Auteur :
Mimi Yuy
Email :
mimimuffins@yahoo.fr
Origine :
Gundam Wings
Disclamer : Alors G-boys & Co. pas à moua mais à eux là bas au pays du soleil levant. ^_^
Genre :
Western Yaoi
Couples :
classique ^_^
Washington DC.
Chap 1 : La signature.
La sirène
de la locomotive à vapeur annonça l’arrivée du train de la ligne n°421 lors de
son entrée en gare. Un son strident qui alerta les gens en attente de
s’éloigner des quais pour la descente des voyageurs.
Assez
loin du quai incriminé, une silhouette féminine assise sur un banc prenait son
mal en patience. Comme toujours une certaine personne de sa connaissance avait
écris comme un sagouin rendant le jour de leur arrivée distinct mais le numéro
du train totalement illisible. Jusqu’à quelle heure allait-elle devoir
attendre ? Elle n’en savait strictement rien. Enfin pour son plus grand
plaisir, elle se trouvait tout à coté d’un vendeur de hot dog. Si ce genre de
met lui donnait envie de vomir des mois plus tôt, aujourd’hui, elle pouvait les
manger à la douzaine.
Dans
le train, deux jeunes gens tentèrent d’en sortirent au plus vite. Sans qu’ils
n’aient eu besoin d’en parler, tout deux étaient inquiets pour leur monture.
Aucune d’elle n’était vraiment habituée à voyager ainsi sur les rails. Et si Wings avait toujours eu un comportement exemplaire, Death n’en était pas à son premier accident mortel pour ses
soigneurs !
Ainsi,
les wagons se stabilisaient à peine quand les portes s’ouvrirent sur une foule
de voyageur, heureux d’en terminer avec leur si long voyage. Parmi elles, deux
hommes impatients. Une longue natte suivant le plus pressé ne laissait aucun
doute sur leur identité. Heureuse de les apercevoir d’aussi loin, Hilde se leva non sans difficulté pour venir à leur
rencontre. Comme elle le supposait, ce fut devant le wagon de transport
animalier qu’elle les retrouva enfin. Chacun tenait un sac léger et les rennes
de son cheval.
-
Hello les garçons !
- Hilde ? Qu’est-ce que tu fais là ?
-
Ce qu’Heero demande aussi gentiment, c’est pourquoi
as-tu pris la peine de venir nous chercher ? Tu nous avais promis de faire
attention à toi depuis cette affaire de malaise que tu as eu en pleine
ville, le mois dernier !
-
Bah c’était rien qu’une petite chute de tension. Je vais très bien moi !
Juste un peu lourde à porter.
Devant
la mine effectivement joyeuse et pleine de vie de leur future maman, Duo n’en
douta pas, venant l’embrasser sur la joue en guise de retrouvailles. Heero, fidèle à ses habitudes ne s’en exprima pas plus,
laissant les deux pipelettes se remettre de leur courte séparation.
-
Finalement vous arrivez tôt ! Il n’est que 10h du matin. Vous voulez aller
dans un hôtel ou…
Hilde n’osait poser la question. Avait-il prévu de revoir au plus tôt les
parents d’Heero ? Après ces mois passés sans les
voir mais à connaître leur existence, il devait être impatient de les
rencontrer enfin.
-
Et bien…
Observant
son compagnon, Duo vit une légère négation de sa tête. A l’évidence, ils
étaient d’accord sur la marche à suivre.
-
Non. Nous irons directement voir qui tu sais.
-
Mais tu n’avais pas un rendez-vous aujourd’hui ?
-
Heu… possible que si Heero.
-
Alors pourquoi être venue nous chercher Hilde ?
-
Ben… Disons qu’il est possible que j’aie eu envie de retarder ce rendez-vous.
Ou plus sûrement de voir si le hasard ne voulait pas vous arriviez avant pour
m’y accompagner.
-
Tu ne pouvais pas le demander plus tôt.
- Heero !
-
Quoi encore ?
-
Rien.
Désabusé
par son manque de tact, Duo ne dit plus rien, trottant derrière son amant et
celle qui lui donnerait sous peu un enfant. Le couple ne l’attendait pas,
marchant à grand pas vers la sortie de la gare. Ne voyaient-ils donc pas toute
cette architecture ? Ces fenêtres de plusieurs mètres de haut, ce toit
voûté et ces galeries des pas perdus si grande qu’on ne devait y retrouver
personne ? Duo était abasourdie par la taille de tout ce qui l’entourait.
A coté de leur gare de départ, une bicoque de 50m², ce lieu faisait office
d’une ville entière !
Finalement
immobile au milieu de nulle part pour profiter de cette vision d’exception, Duo
se sentit très vite tiré par le bras. A l’évidence, ils feraient du tourisme
plus tard. Une fois tout trois dans une calèche, les deux chevaux liés à cette
dernière, ils partirent en direction d’une petite rue escarpée du centre ville.
Quoique la capitale du pays devait bien détenir une bonne centaine de quartiers
commerçant. Scotché d’une fenêtre à l’autre pour voir l’incroyable, Duo fut une
nouvelle fois stoppé dans son mouvement par deux bras lui imposant de rester
assit.
