Auteur : mimimuffins@yahoo.fr 

Origine : Gundam Wings

Genre : yaoi

Couples : Classique : 2x1, 3x4, 5xS

 

 

texte en italique  = les souvenirs pénibles du ou des  protagonistes ^^

 

 

 

 

Partie III : Résurrection

 

 

 

 

Chap 7 : Le passage [1]

 

A peine étaient-ils rentrés dans la grande maison appartenant à Duo que ce dernier entraînait son ami dans la salle de bain attenante à sa chambre. Depuis leur départ du port, Heero n’avait plus dit un mot, se laissant guider tel un enfant, par la main liée à la sienne. Une fois dans la petite salle carrelée de blanc, Duo se permit de laisser glisser ses doigts dans les mèches rebelles avant de briser le silence qu’il jugeait pourtant paisible.

 

- Prend ton temps surtout. Je vais nous préparer quelque chose à manger en attendant.

 

Abandonnant à contre cœur le japonais, Duo se pressa de redescendre dans la cuisine y mettre à chauffer un plat de lasagne qu’il avait dans son congélateur. Ce n’était pas de la grande cuisine. Mais cela les nourrirait convenablement tout en lui permettant de prendre lui aussi une douche rapide. Le soleil était encore haut mais il supposait qu’après tout ce qui venait d’arriver, Heero désirerait dormir tôt pour faire enfin le point sur les derniers évènements.

 

*-*-*-*-*-*

 

Heero était perdu.

 

Il n’était pas sur que rester auprès de Duo soit la bonne solution. Encore une fois, une personne qui méritait de vivre venait de mourir par sa faute. Mais pourquoi Lee s’était-elle seulement mise entre Scorpion et lui.

 

Pourquoi était-il responsable de tant de souffrance ?

 

Relâchant une partie de sa tension sous l’eau brûlante, le soldat n’existait plus. Il était définitivement mort quelques heures plus-tôt. Mort suite à la confirmation que son seul espoir de fuir enfin cette vie qu’il ne supportait plus venait de disparaître à jamais. Comment ferait-il à présent ?

 

Ayant totalement perdu la notion du temps, Heero ne savait plus s’il y était resté durant quelques minutes ou une heure entière sous la douche. Alors, il en sortit. Déposant ses pieds sur le tapis en éponge présent devant la baignoire, il aperçu au sol ses vêtements ensanglantés. Il n’avait vraiment aucune envie de les enfiler à nouveau. N’ayant guère d’autre le choix, il se contenta donc de nouer une serviette autour de sa taille. Avec de la chance, Duo serait suffisamment gentil pour lui prêter de quoi se changer pour qu’il puisse rentrer. 

 

Au bruit d’un coup de tonnerre, Heero se dirigea vers la grande fenêtre restée ouverte. A cet instant, il se rappela qu’il n’avait plus nul part où se rendre. C’était pour cette raison que Duo lui avait proposé de resté ici. Cette pièce serait-elle alors sa chambre ? Ou Duo, poussée par l’habitude, l’avait-il conduit dans la sienne sans même en prendre conscience ? De par la situation de la pièce, placée juste au-dessus de l’entrée et sa décoration, Heero supposa qu’elle appartenait bien au natté. Observant la vue magnifique donnant sur le jardin, il aperçu Wings y batifoler joyeusement en courant après un chat malgré la pluie qui tombait à présent fortement. Ce chien était vraiment adorable. A son arrivée, il n’avait semblé en rien surpris par sa présence, lui faisant même comprendre qu’il appréciait sa venue.

 

Qu’allait-il faire à présent ?

 

Resté aux cotés de Duo comme il le lui avait demandé ou repartir dans sa quête d’autodestruction ?

 

La seule réponse qu’il avait à cet instant était une fatigue morale et physique qui n’avait cessé de s’accumuler durant l’année passée.

