Auteur :
Mimi Yuy
Email :
mimimuffins@yahoo.fr
Origine :
Gundam Wings
Disclamer : Alors G-boys & Co. pas à moua mais à eux là bas au pays du soleil levant. ^_^
Genre :
Western Yaoi
Couples :
classique ^_^
Washington DC.
Chap 2 : Une nouvelle vie ?
Quand
Heero aperçu au loin une silhouette fine à la longue
chevelure noire, il n’osa pas y croire. Il avait beau s’être persuadé que ses
parents ne pourraient pas l’accepter, qu’il ne devait rien attendre d’eux, à sa
seule vue, il n’eut qu’une envie : se fondre dans les bras aimant de cette
femme. Sa mère. On avait beau avoir passé sa vie en solitaire sans connaître
l’affection parentale, on n’en rêvait pas moins d’un peu de tendresse
maternelle.
Subitement
sourd et aveugle à tout ce qui l’entourait, l’ex-mercenaire poussa la grille en
fer forgé étonnement ouverte pour s’approcher de la silhouette fine toujours en
mouvement.
Derrière
lui, Duo observait la scène avec un mélange de tendresse et d’envie.
Ses
parents morts, lui n’aurait jamais la chance de pouvoir vivre un tel instant de
retrouvailles bien heureuses. C’est pourtant sans aucune difficulté qu’il
imaginait les sentiments contradictoires et désarmants que devaient ressentir
son compagnon.
Sans
compter que sa mère était si belle. Encore plus belle que sur les photos reçues
dans leur correspondance. Son sourire plus éblouissant qu’un soleil de
printemps, le tableau à venir s’apprêtait à devenir aveuglant d’émotion. Duo ne
voulant en aucun cas le briser de sa simple présence, il resta consciencieusement
en arrière, suivant à distance raisonnable son amant.
Quand
la femme aperçue le jeune homme venant vers elle, elle s’arrêta. Alors tout
deux immobiles, ce fut elle qui retrouva assez de courage pour s’approcher de
son fils. Lui aussi était en tout point similaire à la photo qu’il lui avait
envoyé. Mais si grand ! Elle qui gardait à l’esprit l’image éphémère d’un
bébé, elle se retrouvait aujourd’hui près de dix neuve ans après devant un
homme bien plus grand qu’elle. Il lui avait tant manqué. Elle l’avait toujours
tant aimé.
L’émotion
ressentie par Yuki Noventa
était si forte qu’elle n’attendit pas plus longtemps pour se blottir dans les
bras de son fils et y pleurer tout son saoul.
- Omae… Omae…. [1]
Surpris
par une telle attitude, Heero ne su comment réagir.
Il
ne savait pas trop à quoi s’attendre en venant là. Mais cette réaction était
définitivement plus que celle espérée.
Refermant
doucement ses bras autour du corps venu à lui, il se laissa enfin aller à ses
propres sentiments de soulagement. Elle sentait si bon. Sa chevelure était si
douce sur sa joue.
-
O…Okaasan… [2]
Ne
se retenant plus, Heero serra à l’étouffer sa mère.
Un bref instant où le monde pouvait bien vivre et tourner sans lui. Un bref
instant qui resterait à jamais gravé dans sa mémoire.
Quand
Yuki se retira légèrement, elle s’empressa d’enlever
toute trace de larmes de ses yeux noires.
-
Ca nous fait si plaisir de te voir enfin ici.
Au
« nous » utilisé, Heero releva sa tête pour
apercevoir à un mètre de lui un homme de grande stature. Souriant, une attitude
étrangement timide n’allant pas du tout avec le personnage, le sénateur Noventa les observait avec une réelle impatience dans les
yeux.
S’écartant
définitivement de sa mère, Heero l’approcha à son
tour.
Plus
que jamais, il ne savait pas comment réagir. Devait-il le prendre dans ses
bras ? L’embrasser comme cela se faisait chez les immigrés d’Europe ?