-
Tu veux bien arrêter de te tortiller comme ça Duo.
-
Désolé mais je te rappelle que jusqu’ici la plus grande ville que j’ai connu
reste OZ ! Et à l’image d’ici, ce n’est qu’une suite de petites cabanes.
T’imagine ! Ils ont pavé toutes les rues ! Pas une n’est en terre
battue ! Ca doit coûter une vraie fortune. Et ces réverbères ? Ils
sont vraiment allumés chaque nuit ? Non parce que comment qu’ils dorment
les gens d’ici s’il fait tout le temps jour ? Et les…
-
Duo…
-
Laisse-le Heero. Tu peux bien comprendre ce qu’il vie
non ? Moi aussi j’étais dans tous mes états, le jours
où je suis passée de ma ferme au bordel de San Fransisco !
-
Parce que c’est pareille là-bas ?
-
Oui. Comme dans toutes les grande villes du pays.
Heero ne le lui aurait jamais avoué, mais lui aussi enfant avait été
impressionné par les bulding en construction de la
ville de New-York, situé un peu plus au sud de cet
état. Mais à présent, cela ne lui faisait guère d’effet. Voyager dans tout le
pays, rendait ce genre de détails banals. Même si voir Duo s’en extasier
n’était qu’un voile de fraîcheur apaisant. D’autant plus que tout cela lui
faisait oublier la future visite à ses parents ainsi que sa paternité pas
vraiment désiré.
-
Nous allons où Hilde ?
-
Pas loin de la maison blanche. J’ai trouvé dans le quartier un emplacement rêvé
pour le « Gundam Wings ».
Ca me fait plaisir que vous puissiez le voir avec moi avant que je ne signe son
achat. Je compte vraiment sur votre avis. Non seulement, je le paie avec ton
argent Heero. Mais… le jour venu ce sera un peu
l’héritage que nous laisserons à notre enfant. Alors ce serait bien qu’il te
plaise autant qu’à moi, non ?
-
Hum.
Déçu
qu’on lui rappel cette histoire d’enfant à venir, Heero
observa Duo les yeux fixés à l’une des fenêtres de la calèche. Nul doute qu’il
ignorait volontairement cette partie de la conversation pour ne pas donner le
sentiment de s’imposer. Ne pouvant supporter cette distance plus longtemps, Heero se pencha légèrement sur lui.
Après
un court baiser sur la nuque dégagé de sa natte, il lui murmura la promesse
qu’ils iraient très vite visiter toute la ville rien que tout le deux et ce
aussi longtemps qu’il le voudrait pour voir et visiter tout ce qui lui
plairait. Ne pouvant ignorer cette attention et la douce manière que son compagnon
avait utilisé pour la lui présenter, Duo se tourna suffisamment pour happer les
lèvres qui lui avait tant manqué durant leur voyage. Avec du recul, il les
trouvait bêtes de ne pas avoir su profiter de leur cabine personnelle pour
quelques occupations ludiques.
Heero répondait sans se forcer à l’appel de cette langue venue à sa
rencontre quand un toussotement, les sortit de leur moment d’absence.
-
Je sais que le voyage a été long. Mais tachez de vous tenir encore un peu mes
poussins.
- Hilde venant de ta part, cette remarque est non avenue.
Pour
toute réponse la jeune fille se contenta de tirer la langue avant de reprendre
la parole à destination d’Heero.
-
Vous acceptez toujours de visiter les lieux ou il faut vous trouver un hôtel au
plus vite ?
-
Je n’ai pas pour habitude de changer d’avis.
A
ces paroles, le fiacre s’arrêta devant un établissement aux allures un peu
vieillottes. Impatiente Hilde descendit aussitôt pour
la leur présenter.
- Tadamme !! Alors qu’est-ce que vous en pensez ?
-
Ben… c’est un peu mort là tout de suite.
-
Ca ne le sera plus quand les clients se rueront ici. Mais ce qui est important,
c’est que mon établissement ne soit pas dans une rue trop fréquentée, si je
veux que l’hôtel soit confortable et agréable. Les clients sont plus exigeants
sur le bruit dans les lieux respectables. Sans compter que nous sommes à deux
pas de tous les bureaux gérant la politique du pays. Donc tout près d’une
longue liste de clients importants, au portefeuille bien garni.
-
C’est vrai.
-
Et toi Heero, t’en penses quoi ?
-
Je n’ai rien à dire, Hilde. C’est ton bien, donc à
toi de le choisir.
-
Oui, mais si je vous ai fait venir c’est pour avoir des avis objectifs.
-
Dans ce cas, j’approuve ton choix.
Comme
s’il n’attendait que ces paroles pour arriver, un homme en complet marron
s’approcha, une lourde mallette de cuir souple à la main.
-
Messieurs, Dames ! Vous êtes ces jeunes gens qui souhaitent acheter
l’hôtel ?
-
Hum.
-
Bonjour. Je me présente M. Fnaim [1] pour vous
servir. Je vais vous faire visiter les lieux.
