Auteur : Mimi Yuy

Email : mimimuffins@yahoo.fr 

Origine : Gundam Wings

Disclamer : G-boys & Co sont pas à moua Y_Y

Genre : Fin de série

Couples : 2+1, 4+3

 

Et hop le deuxième chapitre, histoire de bien mettre à plat cette histoire avant que le suspens ne débute ^_^ !

 

 

 

 

Partie II : Transition - d'un monde à l'autre.

 

 

 

 

Chap 2 : Retrouvailles.

 

 

Comme il l’avait promis à Trowa, Duo alla revoir Quatre dés qu’il le quitta. Il était encore tôt dans l’après midi alors c’est une fois encore à pied qu’il se rendit à la propriété de l’ancien pilote n°04, aujourd’hui ambassadeur de la colonie L4 et propriétaire de la Winner corporation. Véritable petit prince des affaires et propriétaire de 60% des mines de Gundanium, leur ami s’était installé dans un véritable palais arabe au pied d’une mer à l’eau turquoise. Un véritable paradis d’une centaine de chambres auquel il fallait ajouter les multiples salons, salles de réceptions, cuisines et autres salles de bains. Un palace proche du comte des mille et une nuits. Sauf qu’ici le sultan n’avait pas même une nuit à consacrer à sa Shéhérazade !

 

Après avoir patienté près d’une heure dans un petit salon au rez-de-chaussée de l’aile principale, Duo se lassa et décida de prendre les choses en main. Il ne doutait même pas que la femme l’ayant accueilli n’avait toujours pas informé Quatre de sa présence chez lui. Ne pouvant donc faire confiance à personne, le natté se leva pour partir à la recherche du bureau de son ami.

 

Finalement trouver le lieu de repli du chef incontesté de cette demeure n’avait rien eu de compliqué. Il avait suffit à Duo de suivre les multiples assistants transitant dans les couloirs et se dirigeant tous vers le même point : le bureau de leur patron ! Suivant la petite troupe de fourmis, il entra lui aussi dans la grande pièce illuminée par le soleil de cette fin d’après midi avant de se poster devant le bureau en pin massif. Il y resta quelques minutes à observer son ami qui était si occupé au téléphone qu’il n’avait toujours pas remarqué sa présence. Ne pouvant plus attendre, Duo éleva finalement la voix à la plus grande surprise de Quatre et ses assistants qui l’avaient eux aussi ignoré jusque là.

 

- Je peux te parler deux minutes ?

 

Quatre était gêné. Honteux même de ne pas avoir vu Duo entrer chez lui. Mais le pire était qu’après une longue année de séparation, il ne pouvait même pas délaisser son travail pour profiter de son retour auprès d’eux. Jetant un regard sur les piles de dossiers qu’il ne connaissait que trop, Quatre soupira avant d’avouer la vérité à son ami.

 

- Duo, je…. Je ne peux pas te voir tout de suite. Je…

- S’il te plaît Quatre. C’est important.

- Mais…

- Quatre, je t’en pris. Je serais très rapide.

 

Ne pouvant décemment pas rejeter Duo qui venait de si loin, Quatre capitula.

 

- Cinq minutes alors.

- Pas plus, c’est promis.

- Très bien. Dans ce cas, laissez nous.

 

Devant les regards étonnés et contestés des divers assistants, Quatre se sentit dans l’obligation de répéter son ordre.

 

- Ne me faites pas perdre plus de temps alors sortez tous !!!

 

N’ayant guère le choix, la secrétaire partit la première vite suivis du reste de son personnel.

 

- Vas y Duo.

- C’est au sujet de Trowa.

- Trowa ? Il lui est arrivé quelque chose ?

- Pas exactement.

 

Ne pouvant ignorer la lueur d’inquiétude venant d’apparaître sur le visage de son ami, Duo le rassura aussitôt.

 

- Il ne lui ait rien arrivé.

- Dans ce cas, qu’est-ce qui te prend de me faire une peur pareille ?

- Quatre. Tu ne l’as pas vu depuis longtemps, pas vrai ?

- Cela fait trois semaines qu’il est parti. Ca m’a fait mal au début. Mais je comprends qu’il ait voulu voir d’autres horizons.

- …..

- De toute façon, on ne peut pas obliger les gens à vous aimer.

 

Quatre s’abstient d’ajouter que Duo était le mieux placé pour le comprendre. Toutefois, alors qu’il voulait croiser son regard avec l’américain pour le lui sous entendre, il vit ce dernier muet et passablement énervé. Sachant très bien qu’il ne réussissait jamais à tirer quoique ce soit du natté quand il était dans cet état, Quatre perdit sa patience légendaire.

