Auteur
: Mimi Yuy
Email
: mimimuffins@yahoo.fr
Origine
: Gundam Wings
Disclamer : G-boys & Co sont pas à moua Y_Y
Genre
: Fin de série
Partie II :
Transition - d'un monde à l'autre.
Chap 8 : Enlèvements.
05-Wufei
Wufei arriva
assez vite sur L5. Les nouvelles navettes de transports réussissaient à présent
à atteindre des vitesses incroyables. Mais la surprise et l’inquiétude furent
de taille à son arrivée. Après avoir cherché sans succès ses deux femmes dans
la maison qui était en leur possession, le jeune homme s’était rendu affolé au
quartier général des Preventers pour tenter d’en
apprendre plus.
Il
était alors à peine entré qu’un bruit assourdissant le rassura aussitôt. Il
s’agissait des pleurs d’un bébé qu’il aurait reconnu entre mille. Courant dans
la direction du tapage, le chinois eut le bonheur de les voir toutes deux
saines et sauves.
Portant
son bébé dans ses bras, Sally tentait sans grands succès de calmer sa fille.
Cette dernière n’avait cessé de lui donner du mal depuis leur arrivée dans la
colonie L5. A croire que l’enfant sentant l’absence de son père, lui reprochait
de l’avoir laissé derrière elles.
-
Calme toi Merian.
Comme
si la petite fille de quelques mois avait enfin compris les prières de sa
maman, Merian cessa brusquement tous ses pleures.
Quoiqu’à présent, elle s’agitait pour se diriger vers son dos. Exténué, Sally
allait lui demander une nouvelle fois de se calmer quand elle sentit des mains lui
enlever son bébé des bras. Ignorant quel soldat avait eu l’audace de poser ses
mains sur son enfant, la colonel se retourna pour se
faire entendre.
-
Ne la touchez……..pas.
Devant
ses yeux, l’incroyable. Wufei tenait leur petite
fille avec tendresse. Dans ses yeux et sur ses lèvres, un sourire et un amour
qui semblait sans aucune limite. Alors comme ça, son époux les avait rejointes
dés la fin de sa mission sur terre. Heureuse de le voir de nouveau à leur
cotés, Sally s’approcha de lui à son tour. Il était temps qu’il pense à lui
dire bonjour à elle aussi.
-
Wufei ?
-
Sally.
Au
sourire qu’il lui rendit à elle aussi, la jeune femme sentit que quelque chose
venait de changer. A son départ, ses yeux étaient emplis d’une tristesse sans
fin pour la perte de leur ami. Comment avait-il pu se remettre aussi vite de la
disparition d’Heero.
-
On peut s’isoler dans ton bureau ? J’ai beaucoup de nouvelles à
t’apprendre.
-
Suis moi.
Sachant n’avoir rien à craindre dans la maison mère des Preventers, Wufei suivit sa compagne sans plus ressentir que la joie de les avoir retrouvé.
04-Quatre
Alors
qu’il approchait de la grande demeure familiale, Quatre prenait douloureusement
conscience qu’il n’y était pas revenu depuis la fin de la guerre. Il n’avait
jamais eu le temps d’abandonner ses responsabilités suffisamment longtemps pour
prendre des vacances et retrouver une famille. Dire qu’il ne les avait pas revu
depuis son départ inattendu pour la guerre lors de l’opération météore. Le plus
étonnant dans tout cela était qu’aucun membre de cette très grande famille ne le
lui avait reproché. A cette constatation, Quatre se demandait comment Trowa avait, lui aussi, pu supporter cette dernière année
sans jamais se plaindre de son manque de présence. Alors qu’il franchissait le
perron du grand palais, le jeune prince arabe se fit la promesse que cette
affaire terminée, il abandonnerait tous. Terminé ce travail prenant et épuisant.
Il devait apprendre à vivre pour lui et pour son couple et non plus pour les
autres. Une volonté égoïste qu’il était temps de mettre en œuvre pour son
propre bonheur.
A
peine avait-il ouvert la porte d’entrée qu’une voix se fit entendre.
-
Quatre !!!!!!!!!!! C’est génial, tu as pu venir !
-
Heu… oui mais… ?
Un
peu perturbé de voir sa plus jeune sœur venir à lui pour lui arracher son sac de
voyage des mains, Quatre n’eut d’autre choix que de la suivre poliment jusque
dans le salon principal. Là attendait un buffet des plus impressionnant.
-
Je… vous attendiez quelqu’un ?
-
Ne fais pas l’innocent Quatre !
-
Quoi ?
-
Quatre !!!!
Une
seconde sœur suivi de quelques autres arriva à cet instant, le prenant chacune
leur tour dans leur bras pour des étreintes fraternelles des plus affectueuses.