Une
longue et minutieuse visite plus tard et l’homme se rapprocha discrètement d’Heero.
-
Pensez-vous que nous pourrons faire affaire ?
-
Ce n’est pas à moi qu’il faut demander, mais à madame.
-
Oh, je vois. Vous souhaitez avoir l’opinion de votre femme. Une future maman
est toujours de bon conseil !
Excédé,
le japonais mit un terme à toute tentative de rattrapage.
-
La demoiselle ici présente n’est pas mariée avec l’un de nous deux et je vous
conseille d’être un peu plus attentif à ses remarques. Car il se trouve qu’elle
est là, votre seule et unique cliente.
Hilde étant définitivement sûre de son choix, ils allèrent tout aussitôt
chez un notaire pour y signer l’acte de propriété. Au moment d’y apposer sa
signature, elle se retourna une dernière fois vers Heero.
-
Tu es sûr de toi ? Tu ne regretteras pas de m’avoir laisser tous cet
argent.
-
…..
Il
en avait assez de répéter que ce dernier lui appartenait et elle le savait
pertinemment. Pourtant, elle ne le comprenait pas. Duo la sortit de ses doutes
en l’incitant à signer.
-
Vas-y.
La
signature séchée, ils repartirent avec l’acte de propriété en main.
-
Toutes mes félicitations Hilde, te voilà propriétaire
à présent.
-
Merci. Mais je suis désolée de vous avoir retenu aussi longtemps.
-
On va déjeuner ensemble et te raccompagner à ton hôtel, histoire que tu te
reposes enfin.
-
Mais….
Duo
lui fit signe de ne rien ajouter. Même si ce n’était pas un comportement à
encourager, il savait pertinemment qu’Heero
souhaitait reculer le moment de sa première rencontre avec ses parents.
-
Ca marche pour le déjeuner. Mais après ramenez-moi au Gundam.
J’ai déjà prévu que des personnes viennent y faire les travaux.
- Hilde !
-
Promis juré, je les reçois et après, je rentre dormir jusqu’à demain matin.
-
hum…
N’ayant
guère le choix, ils acceptèrent et déjeunèrent dans un petit restaurant de la
ville avant de laisser Hilde, comme promis devant sa
nouvelle possession, les yeux brillants d’excitation à l’idée de ce qu’elle
allait en faire.
Remontés
dans le fiacre, Duo s’assit aux cotés de son amant pour lui prendre la main
dans un geste de soutien. Heero ne lui dit pas un mot
de tout le voyage, serrant juste un peu plus fort cette main réconfortante à
mesure qu’ils approchaient de l’adresse indiquée des mois auparavant sur une
lettre aujourd’hui fatiguée d’avoir été trop lue. La voiture arrêtée, ils
descendirent pour découvrirent enfin la demeure où les parents d’Heero avaient élu domicile des années plus tôt dans
l’espoir de retrouver un jour leur fils.
Après
avoir détaché Wings et Death
bien patients depuis leur arrivée en ville, Heero et
Duo se présentèrent devant un large portail. Au loin, à la suite d’un petit
chemin, se trouvait une grande demeure à colonnades. Face à elle, Heero ne sonnait toujours pas. Il pouvait bien l’avouer, il
n’avait pas le courage d’affronter ces gens. Ils étaient ses parents, mais
avant tout des étrangers à qui il devrait rendre des comptes sur sa vie passée.
Une vie des plus tumultueuses dont il n’était pas fier. Il allait même
envisager de faire demi-tour quand il aperçu la silhouette d’une femme marcher
doucement dans les jardins, un sourire angélique sur le visage. Elle était si
belle qu’Heero en oublia la suite de ses pensées
confuses. Comme un automate, ignorant l’arrivé empressé d’un service d’ordre
stoppé avec force par un autre homme, il ouvrit le portail. Alors tout
naturellement il se dirigea vers cette icône qui ne l’avait, elle, toujours pas
vu.
Touché
par cette scène, Duo fit un signe de bonjour, à l’homme ayant évité tout
esclandre. A son visage, similaire à la photo, il ne faisait aucun doute qu’il
s’agissait du père d’Heero. Le sénateur Noventa, le candidat désigné vainqueur à la très prochaine
élection du président des Etats-Unis d’Amériques. Mais aussi un défenseur émérite
de l’installation d’une paix durable dans chaque état du pays.
A
suivre.
[1] Par manque d’inspiration,
vous reconnaîtrez en ce joli nom, l’enseigne d’une agence immobilière actuelle
;p
Un
chapitre court qui se sera fait attendu. Je m’en excuse u_u.
Les suivants ne devraient pas être plus gros (bien au contraire) ni arriver
plus vite. J’ai vraiment du mal avec cette histoire. Un peu à cause d’un
millier d’autres choses à penser et à vouloir écrire -__-. Tout ça pour dire
que le mieux reste peut-être encore d’attendre qu’elle soit terminée avant de
la lire ^_^’’ (Raison pour laquelle, j’ose pas la publier sur fanfiction tant que je ne suis pas sur de pouvoir fournir
la suite dans des délais raisonnables. ^_^’’)
mimi yuy