Ou juste lui serrer la main ?
Tout
était si compliqué !
Il
aurait du en parler un peu plus avec Duo pendant qu’ils en avaient encore le
temps.
Mais
à nouveau pris de cours, il sentit cette fois-ci deux larges mains l’entraîner
contre un torse ferme et gigantesque.
Son
père.
Son
père, lui donnait une accolade ferme et tendre, lui chuchotant sa joie de le
voir enfin face à lui.
-
Nous avons attendu cet instant depuis si longtemps.
-
Sénateur…
-
Oh non je t’en pris. Appelle moi Papa.
-
Je…
-
Ou James si cela t’ennuis trop. Je comprends que ce ne soit pas facile pour
toi.
-
Non... Enfin… je …
Observant
ses parents, à présent l’un près de l’autre, la main de son père sur la taille
fine de sa mère, Heero tenta de prendre sur lui. Duo
l’avait saoulé tout le temps qu’ils étaient restés à Oz
pour qu’il fasse des efforts le jour J. Aussi décida-t-il de suivre cet unique
conseil. Après des années passées renfermé sur lui-même, il fit le choix de
s’ouvrir enfin. Du moins, un peu plus qu’à l’accoutumé envers ces gens qui
formeraient à présent sa famille.
-
Je… Je suis heureux de vous connaître.
Ca
partait mal. Comment pouvait-on être aussi peu doué en communication.
Cherchant
comment s’y prendre, complètement perdu dans des mots qui se bousculaient sur
ses lèvres le faisant bafouiller, Heero trouva
subitement du réconfort dans une main venue croiser la sienne.
Duo…
Tel
un chevalier servant venu sauver sa princesse d’une honte mortelle, le garçon
se glissait à ses cotés, profitant de son moment de confusion pour se présenter
à son tour au couple.
-
Monsieur et madame Noventa. Permettez-moi de me
présenter. Je suis..
-
Duo Maxwell.
-
Oui, c’est ça.
-
Je t’en pris. Ne sois pas si formel avec nous. Pour toi aussi nous sommes Yuki et James.
-
Merci.
-
Que pensez-vous de faire plus ample connaissance tous les quatre devant un
verre de limonade bien fraîche.
-
Ce serait génial. Pas vrai Heero ?
Au
silence obtenu pour toute réponse, Duo donna un coup de coude flagrant à son
compagnon, histoire de le sortir de sa rêverie. Bien qu’il semble totalement
« absent » de l’instant, personne ne lui en tien toutefois rigueur.
Après
tout, la manière dont il avait de fixer sa mère restait la plus belle preuve de
son attirance pour cette dernière. C’était comme s’il voulait rattraper toutes
ces années où il n’avait pu qu’imaginer à quoi elle pouvait ressembler.
N’avait-il déjà pas usé toutes les photos envoyées quelques mois plus tôt, à
force de les regarder et les toucher du bout de ses doigts ?
-
Suivez-nous.
Sans
plus attendre, ils furent conduis vers un kiosque entouré d’une végétation
luxuriante et fleurie au centre d’un jardin zen japonais. Il semblait incroyable
que cette demeure et son immense propriété se trouvent au centre de Washington.
Et pourtant, elle était bien située dans l’un de ces quartiers consacrés aux
grandes fortunes politique ou du monde du spectacle. Non loin de la maison
blanche, les villas s’y côtoyaient bien loin des hommes
« ordinaires ».
*-*-*-*
Suite
à cette après midi riche en émotion, les deux hommes furent invités à se
reposer dans une chambre mise à leur disposition pour le temps de leur séjour.
Le
rouge aux joues, ils gardaient à l’esprit que l’age n’y faisait définitivement
rien à l’embarra.
Quelle
idée avait eu Yuki d’insister sur le fait qu’ils
avaient fait préparer une chambre unique pour eux deux.