 

Epuisé, les épaules tendues et le dos douloureux, le jeune homme s’assit finalement sur le grand lit présent au centre de la pièce. Se laissant aller sur le dos, il fut alors prit d’une douce sensation. Des souvenirs fugaces d’un après-midi de bonheur partagé aux cotés de Duo dans une base désaffectée. Les draps de satin d’un mauve très pale portaient son odeur. Une senteur douce et sucrée. Mélange de miel et de violette. Fermant les yeux, le japonais s’installa un peu plus confortablement. Finalement, il ne désirait vraiment qu’une chose : dormir. Dormir à jamais entouré par cette douceur.

 

A peine eut-il fermé les yeux, qu’un vent venant de l’extérieur fit frissonner sa peau nue. L’orage semblait augmenter de violence. Etait-ce un message du temps qui souhaitait le voir disparaître une bonne fois pour toute ? A peine eut-il cette pensée qu’une étrange sensation de chaleur le recouvrit. Tel un voile fin, une présence l’avait rejoint. Même après les derniers évènements, elle restait à ses cotés.

 

-//-

Adossée à l’un des arbres du jardin royal, Relena délaissa quelques instants son livre pour caresser tout doucement les cheveux de son compagnon qui reposait sur ses genoux. [2] Il pouvait avoir les yeux fermés, elle savait pertinemment qu’il ne dormait plus depuis longtemps.

 

- Heero.

- hum ?

- J’attends toujours ta réponse !

- Relena.

- Pas de Relena qui tienne. Si tu as un tant soit peu d’estime pour nous, tu dois suivre la promesse que tu m’as faite. Je te le rappelle, au besoin qu’il s’agissait de faire ton choix le jour venu.

- Je ne veux pas te rendre malheureuse.

- Je ne le serais que si tu refuses d’accepter tes sentiments à notre égard.

- .. 

- Heero !

 

Soupirant, l’ancien pilote rouvrit enfin les yeux. Il ne dit alors pas un mot mais l’intensité de son regard accompagnée d’un léger mouvement de son visage suffirent à contenter la princesse. Elle venait enfin d’obtenir sa réponse.

 

- Pourquoi ne pas le rejoindre pour le jour de Noël ? [3]

- Tu l’acceptes vraiment ?

- Oui, Heero. Il est temps que tu découvres le vrai bonheur auprès de la personne que tu aimes vraiment.

 

Un vent frais les recouvrit à cet instant. L’automne se terminant, cela signifiait qu’il le reverrait dans moins d’un mois. A cette seule perspective, les lèvres du japonais s’étirèrent en un timide sourire tandis qu’il refermait à nouveau ses paupières.

-//-

 

En quelques secondes, Heero revit alors se succéder les raisons qui l’avaient finalement empêché de rejoindre Duo le jour de Noël. Puis son combat aérien, le soir où il s’était enfin décidé à lui avouer son amour. Après quoi, il y avait eu ces jours entiers de fièvre au fond d’une cale d’un bateau de pêche, les retrouvailles sanglantes avec Duo dans la base désaffectée, la découverte de leur corps respectif et cet amour charnel qui n’avait fait que confirmer le besoin qu’il avait de vivre auprès de son ange. Tous ces moments passés auprès de Duo et qui représentaient l’essence même de sa vie.

 

-//-

- Tu dois me laisser partir.

- Je ne peux pas.

- Tu n’a plus le choix Heero .Le temps est venu.

-//-

 

Pourquoi cette voix qui ne l’avait plus quitté depuis un an, était-elle chaque jour un peu plus cruelle ?

Que lui resterait-il, si elle venait à disparaître elle aussi ?

 

-//-

- Je t’ai aimé jusqu’au bout Heero. Ne l’oublie jamais. Ne m’oublie jamais….

-//-

 

Au souvenir des dernières paroles prononcées par Relena avant qu’elle ne meure de ses mains, Heero sentit comme un effleurement de tout son corps. Après quoi, ce fut comme si le vent avait eu la capacité de déposer pour la défunte un  baiser plus léger que la brise sur ses lèvres closes. Quand tout fut terminé, un sentiment de perte l’imprégna tout entier. Etait-ce réellement la fin ? Allait-il lui aussi devoir suivre ce vent qui entraînait loin de son esprit, l’âme de celle qu’il ne voulait pourtant pas abandonner.

