Auteur :
Mimi Yuy
Email :
mimimuffins@yahoo.fr
Origine : Gundam Wings
Disclamer : G-boys & Co. Propriété d'un autre T_T,
mais j'utilise quand même ;p
Genre :
One shot
Couples :
1+2 pour ne pas changer
Remarque :
Suis au boulot et malade, la goutte au nez, les yeux qui piques, avec une seule
envie : dormir, je préfère me crever un peu plus pour écrire les idées qui me
passent par la tête plutôt que de bosser ^^;;;; .
Pas
de doute, j'aimerais bien être à la place du Shinigami sur ce coup là ^__^.
Quand l’auteur tombe malade ^^ ;;;
Quand Duo rentra, le jour venait à peine de se coucher et pourtant il ressentait une fatigue extrême s’emparer de lui. Avec un mal de tête carabiné proche de la migraine et courbaturé sur tout le corps, il sentait comme une série de picotement brûlant à la base de sa nuque. Il pénétra finalement dans leur dernière planque pour s’apercevoir que la maison était déserte. Quatre et les autres semblant déjà partis pour leur propre mission, il serait donc seul avec Heero durant quelques jours. Soit. Marchant au radar, il entra dans la cuisine pour y apercevoir un petit post’it sur la porte du frigo. Ce dernier ouvert, il y trouva comme indiqué sur le message deux assiettes prêtes à être préchauffées. Grâce à la prévoyance de Quatre, il n’aurait donc pas à se préparer quoique ce soit.
A la vue du second dîner, il pouvait aussi en déduire qu’Heero n’était pas encore rentré. Peut-être se croiseraient-ils avant qu’il n’aille se coucher. Un examen rapide de sa personne pouvait lui assurer qu’il couvait au mieux une grippe, au pire l’un des nombreux virus mise au point par OZ. Aussi son dîner avalé, il n’avait pas l’intention de trop tarder pour aller prendre un peu de repos avant que cet état ne s’empire. L’assiette dans le four à micro-onde, il s’assit un instant à la table de la cuisine pour fermer les yeux quelques seconde, non sans avoir oublié d’éteindre la lumière qui l’éblouissait à la limite du supportable.
**********
-
Mission terminée.
Il
pouvait enfin rentrer à leur planque. Particulièrement satisfait de lui même,
il ouvrit la porte de l’une de ces nombreuses petites maison qui étaient en
possession de Quatre pour y constater que cet idiot d’américain y avait encore
laissé toutes les lumières allumées. Quoiqu’il y avait un progrès, la télé,
elle, ne semblait pas fonctionner. Pour une fois, il semblait s’être rendu
directement dans sa chambre.
Il
sut qu’il en était tout autrement quand il l’aperçu endormit sa tête reposant
sur ses avant bras, à la table de la cuisine pourtant plongé dans la pénombre.
Si les autres l’avaient trouvé là avant de partir, il était persuadé qu’ils ne
se seraient jamais contentés d’éteindre pour l’y laisser dormir ainsi.
S’approchant, il commença par sortir l’assiette carbonisée du four pour l’y mettre
directement à la poubelle De toute évidence, la minute recommandée pour faire
chauffer ce genre de préparation, s’était malencontreusement transformer en une
heure. Voyant le pilote particulièrement mal installé, il ne pouvait se
contenter de le recouvrir d’une couverture comme il le faisait en le trouvant
endormit sur le canapé du salon. Alors c’est avec une certaine résignation
qu’il le porta jusqu’à sa chambre.
*******
Il
avait chaud et se trouvait particulièrement bien installé sous ses couvertures pour
une longue grasse matinée bien que ces yeux lui indiquaient qu’il faisait déjà
jour depuis très certainement de longues heures. Se sentant encore trop fatigué
pour se lever tout de suite, il referma ses derniers dans le but de se
rendormir quand il les rouvrit tout aussitôt. Comment était-il arrivé jusqu’ici
? Habituellement, il se réveillait dans le canapé du salon, une couverture
déposée sur lui par l’un de ses camarades mais jamais au grand jamais il
n’avait oublié d’être aller de lui même dans son propre lit.
Il
tourna la tête vers le lit voisin pour y découvrir un Heero encore endormit. Ce
pouvait-il que ce soit lui ?
Appréciant
l’idée, il se força à se lever pour couper la lumière qui l’éblouissait
toujours autant en fermant les rideaux, avant de retourner dans la chaleur de
son nid douillet pour l’y observer tout son saoul quand le sommeil s’imposa de
nouveau à lui. Ce fut le contact d’une main fraîche et apaisante sur son front
brûlant qui le sortit une nouvelle fois de sa torpeur. Etonnamment, il se
sentait alors bien plus mal qu’à son premier réveil.
