Auteur :
Mimi Yuy
Email :
mimimuffins@yahoo.fr
Origine :
Gundam Wings
Disclamer : Alors G-boys & Co. pas à moua mais à eux là bas au pays du soleil levant. ^_^
Genre :
Western Yaoi
Couples :
classique ^_^
Washington DC.
Chap 4 : Prémices d’une vie rêvée.
Cela
faisait déjà des mois que Duo et Heero avaient
rejoins parents et amis à Washington.
De
longs mois d’une nouvelle vie dont ils profitaient à chaque instant.
La
chance leur avait enfin sourit, leur offrant une vie de couple paisible, un
travail passionnant et des amis non moins aimés qui les entouraient avec
chaleur. Bientôt Quatre et Trowa les rejoindraient
pour parfaire ce tableau devenu idyllique. Une vie parfaite peuplée d’amour, de
responsabilités et d’insouciance.
Ce
samedi-là, comme chaque semaine depuis peu, Duo consacrait sa journée pour
aider Hilde à finaliser la mise en place de son
Hôtel. Le Gundam Wings et
sa devanture en velours rouge, s’apprêtaient à devenir l’un des lieux à la mode
de cette capitale en plein essor.
Il
disposait avec entrain les tables du saloon à la convenance de la patronne
quand un silence subit le fit se retourner.
- Hilde ?
Semblant
troublée par quelque chose, la jeune femme bégaya quelques mots avant de se
sentir happé par une perte d’équilibre. Se précipitant à son secours, Duo
réussit à la prendre dans ses bras avant qu’elle ne touche le sol.
-
Ca va ?
-
Oui. Juste un vertige. C’est déjà passé.
Se
redressant avec force, Hilde lui sourit pour le
rassurer.
- Hilde tu m’inquiètes. Tu ne sembles pas très bien depuis
quelques jours.
-
Ca va, ne t’en fait pas. Le petit devient juste un peu lourd. Sans compter
qu’il appuie sadiquement sur ma vessie à longueur de journée et s’est placé en
travers de mon ventre me déséquilibrant sans cesse. Un vrai chenapan.
-
Garçon ?
-
On verra bien. Mais y’a des chances vu ce que tout le monde en pense.
Riant
de cette remarque, Duo l’aida à s’asseoir sur l’un des sièges réceptionnés la
veille.
-
En parlant de garçon, Heero va toujours aussi
bien ?
-
Comme jamais. Pourquoi ? Il n’est pas passé ? Il m’avait pourtant
promis de venir te voir en début de semaine.
-
Je suppose qu’il a été contraint de retarder sa visite à cause du boulot.
-
Ce n’est pas une excuse. Est-ce que ça m’arrive à moi !
-
Duo. Nous avons un marché tous les deux. Il ne me doit rien. Mais sera présent
pour l’enfant quand il le faudra. Il me l’a promis et j’ai toute confiance en
lui.
-
Hum…Toujours autant de mal à comprendre comment il peut t’abandonner si
facilement après t’avoir fait ce bébé !
-
Duo…
- Ben
quoi ! Tu ne l’as pas violé non plus.
-
Si tu savais ….Je le croyais timide au départ : Mais avec le temps c’est
plutôt sa gentillesse qui l’empêchait de me rejeter quand je lui sautais
dessus. Je ne te mentirais pas en te disant que je n’ai jamais rien ressenti
pour lui et que je ne garde pas une petite place à part dans mon cœur à son
égard. Mais quelle que fut et reste la nature de mes sentiments, tu es la seule
personne qu’il aime d’amour Duo. Et ça, je n’en ai jamais douté. Alors sois
gentils et n’en doute pas plus. C’est compris ? De la même manière, il est
inutile de le pousser dans une paternité qu’il n’a pas désirée. Je me
contenterais de ce qu’il voudra bien me donner. Je suis déjà assez heureuse que
tu ais si facilement accepté la situation.
-
Manquerait plus qu’on t’abandonne…
Duo
allait ajouter sa pensée profonde sur le sujet quand le teint anormalement pâle
d’Hilde l’incita à n’en rien faire. Il semblait y
avoir plus urgent subitement.