 

- Duo, je n’ai pas que ça à faire. Alors si tu n’as rien d’autre à me dire, on se verra ce soir.

 

Loin d’être prêt à accepter de se faire renvoyer comme l’un de ces vulgaires assistants un peu plus tôt, Duo assit sans aucune gène ses jolies fesses sur des documents d’Etat consciencieusement classés et posés sur le bureau du jeune ambassadeur.

 

- T’as pas pensé une seconde qu’il pouvait se croire rejeté ?

- Comment ça ?

- Quatre, si je ne me trompe pas. Tu dois rester enfermé toutes tes journées ici. Comment crois tu que Trowa interprète ce type de comportement ? Comment penses-tu qu’il puisse s’imaginer que tu tiens encore à lui s’il ne peut même pas t’avoir une heure à lui de temps à autre ?

- Mais ………

 

Quatre ne savait plus quoi dire. Il était fatigué, avait l’esprit embrumé par tout ce travail qu’il lui restait encore à faire. Alors non, il n’avait pas prit la peine de réfléchir à tout cela avec du recul. Pour lui Trowa était parti, lassé de leur vie commune. A aucun moment, il n’avait pu envisager que la raison première de son départ était qu’il s’imagine moins important que son boulot. Cela signifiait qu’il pouvait encore rattraper le coup. Il lui suffisait de rejoindre Trowa et de tout lui expliquer. Malheureusement, il n’avait pas une seule minute de libre pour pouvoir agir ainsi.

 

- Ce n’est pas par choix que je passe mes journées ici Duo. Si je n’avais pas reçu l’ordre des colonies d’organiser ici la cérémonie de signature d’un traité célébrant cette première année de paix, je me serais beaucoup plus préoccupé de ma vie privée.

- Dans ce cas, si je m’occupe d’alléger tes occupations. Tu me promets de prendre le temps ainsi gagné pour aller le rejoindre et tout mettre en oeuvre pour te faire pardonner.

- Si seulement ce que tu dis était possible. Je me précipiterais vers lui pour lui implorer son pardon. Content ?

- J’espérais vraiment que t’allais me dire ça. Ok, prépare toi à le rejoindre dés demain matin.

- Mais comment feras-tu ? Ne crois pas que je te sous-estime mais tu n’es pas apte à me remplacer. Il faut respecter les conventions à la lettre et tu les ignores totalement. Sans compter que je ne sais pas où Trowa est parti.

- Pour ta cérémonie, je promets à l’avance de ne toucher à rien. Pour Trowa, il est tout bêtement au cirque. Il n’a pas chercher à te fausser compagnie, il y attend juste malheureux, le miracle que tu puisses un jour venir l’y retrouver. Alors fais moi confiance et laisse moi faire. Demain je te soulage de tous tes problèmes.

 

Amusé par la façon d’agir de Duo, Quatre n’osa pas le contredire. Ce qu’il lui promettait était une chimère. Bien trop improbable pour qu’il puisse attendre plus longtemps pour reprendre son travail. Alors, bien que cela lui faisait mal de rejeter ainsi son ami, Quatre lui fit comprendre qu’il devait le quitter à présent.

 

- Bon les cinq minutes étant depuis longtemps écoulées, je te dis à demain.

- A demain Duo.

 

La porte était à peine ouverte qu’une nuée d’assistants s’engouffrèrent de nouveau dans le bureau pour y trouver une réponse à leurs multiples questions.

 

*-*-*-*

 

La journée était bien entamée quand il décida de se rendre au palais de Sank. Il voulait retarder au lendemain sa rencontre avec son dernier compagnon d’arme mais le bonheur de Quatre dépendant de lui, il se devait de mettre une fois encore ses sentiments de coté.

 

Alors qu’il patientait là aussi dans un petit salon, Duo repensait à ce jour de noël où il avait appris la mort prématuré de Zecks Merquize. Il ne doutait pas que cette tragédie avait du beaucoup toucher Relena et Heero. Zecks était le frère de la jeune femme tandis qu’Heero avait toujours eu une relation très forte avec le jeune homme. Ce malheur n’avait d’ailleurs du que renforcer le lien qui les unissaient. Alors bien sur, il redoutait la confrontation avec ces deux là sachant pertinemment que le pire n’était qu’à venir. Sans compter que pour son plus grand malheur, c’était la princesse qui était venue à sa rencontre.

 

- Duo !

- Relena.

- Quelle bonne surprise !

 

Après une courte étreinte amicale, ils se firent de nouveau face.

 

- Tu es venu pour les festivités ?