Duo
en concluait qu’à l’évidence, l’indication se voulait être la preuve qu’ils
acceptaient leur relation. Une précision qui les soulageait grandement. Après
tant d’année de séparation, il aurait été difficile et douloureux pour les deux
parties s’ils ne s’étaient pas compris sur ce « petit » détail. Mais
il semblait que la déchirure de ne pas avoir connu leur fils plus tôt les
poussait à ne pas le juger, lui et sa manière de vivre. Trop apeurés
certainement que ce dernier ne les rejette avant qu’ils n’aient pu prendre le
temps de le connaître.
Pour
favoriser ces retrouvailles, Duo songeait à quitter temporairement Heero pour lui permettre de profiter à plein temps de ses
parents.
Pour
ce soir, ils avaient accepté de dormir chez eux. Mais pour la suite, il pensait
sérieusement à se trouver un hôtel ou un petit appartement en ville pour ne pas
plus gêner la famille Noventa de sa présence.
Ils
avaient beau entretenir une relation avec Heero, ils
n’en étaient pas pour autant mariés l’un à l’autre.
Toujours
perdu dans ses pensés Duo, n’entendit pas la porte de la chambre se refermer à
clef.
Au
pied du lit se trouvaient déjà leurs deux bagages, apportés là par des
domestiques pendant qu’ils se chargeaient de mettre leurs chevaux aux écuries
pour les bichonner et les nourrir.
Le
sénateur Noventa les avait ensuite informé qu’un
dîner informel serait servit dans trois heures. Ils avaient donc ce temps pour
se décider sur leur avenir personnel et ainsi en informer le couple au cours de
la soirée.
Alors
Duo n’attendit pas plus pour parler.
Mais
à peine avait il ouvert ses lèvres que d’autres lui coupaient toute chance de
s’exprimer.
-
Merci.
Et
à nouveau, avant qu’il n’ait pu demander la raison de cet étrange remerciement,
Duo vit ses lèvres se faire enlever avec une passion peu commune. Tout aussi
empressées, les mains d’Heero se mouvaient déjà sous
sa chemise, la déboutonnant avec empressement.
- Heero…
-
hum…
Déboussolé
par cette attitude si amoureuse de son compagnon après des jours de distance
dans la cabine exigu de l’American Express, Duo
profita que le métis se perdait dans son cou pour enfin s’exprimer.
-
Qu’est-ce qui t’arrive à la fin… ?
-
Tu n’aimes pas ?
Réprimant
non sans mal un gémissement de plaisir à la caresse obtenue, Duo nia vivement
de la tête.
Comment
pourrait-il ne pas aimer ça ?
Simplement,
avec sa manière d’agir dans le train, il avait fin par croire qu’Heero ne voulait plus forcément rester à ses cotés plus
longtemps. Il avait retrouvé sa famille, une occupation légale et serait
bientôt le père d’un enfant conçu par une femme qui l’aimait. Qu’était-il lui
face à tout cela ?
Un
ami. Un amant. Certes. Mais c’était finalement si peu quand on aimait l’autre
plus que sa propre vie.
Ayant
aperçu le regard voilé de Duo, Heero stoppa ses
baisers et caresses. Tous deux alors allongés sur le grand lit deux places de
la suite mise à leur disposition, Heero attendit
sagement que les yeux tirant sur le mauve reprennent vie. Se faisant, il
s’abaissa pour embrasser le bout du nez du natté.
-
Pardonne-moi Duo.
-
De quoi ?
-
D’avoir été aussi distant jusqu’à tout à l’heure. J‘avais si peur que cela se
passe mal.
Attendrit
par cet aveux sur l’existence de cette crainte qu’Heero
ne lui avait jamais caché, Duo caressa amoureusement la joue du métis.
-
Et tu vois. Comme toujours, c’est moi qui avait raison. Ils t’ont accepté comme
tu es. Ils t’ont ouvert leur bras sans la moindre demande ou restriction. Je ne
comprends toujours pas pourquoi tu doutais tant sur ce point. Après tout ce
temps, tu devrais enfin accepter le fait que Duo Maxwell a toujours raison.