- Hilde ?
-
Je… Je crois que c’était une contraction.
-
OK.
S’étant
juré de ne pas paniquer si cela devait arriver en sa présence, Duo se pressa de
chercher le manteau de la jeune femme avant de l’aider à se lever.
Avec
de la chance, il trouverait une calèche dans la minute et serait avant les dix
minutes à venir devant le cabinet du médecin traitant de la future maman.
*-*-*-*
Le
couple entrait dans le vestibule du pavillon de ville donnant sur la rue
passante quand la porte s’ouvrit d’elle-même. Une femme camouflée sous une
épaisse capeline malgré le temps clair et doux de ce début de printemps sortait
avec discrétion des lieux. A peine leur murmura-t-elle un bonjour inaudible
qu’elle laissait place à leur médecin à tous.
- Hilde ?
- Sally, ca va mal !
-
Que ce passe-t-il Duo ?
-
Contraction !!!!
-
OUH là ! Entrez vite.
Sans
perdre de temps, Sally Poe fit monter la jeune femme dans l’une de ses chambres
d’amis.
Si
elle devait accoucher dans les heures à venir, autant qu’elle soit déjà bien
installée.
Mais
assez vite, il fut une évidence pour le médecin que tout cela n’était qu’une
fausse alerte.
-
Désolé de vous casser vos espérances. Mais tu n’accoucheras pas aujourd’hui Hilde.
-
Mais j’ai pourtant senti…
-
Ca arrive. C’est même étonnant que tu n’en ais pas eu avant.
-
Ah…
-
Ne soit pas déçue ma puce, la délivrance reste pour bientôt.
Souriant
de soulagement, Hilde hocha la tête.
Ce
n’est pas qu’elle en avait marre, mais neuf mois c’était long. Trop long.
L’instant
de stress étant passé, Duo s’assit sur le bord du lit, babillant comme à son
habitude.
-
On a vu une patiente à toi en entrant. C’est chouette ! Tu commences à te
faire une clientèle.
-
Pas vraiment.
Soupirant,
Sally n’osait pas trop en parler. Mais à qui pouvait-elle se confier si ce
n’était à Duo ou Wufei, ses amis de si longue date.
Elle avait décidé de suivre Wufei le jour de son
départ pour la capitale. Oz allait accueillir un vrai
médecin. Alors n’y trouvant plus vraiment sa place dans ce lieu chargé de
souvenirs, elle avait profité de cette opportunité de vivre autre chose dans un
autre lieu. Mais son intégration dans la grande ville n’avait pas été facile.
C’était une chose de connaître tous les habitants d’une petite ville minière
ayant connu par le passé son époux décédé. S’en était une toute autre de se
faire accepter dans une mégalopole surpeuplée dont la possession d’un diplôme
était une obligation pour travailler sous peine d’être arrêtée et enfermée dans
l’un des nombreuses prisons de la ville.
- A
l’évidence, personne n’a envie d’être soigné par une femme ici.
-
Alors ce n’était pas une patiente ?
-
Si. Quelques femmes viennent quand même ici en catimini. J’ignore comment elles
se sont procuré mon adresse mais toutes se connaissent entre elles c’est une
certitude. La plupart sont victimes de maltraitances. Elles viennent ici en
désespoir de cause et en cachette de leur mari. Ca me met en rogne de voir
qu’il s’agit pour la plupart de politiciens bien pensant qui s’affichent dans
toutes les soirées comme des exemples parfaits d’époux fidèles. De vrais
pourris oui.
-
Sally…
-
Excusez-moi. Ce sont les nerfs qui craquent. J’ai travaillé si dur pour l’avoir
ce diplôme.
-
Tu sais. Que tu ais une clientèle ou pas. Il sera toujours aussi fier de toi.
Touché
au cœur par cette remarque criante de vérité, Sally se sentit penaude. C’était
donc si évident ?