- Pas exactement. Je… j’aurais besoin de ton aide.

- Bien sur. Viens donc dans mon bureau, nous allons en parler.

 

Suivant docilement Relena, Duo pu constater que son lieu de travail ressemblait en tout point à celui de Quatre.

 

*-*-*-*

 

- Tu crois que ce serait possible ?

- Aucun problème Duo.

- Tu es sûre ?

- Bien sur.

- Super. Dans ce cas, on se revoit demain.

- Viens nous chercher à 8h nous seront prêt.

- Ok. Avant de partir, je… Heero n’est pas là ?

- Si, il ne va plus tarder. Il était dehors à régler les nouvelles caméras de surveillance quand tu es arrivé.

 

Sortant du bureau, les deux jeunes gens tombèrent à cet instant devant celui dont il parlait.

 

- Heero !

- Salut Duo.

 

Comment devait-il agir ? Comment devait agir face à celui qu’il aimait mais dont il ne devait rien attendre ?

 

Ignorant tout de ce qu’il devait faire, Duo vit comme dans un rêve, le japonais, ancien soldat parfait, s’approcher doucement de lui pour le serrer doucement mais réellement contre lui. Depuis quand Heero était-il aussi démonstratif ?

 

- Tu en auras mis du temps pour nous revenir.

- Heero.

 

Regardant enfin dans les yeux celui qui fut durant la guerre son meilleur ami, Duo y aperçu du désespoir, de la tristesse et aussi de l’inquiétude. Que lui arrivait-il ?

 

Décidément tous ses compagnons avaient besoin d’aide. Tous semblaient même l’avoir attendu pour que lui leurs viennent en aide. Jolie marque de confiance à son égard. Mais lui ? Qui irait s’inquiéter de son état à lui, de ses états d‘âmes, de son cœur brisé. Lequel d’entre eux allait venir à son secours ?

 

- Sortons Duo.

 

Trop heureux de pouvoir être un peu seul avec le japonais pour leurs retrouvailles suite à une longue année de séparation, Duo acquiesça sans attendre.

 

*-*-*-*

 

Se promenant dans le Parc, les deux hommes finirent par briser ce silence paisible qui caractérisait depuis longtemps leur relation. Eux n’avaient pas besoin de paroles pour se comprendre. Du moins n’en avaient jamais eu besoin jusqu’alors.

 

- Quelque chose ne va pas Heero ?

- Si tout va bien. Nous avons de nouveaux ennemis dont nous ignorons tout jusqu’à leurs motivations, la moitié de nos sympathisants sont dispersés au quatre coins du monde et je ne cesse de la tuer.

- Pour les deux premières étapes, j’arrive à te suivre. Mais je planche sur la troisième. Qui as-tu encore tué ces derniers jours.

- Relena.

- Oh là ! Je viens de perdre les liaisons synaptiques de mes neurones ou tu viens bien de me dire que tu as tué Relena. La Relena qui se déchaîne comme une bien heureuse en politique depuis plus d’un an. Celle que je ne cesse de voir chaque jour aux informations ?

- Dans mes rêves, triple idiot.

- Ce n’était pas si logique. Avec toi, faut s’attendre à tout. Bon et ben quoi ? On a tous rêvé un jour ou l’autre de la tuer non ? [1] Tu es même celui qui as tenté l’expérience dans la réalité que je sache alors où est le problème ?

 

Heero s’arrêta de marcher pour regarder ses mains. Dans son dernier cauchemar, elles étaient ensanglantées du sang de la jeune femme.

 

Voyant son attitude totalement perdue, Duo redevint le plus sérieux du monde

 

- Ca à l’air de vraiment te poser un problème.

- C’est ……

- C’est ?

 

Détachant finalement son regard de ses mains, Heero observa enfin Duo de longues secondes. Comment pouvait-il lui expliquer sans que ses paroles ne soient mal interprétées ?

 

- Je vais la tuer Duo. J’en suis sûr. Un jour ou l’autre, je serais responsable de sa mort.

- C’est ton angoisse qui prend forme dans tes rêves Heero. Ce n’est que la peur de la perdre que tu transformes en assassinat. Cela n’a rien à voir avec un quelconque présage.

- Ce n’est pas ce que tu me disais il y a un an.

 

Duo comprit très bien qu’Heero ne l’avait pas cru. Il venait de mentir et de se faire prendre en même temps.

 

- Tu sais bien qu’il n’y a que moi qui crois en ce genre de chose. Ne vas pas me dire que tu commences à porter de l’intérêt à mes croyances. 

- Ne t’inquiètes pas pour moi, je suis le dernier à avoir besoin de ton aide.