Riant
à cette remarque, Heero s’abaissa à nouveau, désireux
de marquer la peau pâle de son compagnon.
Grisé
par la disparition subite de ses angoisses, il voulait à présent faire fuir
celles de son amant.
-
Je te demande pardon Duo. Pardon pour mon égoïsme. D’avoir pensé à moi, à eux,
avant de m’assurer que tu allais bien. Quoiqu’il arrive et quoiqu’il m’arrive,
Duo, tu restes la plus belle chose qui me soit arrivé sur cette terre. La plus
précieuse. La plus aimée…. attirante, attentionné… Toi la personne qu’il m’a
été donné de croiser : Tu es et resteras MA famille.
Un
baiser perdu vers le lobe d’une oreille attentive.
-
Je t’aime. Et rien ni personne ne passera devant ce sentiment ou devant toi
dans la liste de mes priorités. J’espère que tu me crois.
Touché
par cette déclaration, Duo se contenta d’hocher son visage. Il y avait des
moments dans la vie, ou le plus grand bavard de la terre n’avait aucune envie
de prononcer un mot. Une fois n’est pas coutume, il profiterait des paroles de
son compagnon sans rien répondre en échange. Car finalement, leur relation
était bien assez puissante pour que cela soit totalement inutile. Alors Duo se
contenta d’entourer de ses bras la nuque de son compagnon pour l’inciter à
reprendre son activité précédente, ses jambes fleuretant sans honte avec les
hanches du japonais.
Un
sourire de connivence et Heero reprit comme demandé
le cours de ses caresses.
Se
laissant fondre dans ses bras, Duo ne pu finalement s’empêcher de répondre.
-
Tu ne le regretteras pas ? Un jour venu, quand nous serons vieux et âgés…
Tu ne regretteras pas d’être encore avec moi ?
-
Jamais.
Heero s’attaquant à présent au pantalon du natté, ce dernier réalisa enfin
vers qu’elle chemin leur simple câlin évoluait. S’il n’en désirait pas moins,
le lieu et l’heure n’étaient pas totalement adapté à
la chose.
- Heero…. Arrête…
-
Pourquoi ?
-
Il ne faut pas.
-
Qui a dis ça ?
-
Moi.
Embrasant
à nouveau son amant, Heero accéda à la requête en
s’éloignant de quelques nanomètres à peine
-
Qu’est-ce qui te prend ?
-
Ce n’est pas correct de faire ça sous le toit de tes parents. Ils ne nous ont
pas invité ici pour ça.
-
Et pour quoi alors ? Ils nous ont demandé de nous reposer, non ?
-
Et t’appelle ça du repos ?
Sans
le repousser pour autant, Duo continua de réfuter pour la forme. Mais au fond
de lui, après cette longue semaine de voyage et d’abstinence, il était heureux
et soulagé de la tournure des évènements.
-
On n’en a pas pour trois heures. On dormira après.
Pouffant
à cette réponse, Duo inversa leur position d’un coup de reins maîtrisé à la
perfection.
Dominant
de sa nouvelle position le japonais, il s’abaissa dangereusement jusqu’à lui….
-
Si tu crois que je vais me contenter d’un coup à la va-vite après plus d’une
semaine d’abstinence.
…
avant de prendre ce qui lui était dû.
A
suivre.
[1]
« mon enfant » en japonais dans le texte
[2]
« maman » en japonais dans le texte
Bon
ça n’avance pas des masses. D’un autre coté, on en est qu’au chapitre 2. Et
quand vous aurez lu le 4 vous m’en voudrez assez pour regretter cette non-action ^_^’’ Promis je tente d’écrire la suite plus
vite. Mais le mois passé était épuisant et sans minutes de libre pour moi u_u. Alors les miracles n’existant pas, j’ai du faire une
croix sur l’écriture de mes fics ^_^’’
mimi yuy