-
‘jour.
-
Puisque t’es réveillé, prend ça si tu veux faire diminuer la fièvre.
Duo
regarda les cachets qu’Heero lui tendait, avant de les prendre sans rien dire.
Il avait suffisamment confiance en lui pour savoir qu’il ne les lui donnait pas
inutilement. Quand il les eut avalé, il remarqua que le japonais allait partir,
aussi c’est un peu sans y réfléchir qu’il lui demanda pourquoi, comme s’il se
sentait soudainement abandonné.
-
Tu vas où ?
-
Profiter que tu sois suffisamment réveillé pour t’apporter à manger, à moins
que tu n’es pas faim ?
-
Pas la peine, Heero, je vais descendre tout seul.
Il
s’apprêtait à se lever quand une voix qui n’impliquait aucune discussion l’en
empêcha.
-
Tu ne bouges pas ! C’est assez clair ?
Plus
qu’étonné de sa réaction violente, Duo acquiesça de la tête avant de s’enfoncer
de nouveau sous les couvertures.
Heero
revenu, ils mangèrent avant que ce dernier ne le laisse seul de nouveau pour
remonter quelques minutes plus tard avec son portable. Il installa ce dernier
sur la petite table qu’ils avaient dans leur chambre avant de se mettre au
travail sans jamais lui adresser un mot. Pourtant, Duo savait qu’il ne
travaillait que dans le salon habituellement pour la bonne et simple raison
qu’il le lui avait demandé un jour, lassé d’entendre toutes les nuits le bruit
sourd des touches du clavier. Il le remercia donc silencieusement de ne pas le
laisser seul avant de se rendormir rassurer par sa présence à ses cotés.
Le soir
venu, aucun d’eux n’avait bougé. Heero leur apporta une nouvelle fois le repas
avant de le prévenir qu’il s’absenterait le lendemain matin, pour faire
quelques courses.
-
Je pourrais t’accompagner ?
Aucun
besoin de réponse aux vues du regard qu’il lui lançait.
-
Mais je commence à m’ennuyer moi.
-
Prend !
Toujours
aussi docile, pour la raison évidente que la fièvre l’empêchait de trop penser,
Duo prit une fois encore les cachets avant de s’endormir de nouveau.
******
Il
se réveilla cette fois-ci avec une sensation de bien être. La fièvre n’était
pas partie mais avait considérablement diminuée. Il se sentait donc
suffisamment en forme pour ennuyer son cher Hee-chan de son bavardage.
Pourtant quand il fit vraiment attention
à son entourage, il aperçu une télévision posée sur la commode qui faisait face
à son lit. Et avant même qu’il ne s’aperçoive de sa présence, une main se posa
une nouvelle fois sur son front.
Se
tournant ver Heero, il le regarda surpris qu’il l’ai installé. Mais ce ne fut
que des médicaments qu’il reçut en réponse.
-
Tu vas me droguer encore longtemps ?
-
Sally m’a dit que tu en aurais pour au moins trois jours. Pourquoi ?
-
heu.. ..rien. T’as téléphoné à Sally ?
-
Hum. Je n’étais pas sûr de ce que tu avais.
Ca
lui faisait chaud au cœur de le voir se soucier de sa santé comme ça. Même si
d’un certain coté, il souhaitait très certainement limiter avant tout les
dégâts dans l’optique qu’il soit au plus tôt de nouveau opérationnel pour
reprendre les missions.
-
Et la télé ?
-
La télécommande est sur ta table de nuit.
-
C’est vrai ? C’est pour moi ?
-
Je n’avais pas envie de t’entendre parler toute la journée.
Duo
ne fit aucune remarque pour l’informer que si ce n’était pas sa voix qu’il
entendrait ce serait le bruit de la télévision, le remerciant plutôt comme il
se devait.
-
La réception, n’est pas très bonne d’ici, alors tu peux regarder des films si
tu le souhaites. J'y ai mit une cartouche d' une cinquantaine de films
numérisés en mémoire.
- Super. Merci, Hee-chan.
-
hum.