- Oh et qui est celui dont je devrais m’occuper en priorité alors ?

- Celui d’entre nous qui n’a jamais cessé de nous préparer à notre réhabilitation à la vie civile. Toi.

 

N’aimant pas la tournure de leur conversation, Duo en avala difficilement sa salive.

 

- Pourquoi veux-tu que je n’aille pas bien ?

 

Non dupe, le japonais lui fit signe de se s’assoire à ses cotés sur un petit banc en bois.

 

- Fait moi plaisir et invente si besoin est. J’ai besoin de me sentir utile là !

 

C’était une tactique comme une autre pour l’obliger à jouer le jeu des confidences et pour une fois Duo eu envie de faire semblant lui aussi. Oui pour une fois, il avait envie d’écouter son cœur épleuré et de se confier une bonne fois pour toute à celui qui tenait tant pour lui. Alors sans trop chercher ses mots, l’américain, avoua qu’il portait bon nombre de sentiments pour une personne qui lui était cher mais que par manque de courage et d’occasion, il ne le lui avait jamais avoué avant qu’elle ne parte avec un autre.

 

Alors que Relena était sorti à son tour dans les jardins pour venir à leur rencontre, Heero se leva pour écourter leur conversation des plus privées. Debout devant Duo, il stoppa son mouvement à un mètre du banc.

 

- Je sais que cela ne guérira pas ta peine Duo. Mais sache que la personne dont tu me parles n’a jamais ignorée tes sentiments, allant jusqu’à les partager dans une certaine mesure. Elle n’a jamais voulu te faire souffrir en ne répondant pas à tes attentes. Elle sait aussi qu’il n’existe qu’une solution pour que cette douleur te quitte. Malheureusement, le choix qu’elle devrait faire pour y mettre fin, lui fait peur, comme elle n’a jamais eu peur. Il y a quelques mois, j’ai fais une promesse Duo et je la respecterais jusqu’à son terme. Alors de tout mon cœur, je te demande de me pardonner et…et de m’attendre si tu en as encore la force.

 

Sur ces mots, Heero courra rejoindre Relena. Il ne pouvait décemment plus lui faire face après sa toute dernière révélation.

 

Abandonné, seul sur son banc au milieu du grand Parc, Duo garda longtemps ses yeux grands ouverts de stupeur. Ce que venait de lui dire Heero était de taille. Une partie même de ce qu’il attendait de lui depuis si longtemps. Il aurait donc pu en ressentir un soulagement. Oui, un soulagement immense, si seulement, Heero n’avait pas fuis juste après pour la rejoindre « Elle ».

 

- En attendant, tu me quittes encore une fois pour ta princesse.

 

Soupirant de douleur, Duo se releva péniblement pour rejoindre à son tour le palais royal. Aucune chance qu’il reste avec eux pour le dîner. Sa douleur, il ne pourrait l’oublier en partie qu’en partageant le repas de la seule famille de sa connaissance à être restée unie et heureuse. C’est donc sans plus attendre qu’il décida de rejoindre Wufei, Sally et leur petite fille à peine âgée de trois mois.

 

*-*-*-*

 

Comme promis à Quatre la veille, Duo sonna le lendemain matin à 9h précise à sa porte en compagnie de…….  Heero ? Quatre venant à leur rencontre n’était pas très convaincu par les talents de l’ex-soldat parfais en matière de diplomatie. Leur ouvrant toutefois sa porte en personne, il accueillit ses deux amis avec le sourire. Ce qui ne l’empêcha pas de douter d’eux.

 

- Heu excusez moi mais …..  C’est Heero la solution à tous mes problèmes ?

- Hum ?????

 

Quatre ravala sa salive. Il n’était pas question de vexer le japonais si effectivement, il pouvait lui laisser un peu de temps pour rejoindre Trowa.

 

- Qu’est-ce tu vas t’imaginer ! Ce mec est bon à rien.

 

Une tape à l’arrière du crane du natté, pour toute réponse de la part du « bon à rien » et la conversation reprit comme si elle n’avait pas été interrompue.

 

- Ok, ce n’était pas la question. La personne que je t’ai promise arrive, elle est juste …. Heu…. comment dire ?

- Elle s’occupe des bagages Duo.

- Bagages ??????????

 

Soudain, une nuée d’homme de services arrivèrent dans l’entrée chargés de valises à la plus grande surprise de Quatre.

 

- Mais qu’est-ce que ?

- Ben comme va y en avoir pour une semaine, sans compter le soir même de ta réception. J’ai pensé qu’il serait plus simple que l’on vienne tous s’installer ici. Après tout, vu la taille de ta demeure, je pense qu’on ne sera pas trop à l’étroit.