-
Ce n’est pas une question de fierté. C’est juste que je… qu’il a…
-
Il a ?
S Hilde avait bien comprit qu’on parlait de Wufei à l’instant, elle n’était pas au courant du reste de
l’histoire. Le sachant, Duo vient à son aide.
- A
leur arrivé à Washington, après avoir compris que Sally ne pourrait pas
pratiquer sans le précieux sésame, Wufei a payé de sa
poche l’une des plus célèbres écoles de médecine de l’état pour qu’ils
acceptent qu’elle passe les différents examens de fin d’étude permettant
d’obtenir leurs diplômes de docteur es médecine. Le prix à payer en quelque
sorte pour devenir un vrai médecin sur le papier alors qu’elle l’a toujours été
dans les faits !
-
Ces phallocrates, primates, masochistes, l’ont obligé à payer les frais de cinq
ans d’études pour que je passe ces foutus examens. Cinq années que je n’aurais
même pas passé dans leur établissement. Si seulement j’avais pu les débourser
par moi-même…
-
C’est clair qu’on ne te précise même pas comme il a du faire des pieds et des
mains pour convaincre notre Sally de l’aider et faire céder ces tenanciers pour
qu’ils acceptent ce contrat d’escrocs.
-
Ils n’acceptaient initialement que si je devenais infirmière. Moi une
infirmière !!
Devant
l’ironie de cette proposition, Sally fit les cent pas dans la chambre devant le
regard amusé des deux témoins.
Pour
l’avoir appris un peu après son arrivé à Washington, Duo pouvait bien l’avouer.
Wufei avait fait un miracle et déboursé pour
l’occasion toutes ses économies faites durant des années de loyaux services
pour le compte des mines de gundanium. Si ce n’était
pas beau l’amour… ou du moins l’amitié. Car avec Wufei
même lui ne devait pas encore savoir ce qu’il ressentait réellement à l’égard
de la femme médecin. La perte de Merian était encore
trop récente dans son cœur. Sur ce point, Duo n’en doutait pas.
Merian.
Comment
avait-il pu ne pas penser à elle depuis toutes ces semaines pour ne pas dire
mois ?
-
Duo ?
Se
tournant vers Hilde surprise de son silence subit, le
jeune homme la rassura d’un sourire sincère. Un regard vers son ventre rond,
lui fit perdre une partie de sa tristesse. Des gens mourraient et des bébés
naissaient dans tout le pays et au-delà de ses frontières. C’était là, le cycle
parfois cruel et parfois heureux de la vie.
*-*-*-*
Heero venant à l’instant de rentrer de sa dernière mission d’accompagnement
d’un ministre en déplacement, il n’eut pas le courage de repartir voir Hilde. Encore une fois, il repoussait sa visite d’une
journée, espérant que ni la principale concernée, ni Duo ne lui en voudrait
trop pour cela.
En
remplacement, il prit le temps nécessaire pour soigner et bichonner comme il se
devait Wings.
Les
écuries de la demeure des Noventa étaient sublimes.
Bien qu’entretenues par une batterie de palefrenier, il n’en restait pas moins
fidèle à ses habitudes. Comme à l’époque presque lointaine où il avait
rencontré Duo pour la première fois, il refusait que quiconque se charge de sa
jument. C’était un rôle qui lui tenait à cœur. Il voulait par ce geste lui
rendre autant qu’elle lui offrait. Il l’aimait tellement…
Lavant
sa robe de la poussière de la ville, Heero fut comme
souvent trempé par sa compagne. Elle aimait jouer les cabotines dans ces
moments là.
Une
heure venait de passer quand il abandonna sa belle pour la nuit après l’avoir
séché, brossé et nourrit.
Toute
pimpante dans un box immaculé de paille fraîche, il la flatta encore un peu
avant de s’en détacher.
Ce
n’est qu’à cet instant qu’il croisa le regard fort de son… père.
Ce
mot était si difficile à prononcer.
Tellement
plus dur que pour sa mère.
Il
y avait une telle aura se dégageant de cet homme à la stature impressionnante.