Le
soldat repartit à son travail de programmation informatique, le laissant
s’amuser avec son nouveau jouet. Duo lança finalement après un court zappage
l’un de ses films préférés, avant de se rendormir une heure à peine après son
commencement. Jetant un coup d’œil à son malade toujours aussi profondément
endormit, Heero fut surpris de constater que ces derniers temps, ce dernier ne
choisissait plus que des films d’amour dont le point commun était une fin
heureuse. Quoiqu’il en soit, il s‘empara sans un bruit de la télécommande pour
éteindre le poste avant que cela ne le réveille. Quand il était passé la voir
ce matin, Sally l’avait rassuré en lui disant que ses médicaments combattraient
efficacement la maladie au prix d’un grande fatigue pour le malade. Il ne
devait donc pas s’inquiéter de le voir aussi affaiblit durant ces trois jours.
De toute manière, elle lui avait aussi promis de passer le voir le soir même en
sortant de son travail à l’hôpital de campagne dont elle s’occupait pour l’une
des troupes rebelles en stationnement dans la région.
******
Il
commençait à en avoir assez de s’endormir à tout bout de champ et encore plus
de rester allonger depuis deux jours.
-
Coucou Duo !
Bien
que pas tout à fait remit, il savait que cela ne pouvait pas venir d’Heero.
Tournant la tête vers l’origine de la voix, il aperçu leur « médecin de
famille ».
-
Sally ?
-
Alors jeune homme, on inquiète son coéquipier en tombant gravement
malade ?
-
N’exagérons rien, je ne suis pas gravement malade et Heero n’est sûrement pas
inquiet de ma santé.
-
Pourtant, tu aurais pu mourir si personne ne t’avait soigné comme il fallait.
-
De quoi tu parles Sally, j’ai rien qu’une bonne grippe.
-
Méningite Duo, tu viens d’avoir la méningite et Heero l’a décelé à temps pour
te donner les antibiotiques nécessaires pour aider ton corps à la combattre.
-
Oh.
-
Et même s’il conserve son flegme légendaire, il n’en était pas moins paniqué
quand il m’a appelé pour s’assurer qu’il ne faisait pas d’erreur.
-
Et comment il a deviné ?
-
Il semblerait que tu essayais de fuir la lumière, ce qui est l'une des
caractéristiques de cette maladie.
Surpris
de tout ce qu’elle lui annonçait, Duo prit conscience qu’une fois encore le
japonais lui avait sauvé la vie sans qu’il ne s’en rende compte.
-
C’est pas contagieux ?
-
Si, mais tu sais bien que le soldat parfait est invulnérable.
-
Je suppose que J a du lui infliger tous les vaccins existant sur terre et dans
les colonies.
-
Tu devines juste, c’est ce qu’il m’a confirmé quand je le lui ai demandé.
-
Ben, heureusement que t’es passé Sally, car j’étais pas prêt de savoir ce que
j’avais avec cette tombe ambulante. D'ailleurs, tu pourrais pas lui toucher
deux, trois mots pendant que t'es là ? Parce qu'à part me permettre d'aller
dans la salle de bain, il est pas du genre conciliant quand il s’agit de mes
déplacements.
-
Désolé mais il l'a fait pour que tu ne te fatigues pas inutilement et a eu
raison. Tiens, c’est moi qui te les donne ce soir.
Voyant
les cachets qu’Heero lui tendait depuis son retour, il prit soudain conscience
que le hasard voulait qu’il se réveille toujours à heures plus ou moins fixes,
Perfect Man non loin de lui. Ce qui
signifiait que ce dernier le réveillait volontairement…… d’une main sur son front.
Oui, c’est à ce contact qu’il reprenait toujours ses esprits.
-
Ce sont les antibiotiques dont tu m’as parlé ?
-
Oui.
Il
les prit docilement avant de se réinstaller dans le lit aidé de Sally qui le
borda avec attention.
-
Je comprend un peu mieux pourquoi je dormais autant.
-
Je sais que ce n’est pas drôle pour toi, mais tu dois encore te reposer deux
jours pour s’assurer que tu ne risques aucune rechute. La fièvre devrait être
tombée demain, mais moi je préfère ne pas prendre de risque. D’accord ?
-
C’est toi le médecin.
-
Exactement, alors obéis moi et dors encore 48h. Après ça, tu pourras le
remercier de ses attentions comme tu le désirs.
-
Je ne suis pas sûr qu’il serait tout à fait d’accord avec ce dernier point.
Les
deux jeunes gens riaient de leur blague quand l’intéressé entra dans la
chambre.
-
Sally.
-
J’arrive tout de suite. Duo, je compte sur toi.
Ce
dernier lui assura de sa bonne conduite à venir avant de se recroqueviller sur
lui même en position du fœtus, pour s’endormir tout aussitôt.
-
Ce n’est pas un peu trop fort pour l’assommer aussi vite à chaque fois ?