- Oui, bien sur Duo mais à qui sont toutes ces affaires ?

 

Ses compagnons ne semblant pas pressés de lui répondre, Quatre finit par obtenir ses explications en voyant une troisième personne venir les rejoindre. 

 

- Relena ! Comment n’ai-je pas pensé à toi en voyant arriver Heero ?

- Quatre, je suis heureuse de pouvoir t’être utile. Duo m’a expliqué que tu avais besoin de quelqu’un pouvant s’occuper de tes affaires diplomatiques ne nécessitant pas particulièrement ta personne.

- Heu oui, mais je …..

- Pas d’hésitation Quatre, je vais t’aider, tu vas voir !

 

Sans laisser le temps au jeune blond de réagir, Relena lui prit alors le bras pour se rendre avec lui dans son bureau. En quelques minutes et sous les yeux ébahis des trois garçons, la jeune ministre des affaires étrangères prit en main tout ce qui devait être réalisé dans la journée. Satisfaite de leur très courte passation de pouvoir, elle n’en attendit pas plus longtemps pour appeler au renfort les assistants et secrétaires. Tant et si bien qu’en moins d’une demi-heure elle gérait tel un chef d’orchestre tout ce beau monde à la baguette.

 

- Bien, je regroupe tout ce qui ne concerne que ta fonction et je t’en parlerais chaque fin d’après midi. Pour le reste, je me charge de tout !

- Tu es sûre Relena ? Je suis tout de même gêné que tu viennes ainsi m’aider.

- Ca fait plus de deux ans que je me charge de ce genre de chose. Alors, crois moi, je m’en sortirais très bien.

- Oui mais tes obligations ?

- Pas de problème. Ils savent où me joindre en cas de problème.

- Dans ce cas, je te remercie. Vraiment.

 

Un sourire pour toute réponse et la jeune femme décida de booster un peu plus les collaborateurs qu’elle jugeait un peu trop lents.

 

Laissant la jeune princesse à ce qu’elle savait le mieux faire au monde, les trois anciens pilotes redescendirent au rez-de-chaussée. L’un d’eux n’avait plus d’excuse pour ne pas se rendre au plus vite dans une certaine roulotte de leur connaissance.

 

- Encore un peu et on croirait que notre Miss organise une campagne de guerre.

- Ce n’est pas si différent.

- Si tu le dis Hee-chan !

 

Trop heureux de la tournure des événements, Quatre ignora totalement ses amis pour enfiler son manteau.

 

- J’y vais. Encore merci Duo, Trowa et moi te devrons un fier service.

- Je sais. Aller Zou, ne le fait pas plus attendre !!

 

Le petit blond parti, Duo se tourna vers l’éternel silencieux.

 

- J’espère que ça va suffire.

- J’en suis sûr Duo.

 

Alors qu’ils voyaient à cet instant Relena redescendre elle aussi pour préparer les cuisinières et autre personnel de maison à l’arrivée imminente d’un grand nombre de diplomates dans la demeure, ce fut son compagnon officiel qui décida qu’ils n’avaient plus leur place ici.

 

- Tu ne m’as pas dit hier si tu étais ici en vacance ou pour un séjour plus prolongé.

- Je…… ma relation avec Hilde ne s’étant pas bien terminée, je n’ai pas très envie de rentrer à la maison. Alors je crois que je vais accepter l’offre de Wufei qui était de m’accueillir durant le mois des fêtes pour la paix. Après ça, je ne sais pas encore ce que je ferais.

- Tu m’accompagnes au centre de commandement de la sécurité ?

- Tu ne restes pas avec Relena ?

- Pourquoi faire ? La maison de Quatre est de loin la plus sûre de tout le royaume avec la présence massive de ses Manganiacs. Ce n’est pas pour rien que Quatre s’est vu confier le gala d’ouverture.

- De quoi tu t’occupes alors ?

- De la sécurité des autres festivités. Wufei m’a engagé en temps que conseiller extérieur.

- Je vois.

 

Se dirigeant vers la porte de sortie, Heero s’arrêta de nouveau.

 

- Alors tu viens ?

- Yes men !

 

Sortit de sa rêverie, l’américain suivit le japonais. Après tout, peut-être pourrait-il se rendre utile durant son séjour.

 

 

A suivre

mimi yuy

 

Aillez, j’ai fini la présentation. Alors au chapitre suivant …tadammmmm plein de surprise dans le genre pas bonne du tout pour nos G-boys ^__^

A bientôt tout le monde !