Il
s’étonnait pour cette raison de ne pas avoir ressentit sa présence à ses cotés
plus tôt. Car à son regard, il ne faisait aucun doute que l’homme l’avait le
regardait agir depuis longtemps. Ses vieux réflexes d’autodéfense s’émoussaient
beaucoup trop depuis qu’ils vivaient dans cette grande villa.
-
Tu l’aimes vraiment beaucoup, cette jument.
-
Elle m’a sauvé la vie un bon nombre de fois.
-
Ce en quoi je lui serais à jamais reconnaissant.
Avançant
avec son père vers le jardin zen, Heero n’osa plus
dire un mot. Il ne savait jamais de quoi parler avec lui. James Noventa était si érudit. Alors que lui…Mis à part lire et
écrire, il n’avait pas de grande connaissance autre qu’une maigre culture
générale issue de ses nombreux voyages. Ils atteignaient les sakura en fleurs plantés par sa
mère une décennie plus tôt quand James brisa le silence paisible installé entre
lui et son fils.
-
J’ai remarqué que Duo possédait une arme de grande qualité. Celle avec la
crosse en nacre et le canon en gundamium.
-
Hum. C’est une arme de grande précision. Elle ne m’a jamais fait défaut.
Prenant
conscience d’en avoir trop dit, Heero se sentit
bêtement rougir sous le regard amusé de son père.
-
Je ne sais pas pourquoi, mais j’en étais sûr. Il me semblait étonnant aux vues
de ton passé que tu ne possèdes qu’une arme ordinaire quand lui avait à sa
ceinture, une véritable œuvre d’art.
-
Il n’était pas très doué à ses débuts. Je trouvais plus raisonnable qu’il se
protège avec une arme qui ne se retournerait pas contre lui.
-
Et toi qui te protèges à part Wings ?
-
Je…
- Heero. Me permettrais-tu de te faire un cadeau ?
Trop
perturbé par ce qui arrivait, Heero n’osa répondre.
S’il disait non, il le vexerait sans aucun doute. S’il disait oui, il passerait
pour un arriviste ne désirant que profiter de la fortune de ses parents
retrouvés.
-
Je ne s…
-
Ne cherche pas de sens à chacune de nos actions Heero.
Suit juste tes sentiments profonds. Suis-moi.
Comme
un enfant impatient de montrer ses jouets à son nouvel ami, le sénateur Noventa entraîna son fils dans une succession de couloirs
pour arriver enfin à son antre. Un bureau éclairé où s’amoncelait des piles de
livres et une bonne couche de poussière à refuser l’entrer de toute servante
dans les lieux.
Voyant
l’homme s’enfoncer au fond d’un placard, Heero se
retient difficilement d’en rire. A l’évidence, le grand sénateur, père retrouvé
de son état n’avait aucun sens du rangement.
-
Ne crois pas que je ne sois pas ordonné Heero. J’ai
juste un rangement qui diffère du commun des mortels.
Ce
a quoi s’ajoutait le don de lire dans les pensées des gens, en conclue Heero pour lui-même.
-
Les voilà.
Lui
apportant une boite ouvragée, James fit asseoir son fils sur le sofa pour la
lui montrer.
Ouvrant
son couvercle il y révéla deux armes jumelles.
-
Je sais que tu n’aimes pas parler de ton passé. Qu’il y a des choses dont tu
n’es pas très fier. Mais je sais pertinemment aussi à la lecture de nombreux
rapport te concernant que tu es un tireur d’exception et un homme honnête qui a
combattu pour ce qu’il jugeait être le bon camp dés la disparition d’Odin.
-
Non, je…
-
S’il te plait… Accepte les. Ils ont été conçus par un maître français en
armurerie. Il n’y a pas plus belle pièce dans toute la ville. C’est assez
ironique de se dire qu’en tant qu’ambassadeur de la paix, c’est à moi qu’on les
as offert. Mais ils viennent de mon père. Ton grand
père. Il est mort, il y a longtemps malheureusement. Mais féru d’arme à feux,
il les avait fait faire aux armoiries de notre famille. Alors moi qui n’en ai
aucune utilité… Je t’en prie, Heero. Accepte-les.