-
Si peut-être, mais comme vous êtes entre deux mission, je souhaite que cela
dure le moins de temps possible. T’inquiètes pas Heero, il sera comme neuf dés
demain. Mais il reste encore deux jours au lit.
-
Ce sera fait.
-
Tu es sûr que tu vas bien toi ?
-
Aucun problème.
Sally
n’écoutant que son instinct, posa sa main sur son front brûlant avant qu’il ne
la lui écarte sans violence.
-
Heero ?
-
Rien de grave.
-
Tu devrais te reposer un peu plus maintenant qu’il va mieux.
-
hum.
-
J’y tiens beaucoup Yuy, à moins que tu ne préfères mettre en danger le succès
d’une mission pour l’unique raison que tu te soit trop fatigué pendant tes
jours de repos ?
-
Je dormirais plus.
-
Tu as intérêt ou une fois Duo remit, je lui donne pour mission de s’en assurer.
Sur
ces derniers mots, elle les quitta enfin tandis que le soldat ne travailla pas
ce soir là, allant se coucher raisonnablement pour une nuit complète de sommeil
réparateur.
*******
Quand
il rouvrit les yeux au matin, une personne bien intentionnée, Sally à n’en pas
douter, avait semble t’il coupé son réveil au vue de la lumière qui filtrait
aux travers des rideaux tirés. Face à lui, deux yeux améthystes le regardaient
attentivement.
-
Je t’ai déjà demandé de ne pas m’observer comme ça quand je dors.
-
Excuse moi.
Pour
camoufler se tristesse, le jeune homme réprimandé remonta sa couverture
jusqu’aux yeux sous un soupir de son compagnon.
-
Je vais te chercher tes médicaments.
-
Pas la peine j’ai été les prendre ce matin.
A
cette remarque, il se tourna pour regarder avec attention l’heure qu’il
était : midi. S'étant couché à 20h, il avait donc dormit 16 heures
d’affilées.
-
T’as faim ?
Un
signe négatif de la tête l’informa que non.
-
Tu veux quoi dans ce cas ?
- Savoir
si tu va mieux.
-
Quoi ?
-
T’avais pas l’air bien hier soir.
-
Ce…. C’est passé, juste un peu de fatigue.
-
Tant mieux.
-
Tu ne regardes pas tes films ?
-
Je voulais pas te réveiller.
Heero
réfléchit un instant avant de se forcer à se lever.
-
Je reviens.
Duo
ne s’attendait pas à ce qu’il l’en informe et encore moins à le voir quelques
minutes plus tard revenir avec leur
déjeuné qu’il posa sur sa table de nuit malgré la réponse qu’il lui avait fait.
Mais tout cela n'était encore rien en comparaison de ce qui suivit.
-
Décale toi un peu.
- ????
-
Exécution Duo.
Ignorant
totalement la raison, Duo fit ce qu’il lui demandait avant de le voir le
rejoindre dans son lit.
-
Heero ?
Ce
dernier lui tendit la télécommande avant de prendre son assiette.
-
Je te laisse choisir.
N’en
croyant pas ses yeux, Duo leur mit un film qu’il jugeait apte à être apprécié
par le japonais avant de réclamer à son tour son déjeuné. Ce dernier terminé,
il lutta quelques minutes contre le sommeil avant d’être réprimandé une
nouvelle fois par son compagnon d‘arme.
-
Duo, dors.
-
Je veux voir la fin.
-
Tu la regarderas ce soir.
-
Mais……
Il
avait envie de lui avouer que c’était avec lui qu’il souhaitait la voir quand
Heero prit la télécommande pour couper la télé avec autorité.
-
Si je reste ici jusqu’à ce que tu l’ais vu, ça t’ira ?
L’américain
fit signe que oui, trop heureux de l’entendre le lui proposer. Risquant le tout
pour le tout, il s’installa alors contre le soldat qui l’entoura tout aussitôt
de ses bras, l’incitant ainsi à poser sa tête contre son torse. Confortablement
blottit dans ses bras, il s’endormit toujours aussi vite, suivis de peu par
Heero. Quand ce dernier reprit conscience, il se laissa voguer dans ses pensées
tout en caressant inconsciemment les cheveux du natté. Duo finit à son tour par
revenir à la réalité, mieux que jamais dans les bras protecteurs du pilote.
-
T’es resté ?
-
hum.
Satisfait,
il se laissa aller contre le japonais avec l’envie de lui faire partager son
bien être.
-
Dit ?
-
hum ?
-
Tu restes aussi cette nuit et demain ?
-
Tu y tiens vraiment ?
