Auteur : Mimi Yuy

Email : mimimuffins@yahoo.fr

Origine : Gundam Wings

Genre : Torture d'Heero

Couples : Indéniablement 2+1

 

 

Souffrance.

 

 

Chap 3 : Le Calme avant la Tempête.

 

Deux jours après le réveil d'Heero, Duo arriva comme une fleur dans la chambre du grand malade.

 

Duo – Hello, Hello !!

 

A sa grande surprise, le dit malade était assis sur le bord du lit, prêt à se lever. Tandis que Sally debout face à son patient, lui tendait ce qui ressemblait sans aucun doute possible à une béquille.

 

Sally – Tient. Je crois qu’il est plus raisonnable que tu l’utilises pendant quelques jours pour soulager ta jambe.

 

Heero la prit et l’utilisa pour prendre appui sur le sol et se redresser.

 

Duo – Tu crois que c’est bien raisonnable, d’aller courir dans ton état ?

Sally – Duo, je comprend ton opinion. Mais plus vite il recommencera à marcher et plus vite il retrouvera toutes ses capacités.

Heero – De toute façon, on ne te demande pas ton avis.

Duo – Je m’en serrais douté.

 

Le japonais tenta alors de faire quelques pas sous le regard inquiet des deux témoins, prêts tout deux à bondir pour le rattraper. Mais malgré une petite défaillance, durant laquelle aucun ne se risqua d’intervenir, il tint bon.

 

Heero – C’est bon Sally.

Sally – Duo, je préférerais que tu l’accompagne.

Heero – Je n’ai pas besoin d’une baby-sitter.

 

La jeune femme ignora royalement son refus, lorsqu'elle donna ses recommandations au futur garde malade.

 

Sally –Nous avons un contrat. Il va où il le souhaite, mais il est de retour dans 3 heures. Je compte sur toi pour me le ramener à la moindre alerte.

Duo – Tu peux me faire confiance.

 

Voir Duo prendre cette mission le plus sérieusement du monde, aurait pu le faire sourire, si seulement son conditionnement ne l'en empêchait pas. Et puis, il pouvait bien se l'avouer à lui même, cela lui faisait plaisir d’avoir une bonne excuse pour rester en sa compagnie.

 

Les deux pilotes marchèrent donc doucement jusqu’à la base, Heero écoutant Duo énumérer les derniers commérages.

 

//

A leur arrivée, Quatre vint à leur rencontre, pour les accompagner jusqu’au parc entourant les bâtiments. Le trajet restant assez long pour un convalescent, Duo remarqua alors des signes de faiblesse dans les jambes d’Heero. Mais ne voulant pas le lui faire remarquer, ce dernier rusa.

 

Duo – Quelle chaleur ! Vous devriez vous asseoir ici le temps que j’aille chercher des boissons fraîches.

Quatre – Merci.

 

Heero n'était pas dupe. Et le jeu des plus théâtrales de l'américain ne permettait pas de cacher les volontés de ce dernier. Pourtant, il devait bien l'avouer, une minute de plus debout et il s'écroulait. Ce fut donc en bon patient qu'il écouta la voix de la raison et qu'il s'assit au cotés de Quatre. Et puis, la désertion du Shinigami l'arrangeait, il avait besoin de parler à l'empathe seul à seul.

 

 

Heero – Pourquoi est-il ainsi avec moi depuis deux jours ?

 

Quatre a qui, il n’est jamais nécessaire de tout expliquer, puisqu’il sait toujours de quoi on parle ^_^;; se fit un plaisir de résoudre ce qui semblait être un véritable mystère à Heero.

 

Quatre – Il se sent coupable, de ce qui t’est arrivé.

Heero – Je ne comprend pas comment il peut se sentir responsable, alors qu’il ne faisait pas partie de la mission.

Quatre – C’est justement parce qu’il n’était pas là. Il pense qu’ensemble, tu n’aurais pas eu besoin de te faire prendre et que dans le cas contraire, il aurait pu te sortir de là beaucoup plus tôt.