Ne
pouvant, ni voulant refuser une telle offrande, le jeune homme prit en main l’une
des armes jumelles pour la soupeser. En connaisseur, il sentait déjà
l’équilibre parfais du poids entre la crosse et le canon. Le chien et chargeur
parfaitement huiler, la ligne de vision parfaite. Sans tirer une balle, il
pouvait déjà juger son excellence.
-
Alors. Tu en penses quoi ?
-
Ils ont été construits sur le système Lefaucheux. [1]
Sans crête de chien, ce qui est rare pour un modèle de ce type. Un simple
réglage sur la ligne directrice du viseur sur le canon les harmoniserait
facilement à mes habitudes de tir.
S’en
assurant en visant un point dans le bureau, Heero fit
ensuite rouler le chargeur sur l’un de ses bras. Ces armes avaient beau être
rangés dans une boite poussiéreuse, elles n’en étaient pas moins rutilantes.
-
Elles te plaisent ?
-
Elles sont sublimes. Je n’aurais jamais pu imaginer posséder de telles
merveilles, un jour dans ma vie.
Heureux
de cette réponses, James, referma la boite pour la tendre avec entrain à son
nouveau propriétaire.
Et
un peu à l’image de sa femme, il ne se put attendre
plus longtemps pour enfermer son fils de très longues minutes entre ses bras.
Il l’avait attendu si longtemps pour trouver un homme si respectueux, calme et
mature.
Se
reculant finalement un peu gêné de son propre manque de retenu, James repris la
parole non sans émotion.
-
Promet moi de ne pas les utiliser pour tuer gratuitement.
-
Jamais…je…
-
Non. Ne dis rien d’autre. Ta parole me suffit. J’ai toute confiance en toi mon
fils.
Semblant
absorber tout l’amour de son père par leur simple échange de regard Heero acquiesça silencieusement. Quelque chose dans ce
qu’il venait de partager venait de détruire définitivement ses moindres
réserves concernant son père. Comment aurait-il pu craindre un homme aussi
bon ?
-
Ah ! Vous étiez là !
Sursautant
de surprise, les deux hommes virent apparaître, Yuki
aux cotés de Duo.
-
Tu vois, j’avais raison. S’ils ne sont pas aux écuries, on les trouve dans ce
bureau. Je ne voudrais pas vous interrompre dans vos affaires d’hommes. Mais je
vous rappelle que nous sommes tous conviés à un cocktail de bienfaisances ce
soir. Vous n’avez plus que deux heures pour enfiler vos costumes. Alors
n’attendez plus !
Amusé,
Duo suivi docilement sa mère d’adoption qui lui tenait toujours le bras, vite
suivi par son compagnon.
Mais
à peine Heero avait-il avancé de quelques pas que le
sénateur Noventa le stoppa.
-
Ah Heero ! J’oubliais ! Nous avons prévu la
venue de dirigeant des états de l’ouest pour dans un mois. Les représentants
pour la paix de la Californie, de l’Oregon et du Nevada seront logés chez nous.
-
Je sais. Tu désires que nous allions dormir ailleurs avec Duo pour faire de la
place ?
-
Bien sur que non. Cette demeure est la votre à présent. Votre chef de
section, le lieutenant Noin m’a juste informé que tu
serais sollicité pour renforcer ici la sécurité afin de lui assurer que nos
invités ne risque rien.
-
Oui. Elle m’a assigné aux renforts de surveillance de sécurité. Elle a jugé
qu’étant sur place, je serais plus à même d’en trouver les failles. Cela ne
pose pas de problème ?
-
Bien sur que non. Au contraire, je suis rassuré qu’il ne nous envoie pas
d’inconnu désireux de faire la loi chez nous.
Sur
ce, tous deux partirent se préparer pour la soirée.
