Auteur : Mimi Yuy

Email : mimimuffins@yahoo.fr 

Origine : Gundam Wings

Disclamer : Aucun des go-boys ne m’appartient

Genre : Pas vraiment de genre, mais ca tendra plus

 

Je profite de cet épilogue pour envoyer un GROS Merci collectif à tous ceux et celles qui ont eu la gentillesse de lire jusqu’au bout ! Et plus encore à ceux qui m’ont envoyé ces quelques retours qui enchantent toujours. Pour les autres, je sais ce que sais, j’ai moi-même jamais le temps malgré mon envie d’envoyer quoique ce soit ;(

Avec toutes mes excuses pour ce tout petit final. Mais il ne pouvait être plus long sans défaire l’équilibre de l’ensemble, le prologue du début étant tout aussi petit ;p

 

 

 

Une aile de papillon…

 

 

 

Epilogue.

 

Je suis un être vivant.

Je vois, j’entends, je comprends ce que l’on me dit.

Si à ce jour, je reste encore incapable de reproduire nombre de geste de la vie courante, je peux de nouveau me mouvoir, bouger une partie de mon corps à mon gré.

Et plus important encore ! Je suis apte à communiquer.

 

Cela semble si « naturel » pour le commun des mortels et à mes yeux subitement si… extraordinaire ! Que jamais plus je ne verrais la vie de la même façon.

 

Le premier exploit synonyme de ma renaissance, fut le mouvement pataud et malhabile d’une phalange. Très vite, ce fut la main tout entière qui revint à la vie. Et plus vite encore l’intégrité total de mon corps.

 

Après une année, huit mois et quatre jours d’immobilité totale et de non sensation, le simple fourmillement de tout mon corps fut plus atroce que des milliers d’aiguilles enfoncées dans ma chaire.

Les draps me semblaient coupant comme des lames de rasoir, les bruits plus agressifs qu’un marteau piqueur. Après avoir connu le monde mental durant vingt longs mois, j’étais subitement jeté dans un bain d’acide et de douleur. Tous mes sens se trouvaient subitement revenus à la vie de la manière la plus extrême et la plus violente qui soit !

 

Duo s’en excusait chaque jour. Car c’est la drogue qu’il avait conçu qui semblait être à l’origine de cette exacerbation de tous mes sens ! Mais comment aurais-je pu en vouloir à celui qui m’avait redonné vie ? Celui qui avait sacrifié plus d’une année de son temps à tout tenter pour me sauver.

Alors pour ne pas plus l’accabler, une fois passée ma période de rejet de mon entourage, je pris l’habitude de retenir la moindre plainte, la moindre exposition de ma souffrance. Bien que je dû, chaque fois avouer leur existence, par soucis d’honnêteté nouvellement instaurée entre lui et moi. Souffrir, l’avouer, mais surtout n’en rien montrer, pour ne pas accabler. Les protocoles de traitement de la douleur étaient complexes à instaurer, entrant souvent en conflit avec celui voué à me soigner. De ce fait, nous dûmes convenir que certaines conséquences ne pourraient être soulagées pour mon propre « bien ». Et la volonté de bien faire de Duo se transforma pour lui en une torture mentale aussi douloureuse qu’elle était pour moi physique.

 

Aujourd’hui, si je ne parle encore que très peu en raison de cordes vocales et gorges douloureuses, du fait de mon alimentation conflictuelle, j’ai exprimé mon besoin et mon envie de me tenir debout !

 

Sur la terrasse illuminée de cette fin de soirée, Quatre, Trowa et Wufei sont assis aux cotés de mon fauteuil roulant. Duo debout face à moi, me présente ses avant bras. Et noyé dans l’immensité de ses yeux, je lie mes mains à ses poignets pour me sentir surélevé.

 

Instant de grâce que sont ces secondes durant lesquelles, je me trouve debout.

 

Déplaçant mes lèvres en un « merci » insonore, je me laisse redescendre à ma place.

 

La route va être longue et non moins douloureuse pour que je retrouve toute la force nécessaire de réutiliser des muscles atrophiés durant vingt mois d’oubli. Mais ce jour, face au soleil couchant situé derrière mes compagnons d‘armes qui ne m’auront à aucun instant abandonné, alors que nous fêtons avec joie et soulagement mes 25 ans, débute le premier jour du reste de ma vie.

 

Et je me fais la promesse de ne jamais plus perdre une seconde de cette vie si précieuse qui m’est à nouveau offerte de profiter.

 

Fin

 

J’ignore ce que vous penserez de cette petite fin et plus encore de la globalité de cette fanfic. J’ai juste voulu m’essayer par son biais à l’écriture en mode POV que je n’avais encore jamais écrit. Raté ou pas, je dois avouer que c’est trop dur pour moi de ne pouvoir montrer que la vue d’un personnage à la fois.

Je profite donc aussi de cette « fin », toute relative, pour vous informer que rien n’est terminé en fait ! Puisqu’une seconde partie, prend dés aujourd’hui la suite de cette fanfic. Vous allez y vivre un petit bon dans le temps, et retrouver mon plus habituel : « non style » lol pour me permettre de mieux attaquer la suite de l’intrigue. Car si, si, y’a une vraie intrigue depuis le départ qui est bien camouflée derrière l’accident d’Heero ;p J’espère donc que cette suite vous plaira !

 

mimi yuy