Perturbé
de voir ainsi toute sa famille les rejoindre dans le salon, le jeune homme eut
la mauvaise impression que tout le monde semblait l’avoir attendu pour ce matin
même. Comment était-ce possible ? Il n’avait informé personne de sa visite
surprise. Reprenant en main l’avant bras de sa plus jeune sœur, qui n’en restait
pas moins son aîné de 5 ans, Quatre l’attira dans leur immense cuisine.
-
Iria Que se passe-t-il ici ? ¨Pourquoi toute la
famille est-elle réunie ?
-
Mais Quatre. C’est toi qui nous l’as demandé.
-
Quoi !!!!?
-
Nous avons tous reçu un message de ta part il y a de cela plus d’un mois.
Plus
d’un mois. Cela signifiait donc avant le début des attentats ayant eu lieu sur
Terre. Mais bien après l’assassinat de Zecks. Comment
leurs ennemis pouvaient avoir prévu leurs réactions avec tant
d’avance ?
-
Mais pourquoi ?
-
Tu as déjà oublié se que tu voulais nous dire ?
-
Je n’y comprend rien Iria
-
Suis moi.
L’entraînant
jusque dans un bureau, la jeune fille lui présenta une belle lettre.
-
Nous l’avons tous reçu. Tu nous demandes de nous réunir ici à midi très précise
pour nous annoncer une grande nouvelle. Il est 11h30 et je peux t’avouer que
nous sommes tous très impatients de découvrir ce secret que tu vas révéler.
Observant
avec attention la carte, Quatre eut la surprise d’y reconnaître son écriture
soignée. Le responsable de ce message était un faussaire d’exception.
-
Alors c’est quoi cette aussi bonne nouvelle qui nécessite que nous soyons tous
réunis ?
Sortie
de ses pensées Quatre en sursauta presque.
-
hein ???
-
Ok, j’ai compris. Pas la peine de jouer les ignorants. J’attendrais comme tout
le monde.
-
Iria, j’ai peur.
-
C’est si grave que ça ? Si tu veux quitter tes fonctions à la Winner compagnie, il ne faut pas t’en faire. Nous
comprendrons tous.
-
Non ça n’a rien à voir.
-
Oh… Il s’agit donc de ta vie privée c’est cela ?
Rougissant
par un réflexe qu’il maudissait le plus au monde Quatre nia de nouveau de la
tête. Finalement, bien qu’elle ne l’ait pas vu depuis la mort de leur père, sa
soeur savait vraiment bien lire en lui.
-
Alors quoi ?
-
je…
N’ayant
pas vraiment le temps d’entrer dans les détails, Quatre tenta de donner le
maximum d’information en un minimum de temps.
-
Je ne vous ai jamais envoyé ces invitations. En revanche, j’ai reçu un message
annonçant à moi et mes amis que celui ou celle auquel nous tenions le plus
allait mourir prochainement. Je ne savais pas qui était concerné jusqu’ici.
Comprend moi, même si je ne vous ai pas vu pour la plupart depuis plus de deux
ans, je vous aime tous. De ce fait, mon trésor ne serait pas une personne mais
la famille toute entière.
-
Raison pour laquelle on nous a tous fait venir ici même.
-
Oui et c’est pour cela que je tremble de peur Iria.
Réalisant
soudain que les invitations parlaient d’une heure fixe, Quatre se mit à redouter
la présence d’une bombe dans la demeure familiale.
-
Dépêche toi. Nous devons trouver ce qui va se passer avant midi.
Sortant
plus paniqués que jamais de la cuisine les deux jeunes gens décidèrent de
mettre toute la petite famille à contribution. Les affres de la guerre les
avait au moins tous rendus sereins devant leur mort.
*-*-*-*-*-*-*
03-Trowa
Trowa était
rassuré. Un appel de Quatre venait de lui confirmer que sa famille au grand
complet venait bien d’échapper à une mort quasi certaine. A la toute dernière
minute, ils avaient trouvé une bombe de plusieurs kilos, qu’un mobil de leur
collection privée avait réussi à déplacer avant qu’elle n’explose évitant ainsi
le pire. Le résultat n’était plus qu’un jardin ressemblant à un champ de
bataille avec un trou béant d’une centaine de mètre de diamètre.
Mais
l’information essentielle qui inquiétait les deux amants était la simplicité du
piège. Comment une personne préparant son attaque avec un mois d’avance
n’avait-elle pas prévu un acte plus complexe et plus subtil ?
Intrigué
par tout cela, Trowa regardait sa petite sœur dormant
profondément dans son lit.
[Quelques
heures plus tôt.]
Le
jeune homme venait d’arriver au cirque quand son directeur lui fit face.
-
Trowa ! Ca me fait plaisir de te voir. Catherine
à beau dire que tu avais fait une croix sur nous, je sais bien que tu nous
retrouves toujours régulièrement. Si tu la cherches, elle se trouve sous le
chapiteau.