 

*-*-*-*-*-*

 

Après avoir prit une douche rapide et réussit à faire rentrer un Wings plus mouillé que jamais, Duo vérifia que tout était près. Les pâtes enfin chaudes et gratinées, il coupa le four pour aller s’assurer que son invité n’avait eu aucun malaise dans sa salle de bain. Peut-être avait-il pris un bain et s’y était-il endormit ? Espérant que sa longue absence s’explique ainsi, Duo entra sans un bruit dans sa chambre pour y constater l’inattendu. Heero s’était tout simplement endormit sur son lit. Un spectacle absolument adorable auquel il n’osait plus rêver depuis des mois. Comme il le pensait la fatigue et la tension des derniers jours avaient finalement eu raison de la résistance du soldat. L’air frais provenant de la fenêtre ne lui semblant pas une bonne idée, Duo referma cette dernière avant de s’approcher du lit. Assit aux cotés de l’être aimé, le natté ne put alors pas résister à la tentation d’effleurer les lèvres closes de ses doigts. Il regretta aussitôt son geste quand il vit des yeux paniqués s’ouvrirent brusquement pour le fixer avec angoisse. Une réaction excessive représentative de l’état de stress du garçon

 

- Ce n’est que moi Hee-chan.

- Duo ?

- Excuses-moi, je ne voulais pas te réveiller.

 

Déstabilisé par le rêve étrange qu’il venait de vivre, Heero se sentit un peu plus perdu qu’à l’habitude. Reprenant alors seulement conscience du lieu où il se trouvait, il se releva pour rester assis face à Duo.

 

- Ne t’excuse pas. Je ne sais pas ce qui m’a pris de m’allonger là.

 

Attendrit par la gêne qui habitait à présent Heero, Duo laissa l’une de ses mains s’égarer sur son visage.

 

- Tu es exténué Heero. C’est normal que tu te reposes enfin un peu. Tu es ici chez toi alors tu peux y dormir où et quand tu veux.

- Ce n’est pas une raison pour prendre d’assaut ta chambre.

- Et pourquoi pas ?

- Ca ne se fait pas.

- Si tu t’y sens si bien mais que tu ne veux pas me l’enlever, je ne suis pas contre l’idée de la partager.

 

A cette remarque, Heero se permit un léger sourire emprunt d’une tristesse sans fond. Duo ne changerait décidément jamais. Il aurait tant aimé croire que cette phrase avait pu être dite volontairement et non, suite à cette habitude qu’il avait toujours eu de répondre par des allusions douteuses. Ne voulant pas trop espérer, Heero laissa pourtant à son tour, les doigts de sa main droite glisser sur les lèvres douces de l’américain. Le simple fait de les frôler lui donnait des frissons. Il était si proche et pourtant encore si loin de lui.

 

- Encore faudrait-il que tu me pardonnes un jour pour que cela soit envisageable.

- Te pardonner ?

 

Duo ne comprenait pas. Qu’avait-il à se faire pardonner ?

 

Il réfléchissait rapidement en embrassant inconsciemment les doigts posés sur ses lèvres quand il comprit que pour Heero le temps s’était définitivement suspendu le jour de la mort de Relena. Pour le soldat, tous ses amis, lui y comprit, l’avait abandonné sur terre pour rejoindre et tenter de sauver ceux auxquels ils tenaient tous le plus dans leurs colonies respectives. Pour le piège consacré à Heero, Trente-et-un avait réussi l’exploit de réunir l’ensemble des pilotes et Relena sur L1. Il avait donc finalement fallu que ce soit un ennemi qui leur prouve à tous que le soldat parfait n’avait jamais eu qu’eux cinq pour toute famille. Une famille qui l’avait violemment rejeté quelques jours plus tôt pour des raisons qu’il trouvait aujourd’hui plus que jamais des plus futiles.

 

- Si tu savais comme je regrette tout ce qui s’est passé avant notre séparation. J’étais trop fier pour te l’avouer, il y a un an mais tu n’as jamais rien eu à te faire pardonner Heero.

