero lui avait interdit de se lever. Non
sans se plaindre et râler à qui voulait l’entendre, il était alors descendu
faire le biberon et avait ainsi prit le relais auprès de l’enfant.
Heero pouvait bien l’avouer, il ne comprenait pas pourquoi Hilde ne s’occupait pas de cette gamine ! Elle avait
désiré cette enfant, alors pourquoi s’en défaire à présent ? Cette
situation l’agaçait plus que tout ! Il lui faudrait y mettre un terme
d’ici peu. Tout du moins dés qu’il en trouverait le temps. Car il était hors de
question qu’ils s’occupent de la petite Hope le reste de leur vie. Son couple
formé par Duo n’avait pas de place permanente pour ce bébé. Il le refusait.
Si
ce matin, il avait enfin un peu de ce temps si précieux, lui ne désirait pas le
consacrer à cette tache.
Aujourd’hui,
Sally était de charge pour la petite Hope. Elle avait même promis de tenter une
nouvelle fois de rapprocher l'enfant à sa mère. Alors dégagés de toute
contrainte, en proie à une sensation de chaleur et d’envie profonde, Heero embrassa délicatement la peau fine de son compagnon.
Cela
faisait si longtemps qu’ils ne s’étaient pas laissés aller au plaisir de la
chaire.
Etait-ce
involontaire ou Duo souhaitait-il conserver une certaine période de deuil ?
Y
pensant très sérieusement, Heero n’en avait aucune idée.
Jusqu’alors il avait toujours vécu seul et sans attache. Il ne savait pas
forcément ce qui était considéré comme insultant ou non sur ce sujet.
Pourtant
épuisé nerveusement de garder ses distances avec Duo, le métis laissa ses mains
parcourir son ventre ferme. Au moindre signe de rejet ou d’inconfort du natté,
il se reculerait pour ne plus rien tenter.
Surpris
dans son sommeil, Duo émergeait sous la douce léthargie due aux caresses qu’on
lui perpétrait. Après ces jours quelque peu tendus avec Heero,
il ne s’attendait pas à un tel revirement de situation. Non seulement, il avait
enfin fait le premier pas envers Hope durant la nuit. Mais depuis les mots
blessant qu’ils s’étaient dits dans les écuries une semaine plus tôt, Heero, bien que longuement absent pour son travail de
protection, avait retrouvé comme à l’instant tous ses gestes tendres qu’il
avait toujours eu à son égard.
Finalement,
Duo était rassuré. Heero avait juste eu besoin qu’on
le secoue un peu.
A
présent, trop heureux de sentir à nouveau ces mains rêches parcourir son corps,
Duo se retourna avide de retrouver tout autant les lèvres de son compagnon.
Il
sentait un besoin viscéral de l’avoir en lui.
Il
avait besoin que leurs corps ne fassent plus qu’un. Qu’il retrouve cet
émerveillement de leur fusion complète.
Alors
sans même en discuter, sans prononcer un mot, les deux hommes firent l’amour
avec lenteur et une passion peu commune de longues heures durant.
Le
week-end étant là, ils avaient largement droit de profiter enfin d’un peu de
repos dans l’isolement de leur chambre à coucher…
Reposant
de tout son poids sur le torse du japonais Duo écoutait avec satisfaction les
battements de son cœur. Réguliers et calmes comme ils l’avaient toujours été.
Soupirant d’aise sous les caresses faites sur son dos avec le bout d’une natte
plus vraiment présentable, Duo pouvait le dire. Dans tout ce tumulte qu’ils
venaient de traverser, il se sentait honteusement heureux à cet instant précis.
Comme enveloppé par une bulle invisible qui le protégerait des agressions
extérieurs. Sensations bien illusoires aux vues de leur vie parsemée de morts.
-
Duo ?
-
hm ?
-
Je… j’aimerais partir demain.
-
Demain ? ! Partir ? ! !
Se
redressant en sursaut sous la surprise, Duo ne cacha pas son inquiétude.
-
Qu’est-ce que tu veux dire par partir ?