Heero – C’était un choix personnel.

Quatre – Tu dois comprendre qu’il tient beaucoup à toi et qu’il s’en veut de ne pas avoir été là quand tu en avais besoin.

 

Ils regardèrent alors l'objet de leur discussion revenir accompagné des deux autres pilotes, en grande discussion avec Wufei, enfin si on pouvait appeler cela une discussion.

 

S'imaginant ce qu'il aurait pu ressentir si leur rôles avaient été inversé, Heero comprit enfin les paroles de Quatre.

 

Heero – Je commence à comprendre, merci.

 

Ne pouvant se retenir, Quatre lui rendit alors un de ses plus beaux sourires, sachant pertinemment que le soldat parfait avait une sainte horreur de ces démonstrations de sentiments.

 

Heero –  Je vais finir par vomir à tous vous voir me sourire de la sorte.

 

Arrivant au même moment, Wufei répondit à sa remarque, fixant par la même d'un regard meurtrier les pitreries de Duo.

 

Wufei – Si ça peut te rassurer, tu n’en auras pas de ma part.

 

Suite à une longue discussion, les trois pilotes venu voir Heero repartirent à leurs occupations tandis que Duo se rendait compte que la lumière du jour était tombée depuis un bon moment.

 

Duo – Arff !!!!!  Je vais me faire tuer pas Sally. Ca fait plus d’une heure que tu devrais être rentré. Je vais chercher une voiture.

Heero – Inutile, je préfère rentrer à pied.

Duo – T'es sur de ne pas être trop fatigué pour ça ?

Heero – Oui.

Duo – Comme tu voudras.

 

Ayant encore en mémoire la crise dont il avait été témoin dans la base ennemie, Duo ne voulu pas le contredire. Après tout, il restait à ses cotés, prêt à agir au moindre malaise. Ils marchèrent donc un long moment sans dire un mot quand Heero, loin de ses habitudes, rompit le silence.

 

Heero – Duo, j’aimerais que tu cesses de me prendre pour un objet fragile.

 

Tout autant surprit de l’entendre parler que du contenu même de ses paroles, ce dernier ne put s'empêcher de stopper net tous mouvements.

 

Duo – Hein ?!

Heero – Je te suis reconnaissant de te faire du soucis pour moi et plus encore d’être venu me porter secours. Mais tu dois comprendre qu’il n’y a rien d’exceptionnel à ce qu’un soldat soit blessé ou fait prisonnier au cours d’une mission.

Duo – Je n’y peux rien. Tu me fais l’effet d’un animal sauvage que l’on retrouve blessé sur le bord des routes.

Heero – …

Duo – Je me sens responsable de ce qui t’arrive.

Heero – C’est-ce que Quatre m’a dit.

Duo – Et t’en pense quoi ?

Heero – Les rôles seraient inversés, il est possible que je réagirais de la même manière, bien que cela ne soit d’aucune utilité. En attendant, si ça peut t’aider à ne plus te sentir coupable, rappel toi que sans toi, je ne serais même plus en vie.

 

Sur ces mots, Heero reprit sa marche lente et régulière, tandis que ses paroles réchauffaient le cœur de son compagnon. De tels aveux de la part d’une personne qui ne parle absolument jamais d’elle ou de ses sentiments avaient quelque chose de magique.

 

//

Ils arrivèrent enfin à la propriété et montèrent jusqu’à la chambre d'Heero quand une douleur dans la poitrine de celui-ci lui fit perdre tous ses moyens. La canne échappée de ses mains avant qu’il n’atteigne le lit, se fut Duo qui le rattrapa avant sa chute sur le sol.

 

Duo – Ca va ?

Heero – Pas de problème.