- Alors tu ne m‘en veux plus ? De mon silence sur ma survie ? De ma demande de mentir aux autres ? De mon meurt…

 

Duo ne le laissa pas finir. Jamais, il ne voulait l’entendre à nouveau parler de meurtre au sujet de Relena. Dieu qu’il l’avait fait souffrir sans l’avoir vraiment voulu. Ne pouvant pas revenir en arrière, Duo jugea qu’il était temps de ne plus rien garder pour lui. Heero avait besoin qu’on soit honnête et clair avec lui. Alors il lui avouerait tout sans plus tourner autour du moindre sujet pendant des heures.

 

- Nous avions tous nos torts. Tu es loin d’avoir toutes les responsabilités dans ce qui s’est passé, il y a un an. Et puis, tu comptes beaucoup trop pour nous tous pour que l’on puisse te reprocher quoique ce soit. Tu sais bien que nos amis tiennent énormément à toi.

- Et toi ?

- Moi ?

- hai.

- Moi, je t’ai aimé depuis le premier jour et t’aimerais jusqu’à mon dernier souffle. N’en doute jamais Heero. Je sais que nous nous sommes fais du mal par nos silences. Mais cela n’arrivera plus. Je ne veux plus te laisser m’échapper. Tant que je n’aurais pas la preuve que ton bonheur se trouve dans les bras d’un autre, je resterais près de toi. La seule inconnue ici est de savoir ce que toi tu ressens encore pour moi.

- Mes sentiments n’ont jamais changé.

 

Prenant soudainement conscience de ce qui venait d’être dit, Heero sentit son cœur battre à une vitesse folle. Il avait si peur. Comment pouvait-il seulement accepter de vivre enfin heureux auprès de l’être aimé après tout le mal que ses mains avaient fais autour de lui ?

 

- Mais je ne peux pas Duo.

- Tu ne peux pas quoi ?

- Accepter ton amour.

- Pourquoi Hee-chan ? Je ne te ferais jamais de mal. Je te le promets. Je serais prêt à m’effacer, si tu trouves un jour une personne que tu aimerais plus que moi. Mais avant que cela n’arrive, laisses moi cette chance. Je t’en pris, laisse nous cette chance.

- Tu ne comprends pas. C’est avec toi que j’aimerais rester. Mais…

- Mais… ?

- Comment ? Comment pourrais-je obtenir une quelconque rédemption si je trouve le bonheur dont elles n’ont pas eu droit ?

 

Saisissant enfin où se situait le cœur du problème, ce qui rongeait depuis la mort de Relena le cœur du soldat, Duo chercha quelques secondes ses mots. Il ne devait surtout pas parler à la légère.

 

- Je sais répondre à cette question Heero.

 

Ne pouvant ignorer la lueur d’intérêt ayant subitement éclairé les yeux cobalts, le natté ne le fit pas plus attendre.

 

- Tu confonds tous Hee-chan. Vivre reclus et malheureux le reste de ta vie ne t’assura en rien leur pardon.

- Alors que dois-je faire ?

- Tu ne dois pas rendre leurs sacrifices inutiles. Et pour cela la plus grande difficulté qui s’opposera à toi sera de réussir à vivre une vie heureuse. Contrairement à ce que tu sembles croire, c’est en trouvant le bonheur dont la mort les a privées que tu respecteras leurs âmes.

- Mais…

- Chut. Ecoute-moi avant de me contredire. Relena et Lenny souhaitaient te voir vivre, pas survivre et encore moins mourir d’autodestruction. Tu dois respecter leurs espoirs en mémoire de l’amour qu’elles t’ont porté.

- Comment ?

- Si tu acceptes ma présence à tes cotés, je t’aiderais à trouver ce bonheur qui t’es du.

 

Apposant tout doucement ses lèvres sur les yeux humides de son compagnon, Duo n’y résista plus. Il les délaissa pour descendre vers les pommettes saillantes avant de parsemer aussi délicatement qu’un vent léger une multitude de baisers sur l’ensemble de son visage. Il arrivait finalement aux lèvres tant désirées quand il se recula enfin. Il ne voulait en rien imposer sa présence. Heero pouvait l’aimer, cela n’induisait pas forcement qu’il ressentait lui aussi l’envie d’aller plus loin et aussi vite.