- Chuuuut…
Caressant
la joue de son compagnon pour l’inciter à revenir se coucher près de lui, Heero le rassura aussitôt.
-
Oui. J’ai entendu parler d’une mission dans la région. Une prospection qui ne durerait
que quelques jours. Si tu l’acceptes, j’aimerais m’en occuper.
-
Ils accepteraient comme ça que tu te proposes pour une mission ?
-
En fait, j’ai déjà été contacté. Relena est d’accord
pour que j’y aille. Ils n’attendent que ma réponse.
-
Je vois.
Ayant
bien assimilé qu’Heero n’était pas comme le commun
des mortels, Duo savait au fond de lui qu’un peu d’isolement et une plongé dans
le travail lui feraient du bien. Et puis cela concordait avec le désir des
hautes sphères à ce qu’il ne participe pas à l’enquête en cours concernant ses
parents. L’état major ou plus certainement le lieutenant Noin
avait du trouver préférable de l’envoyer en dehors de la ville. Cela éviterait
les questions problématiques sur leur mission en cours, tout en lui donnant une
chance de se changer efficacement les idées. C’était déjà un miracle que deux
semaines après l’attentat, Heero ne tente pas de
mission punitive envers les responsables du massacre de ses parents. Sortant de
ses pensées, Duo revint à leur conversation en cours.
-
Tu sais Heero. Si tu souhaites y aller, tu n’as pas à
me demander.
-
Je ne voudrais pas que tu prennes ma fuite comme un rejet de ta personne.
Amusé
de voir qu’Heero n’était pas aveugle quant à son
propre comportement, Duo posa ses avant bras sur son torse pour le regarder
dans les yeux.
-
J’aurais aimé que nous parlions de tout ça.
-
Il n’y a rien à dire.
- Heero nous nous sommes dit des choses que…
-
Il n’y a rien à dire Duo.
-
Mais…
Comprenant
qu’il n’y arriverait jamais, le natté abdiqua à nouveau. Se recouchant contre Heero, il lui donna ce qu’il attendait.
-
Alors vas-y. Je resterais là et attendrais sagement que tu reviennes pour me
faire l’amour comme un Dieu.
A
son tour amusé par cette réponse, Heero lui murmura
sa promesse au creux de l’oreille.
*-*-*-*
Au
lendemain matin de la promesse faite à Duo, Heero
chevaucha sa nouvelle monture. Il n’avait pas toujours vécu aux cotés de Wings. Il s’habituerait bien à nouveau à se passer d’elle.
Tachant
d’ignorer ce serrement au cœur qui l’étreignait à chaque pensée dirigée vers Wings, le japonais sortit enfin de cette ville étouffante.
A
quoi bon avoir gagné une vie honnête, si elle ne lui permettait que de perdre
ce qui lui était cher ?
Ne
désirant pas que cela se renouvelle, c’est sans regret qu’il partit reprendre
la voie qui avait toujours été sienne jusqu’alors.
Si Relena lui avait monté une mission de toute pièce pour que
son absence ne soit pas suspecte, tous deux savaient pertinemment que sa direction
et le contenu de son départ n’avaient rien à y voir. Aujourd’hui, il partait en
chasse. Et d’ici peu les assassins de ses parents et de Wings
mourraient sous ses balles.
La
monture avançant d’un trot calme et régulier, on pouvait voir à la ceinture du
cavalier, deux armes jumelles. Deux pistolets issus d’une collection de grand
prestige.
A
suivre
[1]
Je rappelle que Lady Une souffrait d’un dédoublement de personnalité dans
« Terre de l’ouest. »
Bon
on avance pas très vite, mais faut pas croire on commence vraiment à avancer.
Et pour ceux qui se demandent ce que tous les autres perso (hors Heero et Duo) deviennent, ben le chapitre suivant leur est
entièrement consacré ;D . Sinon, désolé pour ceux
qui n’aiment pas Relena car ici, contrairement aux
apparences, elle a de la cervelle la miss ;D
mimi yuy