 

Duo entendant par le son de sa voix qu’il souffrait énormément, commença par le faire s’asseoir. Il se rendait compte qu’Heero venait de passer d’un état presque normal à une paralysie quasi complète de tout son corps, une heure après son couvre feu. Se pouvait-il que la détérioration de son état soit liée à la non prise d'un médicament.

 

Duo – C’est de ma faute, nous aurions dut rentrer plus tôt.

 

Heero, complètement assommé par la douleur et la fatigue de sa longue marche, ne répondit rien et le laissa l’aider à s’allonger sur le lit, trop faible pour de quelconques protestations.

 

Duo – Je vais chercher Sally.

Heero – Ce n’est pas nécessaire.

 

Il lui parlait dormant déjà à moitié, ce qui rendait la situation un peu comique.

 

Heero – Duo.

Duo – Hum ?

 

Duo était prêt à entendre toutes révélations de sa part. Mais celles-ci ne vinrent jamais, le jeune homme venait de s'endormir. Il se contenta donc de le border avec amour.

 

Duo – Ce qui vient de se passer n’arrivera plus.

Sally – Je l’espère bien. Comment puis-je tenir mes promesses si tu ne tiens pas les tiennes.

 

Sally Poe entra dans la chambre, contournant le jeune homme assis à genou au bord du lit

 

Duo – Je suis désolé, je n’ai pas fait le lien entre notre retard et son état.

 

La jeune femme s’approcha, lui posant une main sur l’épaule, histoire de le réconforter un peu.

 

Sally – Ce n’est pas grave, je sais que tu lui as fait plaisir cette après midi et c’est l’essentiel.

 

Elle les regarda un peu comme une mère poule, avant de se diriger vers le pied du goutte à goutte pour réinstaller la perfusion.

 

Sally – Il est tard, comme je sais que tu reviendras tôt demain matin t’assurer qu’il va mieux, tu devrais rester ici cette nuit.

Duo – C’est une bonne idée. Je vais aller dans la chambre voisine. A demain Sally.

 

Une fois Duo sortit, elle s’apprêtait à replacer l’intraveineuse dans le bras gauche d'Heero quand celui-ci, les yeux clos, la surpris en lui parlant.

 

Heero – Tu croyais vraiment que je n’allais pas m’en rendre compte ?

Sally – Tu l’as fait exprès n’est-ce pas ?

Heero – Je voulais en être sûr.

Sally – Heero, je ne te mens pas quand je dis que je n’abuse pas de mes solutions. Tu en as besoin pour te rétablir plus vite et dans de meilleurs conditions.

Heero – Je comprend ta position, mais les calmants ne sont pas indispensables.

Sally – Heero… 

Heero –…mais je ne t’en veux pas. Je sais que tu crois agir pour mon bien. Il faut juste que tu comprennes que cette douleur n'a rien d'exceptionnelle pour moi. Ce n’était pas une première fois pour moi. Je la connaissais déjà.

 

Voyant le pilote étonnement ouvert et communicatif, Sally s'assit à ses cotés, espérant approfondir ses confidences.

 

Sally – Puisque tu l’as côtoie si souvent, pourquoi tu ne veux pas qu’on t’en soulage quand c’est possible ?

Heero – Je ne sais pas. Parfois je me dis qu'elle seule a le pouvoir de me prouver que j'existe bel et bien.

Sally – Heero tu ne peux pas vivre toute ton existence dans une perpétuelle souffrance sous prétexte que cela te permet de prendre conscience que tu es vivant.

Heero – Pourquoi ?

Sally – Hein ??? * Mais qu'est-ce qui lui arrive de parler comme ça. * Ce n'est pas possible que tu ai eu ce genre d'idée tout seul. Qui a put te mettre ça dans la tête ?

Heero – Personne.

 

Se rendant compte qu'il en avait trop dit, le jeune homme se braqua une fois de plus et s'enferma de nouveau dans sa coquille de silence. Après tout à quoi s'attendait-il ? A ce qu'elle puisse le comprendre ? Comment le pourrait-elle. Comment pourrait-on comprendre un meurtrier comme lui ?