 

Pourtant, Duo sentit à cet instant deux mains glisser le long de sa chevelure parfaitement nattée tandis qu’elles le rapprochaient indéniablement des lèvres fuies. Heero quémandait sans aucune ambiguïté un vrai baiser qui se fit tout aussitôt passionné et aimant. Les lèvres se touchaient, leurs langues s’entremêlaient tout doucement mais si profondément, parsemant le palais et les canines incisives avant de revenir aux lèvres rougis pour les mordiller dans un plaisir sans fin.

 

Attisé par ce sentiment de bien-être qu’il n’avait plus connu depuis des années, Heero sa laissa alors tout simplement aller sur le dos, attirant avec lui un américain des plus consentants.

 

Duo parcourait à présent avec convoitise le torse du japonais. Malmenant une zone du cou, léchant et mordillant un téton durcit par un désir qui pulsait dans leurs deux corps. La moindre caresse était immédiatement suivis d’un léger soubresaut de plaisir ou d’un simple soupir. Tout semblait parfait quand Heero ne réagit plus vraiment. Revenant alors vers son visage dans l’espoir de découvrir la raison d’un tel changement d’attitude dans le regard cobalt, Duo eut la surprise de le voir tout simplement endormi d’un sommeil à la fois léger et profond. Car à peine tenta-t-il de s’écarter qu’Heero le prenait par la taille pour le renverser sous son poids. Ainsi blottit dans ses bras, bloquant le moindre de ses mouvements, le soldat ne bougea plus d’un pouce. Il semblait avoir trouvé la position qui lui convenait le mieux.

 

N’ayant aucune envie de le repousser, Duo se contenta de lui enlever souplement la serviette éponge qu’il trouvait trop humide pour être conservé dans le lit, avant de les recouvrir des draps et couvertures. Se félicitant de n’être habillé que d’un simple tee-shirt et caleçon, Duo profita sans regret de ce corps chaud qu’il avait tant espéré avoir à ses cotés, pour fermer à son tour les yeux. Avant de sombrer dans le sommeil, le jeune homme se jura qu’il réussirait à rendre à Heero une âme forte et confiante en elle-même. Quelque soit le temps qu’il lui faudrait pour réaliser son objectif, il trouverait un moyen de le sortir de ce néant qui l’avait doucement dévoré depuis un an.

 

A suivre

 

[1] Bon alors ce chapitre est l’un de mes préférés même s’il est d’une banalité affligeante. S’il se nomme ainsi c‘est en hommage à une chanson que j’aime plus que tout : « Le passage » de Francis Lalanne. Quand j’ai écris ces lignes, les mots de cette chanson étaient inscris dans ma tête. Outre le message d’amour, il y a cette idée de sauver l’être aimé de la mort en l’incitant à reprendre le « passage » qui le ramènera vers la vie (c’est beau sniff  T_T) En tout point ce que Duo souhaite pour son Hee-chan

[2] Là je pense particulièrement à une image ou Heero dort sur les genoux d’une Relena adossée à un arbre. Je ne sais pas si vous voyez de laquelle je parle mais elle est souvent présente dans les sites contenant une galerie sur la série.

[3] Je rappelle que dans Trilogie partie 2, Relena apprend à Duo qu’Heero avait décidé de le rejoindre le jour de Noël et en profiter pour lui avouer qu’il l’aimait. Mais suite à la mort de Zecks, il n’avait finalement pas eu le courage de l’abandonner dans un tel moment. Donc quand Relena dit ‘nous’ et ‘nos sentiments’ elle parle d’elle et de Duo (des fois que personne n’aurait compris lol ^^)

 

Ceci était censé être l’épilogue mais finalement vu sa longueur j’ai improvisé et fait un nouvel épilogue plus dans la taille des précédents ^__^x J’aimais pas l’idée que l’ensemble de cette fic soit soudainement déstructuré (Me demandez pas d’où me vient cet esprit soudainement maniaque ^_^ ;;)

 

mimi yuy