N’attendant
pas d’avantage, Trowa s’y dirigea. Au centre de la
piste, la jeune fille jouait à la perfection de ses couteaux, bien plus habile
que le Shinigami lui-même. Mais à quoi bon avoir un
tel don quand il savait qu’elle n’aurait jamais la capacité de l’utiliser le
moment venu. Artiste et non soldat, elle était bien incapable de donner la mort.
Et même si elle chercherait à se défendre, ses gestes avaient la mauvaise
habitude d’éviter les êtres humains.
-
Tu comptes rester là sans parler encore longtemps ?
Heureux
qu’elle conserve au moins une ouï si fine, Trowa
s’avança enfin jusqu’à elle. Après tout, elle entendrait déjà leurs ennemis
s’approcher le cas échéant.
-
Je suis heureuse de te voir grand frère, même si nous ne nous sommes quitter
qu’il y a quatre jours
Prenant
la jeune femme dans ses bras, Trowa lâcha soudain le
sac qu’il tenait toujours à la main. Un léger hochement de tête de sa sœur lui
confirma alors qu’elle aussi les avait sentit s’approcher. Bien, le combat
débutait donc.
[Fin
du flash back]
Finalement
leurs attaquants n’avaient pas été en mesure de leur faire face. Pour preuve sa
sœur n’avait été que très légèrement blessée au bras. Une simple estafilade. Le
directeur du cirque, l’avait aidé à la changer et lui donner un calmant pour
qu’elle dorme un peu.
Mais
à présent qu’il était à son chevet, le jeune homme avait compris qu’une fois
encore ce n’était pas leurs proches qui étaient réellement visées. Trowa craignait même qu’il ne s’agisse là que d’un vaste
plan monté dans l’unique but de les éloigner les uns des autres. Il ne lui
restait donc plus qu’à attendre l’arrivée de la vraie attaque. Celle qui
mettrait peut-être fin à sa vie. Regardant une fois encore la photo de son ange
blond qu’il portait dans le couvercle d’une montre à gousset offert par Quatre
lors de son dernier anniversaire, Trowa lui fit une
dernière fois ses promesses d’amour. Rien ne lui assurait plus qu’il puisse le
revoir un jour.
*-*-*-*-*-*-*
02-Duo
Duo
se demandait s’il avait bien agit en partant aussi précipitamment du royaume de
Sank. Il craignait que ses peurs l’aient poussé à fuir
en oubliant de faire attention aux détails. Avec leur chance, la lettre de menace
n’était peut-être qu’un piège de plus, voué à les séparer et ainsi minimiser
leur force. Après tout, n’étaient-ils pas invincibles que lorsqu’ils étaient
tous ensembles ?
Heureux
de constater qu’Hilde n’était plus à L2 mais bien à l’autre
bout de la galaxie, saine et sauve dans les bras de celui qui avait prit sa
place dans son cœur, Duo décida qu’il lui fallait retrouver les autres au plus
vite avant qu’une catastrophe n’arrive. Il avait sentit qu’une menace
s’approchait d’eux en rejoignant ses camardes sur Terre. La mort d’Heero aurait pu être cette catastrophe, mais aujourd’hui, il
savait qu’il n’en était rien. Le mal venait de surgir pour les terrasser.
N’attendant
pas d’avantage, l’américain se rendit au plus vite à un poste de
télécommunication inter spatiale pour joindre en premier lui Wufei. Quelques minutes d’attente insoutenable et il avait obtenu
du garçon en personne qu’ils avaient du affronter une attaque en rentrant chez
eux mais qu’à présent tout allait pour le mieux pour eux. Ils avaient alors
décidé d’un commun accord de retourner sur Terre au plus vite. Avec leur
chance, la vraie cible était encore Heero ou Relena.
Quel
idiot il avait été de vouloir le fuir de la sorte. Avec sa blessure, le
japonais ne serait sûrement pas capable de défendre la princesse. Si seulement,
il arrivait lui-même à faire face à ses agresseurs. Regrettant aussi amèrement
les paroles qu’il avait pu lui dire avant son départ, Duo se pressa de rédiger
un message à son ami. Il fallait qu’il lui annonce qu’après réflexion, il
reviendrait à ses cotés. Il l’aimait tant qu’il n’était finalement pas capable
d’attendre plus longtemps.
Alors
qu’il venait d’appeler chacun de ses compagnons, Duo termina donc en écrivant son
mail à Heero. Avec de la chance, le jeune homme
aurait retrouvé son habitude de conserver son portable prêt de lui et d’aller
voir ses messages électroniques. Il aurait bien aimé l’appeler lui aussi mais
il ne s’en sentait pas la force. Ecrire des mots et les prononcer à voix haute
ne nécessitait pas le même courage.
Il
s’apprêtait à appuyer sur la touche « Enter » quand une main se posa
sur son épaule.
Quelques
minutes plus tard sur Terre, un voyant « Email » clignotait soudainement
sur l’écran d’un certain ordinateur portable.
A
suivre.
mimi yuy