 

Sally – Au risque de me répéter, je reste sur la position que n'étant pas en état d’effectuer de mission, tu n’as aucune raison valable de refuser mes anti-douleurs.

Heero – Vous…. ….vous ne comprenez pas. Personne n’y arrive. Il ne faut pas…. je ne dois pas……. ils le disent, je dois avoir mal ou c’est à elle qu’ils s’en prendrons.

 

A la nature des propos qu'il venait de tenir, Sally comprit que sa très forte fièvre venait de plonger l'adolescent dans une sorte de délire hypnotique. Au même instant Duo, entra de nouveau pour lui demander un conseil.

 

Duo – Sally. Il serait possible demain de …

 

La voyant extrêmement inquiète aux cotés d'Heero, le pilote s'attendit aux pires révélations.

 

Duo – Il se passe quelque chose ?

 

Ce ne fut qu'à la deuxième question de l'Américain qu'elle prit enfin conscience de sa présence et lui fit signe de se taire et d’approcher.

 

Sally – Qui souhaite te voir souffrir Heero ?

Heero – Je ne dois pas crier ou elle viendra, il ne faut pas, mais ça fait mal, j’ai si mal, et ils ne s’arrêtent jamais.

 

Duo la regarda estomaqué par la scène qu’ils découvrait. Pour la première fois de sa vie, il voyait Heero tremblant comme une feuille, dévoré par la peur. Poussé par ses instincts maternels, Sally repoussa les mèches de cheveux tombant sans cesse dans les yeux du jeune homme, tentant vainement de le calmer.

 

Sally – Chut…. calme toi Heero. Tout cela est loin dans ton passé, tu ne crains rien ici.

 

Elle regarda Duo, ne sachant plus trop quoi faire. Alors qu’elle pensait qu’Heero s'était apaisé, ils se rendirent compte qu’il partait encore plus loin dans son délire.

 

Heero – Tu ne dois plus venir, si tu continues ils finiront par s’en rendre compte et par s’en prendre à toi.

Duo – (Chuchotant) Il te prend pour quelqu’un d’autre.

Sally – Heero, qui va s’en prendre à moi ?

 

Le silence s'installa de nouveau.

 

Heero – Sa main…… ta main, elle me la rappelle, son contact….. il m’apaise.

 

Elle avait effectivement remarqué qu'il appréciait ce genre de geste, raison pour laquelle elle ne s'en privait pas. Mais quand elle cessa et retira sa main, ce fut une véritable panique.

 

Heero – Non, laissez là !!

Sally – Heero, qu’est-ce qui se passe ?

Heero – J’ai pas pu, ils m’avaient prévenu, je ne devais ni pleurer, ni crier, mais j’avais trop mal, je voulais pas, elle m’a entendu, c’était de ma faute, elle a voulu les arrêter, j’ai essayer de l’en dissuader. Je leur ai promis qu’ils ne m’entendraient plus, mais c’était trop tard, ……ils, ils ont voulu lui montrer que je pouvais être meilleurs, mais elle s’est interposé, c’était de ma faute…

 

Il n'arrivait même plus à respirer tant il était paniqué alors qu’il tremblait tant à cause de la fièvre, du mal qui le rongeait de l’intérieur, que de la peur qu’il ressentait réellement à cet instant précis.

 

Heero – J’ai peur, ils vont revenir, je n’en peux plus, aidez moi, je vous en prie, faites qu’ils s’arrêtent !!

 

En position fœtal, il se protégeait à présent la tête de ses bras essayant d'éviter des coups imaginaires.

 

Le voir si traumatisé et si apeuré fit craquer les nerf du Shinigami. Comment pouvait-il le faire sortir de son cauchemar ? Comment pouvait-il le protéger de ces démons qui semblaient avoir resurgis d'un passé jusqu'alors si profondément enfoui.