Rejoignant
Duo, Heero le trouva devant un grand miroir à natter
convenablement ses longs cheveux. Depuis qu’il le connaissait ces derniers
avaient gagnés une bonne dizaine de centimètres, longueur que personne n’avait
encore eu le droit de couper. En attendant, Heero
s’approcha de son amant pour lui subtiliser le ruban de soie noire et le nouer
à sa place avec application. Un moment de calme que Duo mit à profit pour
discuter de choses sérieuses avec lui.
-
Tu as pu aller voir Hilde dernièrement ?
-
Pourquoi me demander quand tu le sais très bien ? Je compte m’y rendre
demain.
-
Tu exagères. Elle est fatiguée et ne peut plus beaucoup bouger. La négliger
comme tu le fais, vient à lui dire que tu te moques de son sort et de la
naissance du petit.
-
Ne dis pas ça. J’ai conscience de l’avoir négligé depuis notre arrivé ici mais
comment faire pour être présent partout.
-
On ne te le demande pas Heero.
Le
nœud terminé, Duo se retourna pour se glisser dans les bras de son compagnon.
-
Je veux juste qu’elle sache que tu penses à elle de temps à autre.
-
Je ferais des efforts. Elle va bien ?
-
Oui L’installation de l’hôtel et du saloon l’a juste fatigué un peu plus
qu’elle ne l’aurait pensé. Je crois que l’accouchement est pour bientôt après
la frayeur qu’elle nous a fait cette après midi. D’ailleurs, pour plus de
sûreté elle dort chez Sally cette nuit.
-
C’est bien.
-
Oui. Car toute seule, personne ne pourrait lui venir en aide si les
contractions débutaient en pleine nuit.
-
J’irais la voir demain. C’est une promesse.
Embrassant
Duo sur les lèvres, Heero s’éloigna ensuite pour
s’habiller à son tour de ses vêtements de gala.
Si
en semaine et en journée, il portait un costume bleu sombre à la veste courte
s’arrêtant à sa taille, pour le soir venu, le tailleur de ses parents lui avait
confectionné une tenue très similaire en découpe et couleurs mais aux liserais
d’argent brodés le long des manches et des pendants de ses pantalons évasés au
niveau des chausses. Des bottes de cuir noir camouflée
par le costume rendaient la tenue élégante et confortable. Indéniablement utile
et efficace au moindre besoin de mouvement.
Duo
n’était pas en reste avec sa tenue très similaire mais à la découpe plus
longiligne et au tissu d’un noir anthracite. Les broderies plus fines et moins
visibles présentes sur sa veste présentaient les symboles tribaux d’une
communauté indienne réputée chez les pacifique pour sa sagesse. Par un profond
mystère ou divin talent, Sigmund Silfrud avait
parfaitement reproduit le caractère des deux hommes dans leur nouvelle garde
robe. [2]
Enfin
prêt Heero rejoignit son compagnon puis ensembles ses
parents. Aveuglés par leur bonheur dans ce nuage de perfection, les deux hommes
semblaient oublier une valeur immuable de la vie. A trop s’élever dans
l’excellence, il arrive toujours l’instant ultime de l’apogée où…… tout s’écroule.
A
suivre.
[1] Casimir Lefaucheux, fut l’inventeur
(français donc ^__^x) du revolver à broche ! (Permettant l’utilisation de
cartouche à culot métallique). J’évite de vous raconter sa vie mais bon,
c’était juste pour dire que le nom n’avait pas été prit au hasard quoi ;p
[2] Imaginez tout simplement le SUBLIME costar de la mort qui tue
(que j’ai bavé dessus toute mon enfance durant) que portait comme un
Dieu : Robert Conrad dans la série les « Mystères de l’ouest ».
(Pas si mal reproduit je l’avoue pour Will smith dans un film qui n’arrive pas à la cheville de
l’univers décalé et rêveur qu’était cette sublime série, TRES chère à mon cœur
(on voit pas du tout la fan lol ^_^’’))
Le
chapitre qui suit est déjà en cours de rédaction donc la suite et (enfin) un
peu de mouvement dés la semaine prochaine ^__^x
mimi yuy