 

Duo – Je t'en pris Heero, calme toi, tu….

Heero – Elle est morte à cause de moi, je dois souffrir, seul  ma douleur peut la faire revenir.

Sally – Heero, tu n’es pas responsable de ce qui s’est passé, tu n’étais qu’un enfant, tu n’avais pas mérité un tel traitement et elle ne le souhaitait pas non plus. Elle voulait que tu vives et que tu ne souffres pas. Tu dois respecter sa volonté et accepter de ne plus avoir mal.

Heero – Non, elle est partie, je..

 

Il n’arrivait plus à trouver la force d’en dire plus, étouffant littéralement tel un asthmatique, tandis que Sally tentait de le calmer en le laissant pleurer tout son saoul sur ses genoux, le berçant de paroles réconfortantes.

 

Sally – C'est fini Heero.

Duo – Détend-toi, tu ne crains plus rien à présent. Il n’y a que des personnes qui tiennent à toi et qui ne veulent que ton bien ici.

 

Mais il ne cessait toujours pas de trembler ce qui commençait à les inquiéter sérieusement.

 

Sally – S’il te plait Duo, prend ma place. Il ne se rendormira jamais dans cet état.

 

Duo s’exécuta sans que cela ne semble gêner Heero, qui commençait finalement à retrouver un peu de sereinnité dans les bras de ce dernier, s'y accrochant comme à une bouée en pleine noyade tandis que Sally s'activait au plus vite.

 

Duo – C’est fini, il s’est enfin rendormi.

 

Surprise, elle se retourna, une seringue à la main pour constater ce à quoi elle ne s'attendait plus. Il dormait profondément le visage presque détendu, entourant fermement la taille de Duo de ses bras.

 

Sally – C'est bien.

 

Toute fois, ne souhaitant pas prendre le risque de brancher une perfusion au pilote dans l'hypothèse où il s’agiterait de nouveau, elle lui injecta la solution en question en dose quelque peu plus concentrée.

 

Sally – Je vais devoir m’absenter demain. Tu pourras rester avec lui ?

Duo – Je ne voyais pas les choses autrement.

Sally – J’aimerais que tu fasses en sorte qu’il ne quitte pas la propriété de la journée. Je vous laisserais les doses à lui injecter toutes les 5 heures. Je compte sur toi. J’ai commencé à lui donné un neuroleptique particulièrement fort, nous en avions parlé ensemble. J’essaie de le débarrasser de ces toxines qui le rongent de l’intérieur. Alors ne soit pas étonné si tu le trouves particulièrement fatigué et maladroit. C’est tous à fait normal et c’est pour cette raison que je ne veux pas qu’il s’éloigne d’ici.

Duo – Ne t’inquiètes pas, je ne le quitterais pas une seconde.

Sally – Je vais devoir y aller maintenant.

 

Alors qu’elle ramassait ses affaires, il ressentit le besoin de partager ses sentiments.

 

Duo – Je n'ai jamais cru qu'il avait eu une enfance facile. Après tout, aucun de nous n'a été choisi par hasard. Mais je crois, à présent que cette dernière a été bien pire que tout ce que j'avais pu m'imaginer. Et après ce que nous venons d'entendre, je réalise soudain que le soldat parfait n’a pas été obtenu que dans le travail et la discipline. Les évènements de ces derniers jours semblent avoir brisés ses défenses et je ne suis pas sûr qu’il soit prêt à affronter cette réalité.

Sally – Mais peut-être qu’inconsciemment, il n’attendait qu’un moment comme celui-ci pour permettre au petit garçon qui était resté en lui de lutter contre ce soldat parfait qui n’a de cesse de lui infliger tant de douleur.

Duo – J'espère.

Sally – Ne le veille pas trop tard, tu me sembles bien fatigué toi aussi.

 

Duo acquiesça de la tête tandis que Sally partait les laissant seuls pour plus de 24 heures.

 

 

A suivre…