-
Je promet d’être très sage, si t’acceptes.
Il
savait bien qu’il avait fait une belle erreur en lui proposant de partager son
lit le temps de regarder un film, mais savait tout autant, qu’à son stade de la
rémission, il serait de plus en plus difficile de le convaincre à ne pas se
lever pour un rien. Sans compter qu’il n’était pas aisé de résister aux yeux
implorants de l’américain.
-
Si je n’ai pas le choix.
Duo
lui accorda un magnifique sourire avant de se jeter sur lui.
-
Merci, merci, merci, merci
Ecrasé
par le poids de l’américain, Heero le regarda un air amusé au visage.
-
Je croyais que tu devais être sage ?
-
Tout de suite chef.
Aussitôt,
Shinigami attrapa la télécommande, relança le film au chapitre où ils s'étaient
arrêté quelques heures plus tôt, restant dans les bras du soldat étonnement
consentant qui alla jusqu'à remonter les couvertures sur le petit diable. Pour
une fois la maladie avait du bon, soucieux de vouloir le soigner au plus vite,
Heero lui cédait tous ses caprices.
********
Le
film touchait à sa fin quand le couple vedette séparé tous au long de leurs
aventures fut enfin réuni pour une scène finale des plus intimes.
-
Duo.
-
hummmmm.
-
Pourquoi choisis-tu toujours ce type de film ?
-
Tu voulais plus d'action ?
-
Je parlais des fins heureuses.
-
C'est quand même plus sympa quand ça se termine bien. La vie est déjà assez
dure comme ca pour qu'on en rajoute, tu crois pas ?
Jusqu'à
la dernière scène, les deux adolescents ne bougèrent pas, l'américain toujours
adossé à Heero. Pourtant au générique de fin, il se tourna vers son ami.
-
T'as pas répondu.
-
hum ?
-
Tu préfères pas quand les histoires d'amour se terminent bien ?
-
Je ne sais pas.
-
Moi si, malheureusement.
Le
jeune homme reprit sa position initiale, quelque peu mélancolique.
-
Pourquoi malheureusement ?
-
J'aimerais bien en avoir une d'histoire qui se termine bien.
-
Et qu'est-ce qui t'en empêche ?
-
La personne qui pourrait faire en sorte que ca ce fasse, ne se doute même pas
du pouvoir qu'elle a sur moi.
-
Le lui as-tu seulement dit un jour ?
-
Pas directement, mais il faudrait être aveugle pour ne pas s'en rendre compte.
-
Et s'il était aveugle face à ce genre d'appel, comment pourrait-il avoir une
idée de ce à quoi tu penses ?
-
Je pourrais effectivement lui faire comprendre plus directement,
A
cet instant, les mains du jeune homme caressèrent avec timidité les bras qui
l'enserraient.
-
Et si le doute persiste ?
-
Je dirais qu'il exagère, qu'il ne devrait plus en avoir ou que cela signifie
qu'il ne peut pas me donner ce que j'attend et que je devrais une fois encore
me contenter des fins heureuses des films d'avant AC.
A
ces mots une main le força avec douceur mais fermeté à tourner son visage et
avant qu'il ne puisse dire un mot, ses lèvres furent scellées par un baiser
tendre et timide. Sur cette réaction des plus positives, Duo se tourna
totalement pour faciliter leur face à face, laissant Heero repousser l’une des
mèches échappées de la natte.
-
Et s'il a tout simplement peur de répondre à tes désirs car cela n’a rien de
naturel pour lui ?
-
Je serais la personne la plus patiente qu’il n’aura jamais croisé jusqu’à ce
jour.
-
Toi ?
-
Oui, moi.
Sur
cette affirmation, le jeune homme se contenta de poser une nouvelle fois son
visage contre le cœur palpitant du japonais.
-
Aussi longtemps que nécessaire.
Duo
des plus sérieux, se blottit avec force contre lui comme s’il pouvait lui
échapper à tout moment. Il avait eu l’intention de le calmer avant qu’il n’ai
une crise d’instabilité aiguë, pas de lui avouer qu’il pouvait espérer qu’il
finisse par se laisser atteindre un jour par ses assiduités constantes.
Pourtant, il le lui avait bel et bien fait comprendre. Il lui laissait l’espoir
qu’il serait prêt à construire une relation avec Shinigami. Pourquoi avoir été aussi optimiste et
pourquoi lui avoir offert ce baiser ? Se penchant vers celui qui
s’accrochait toujours à lui, une petite voix lui donna les réponses qu’il
cherchait. N’avait-il pas tout simplement été le seul à lui donner ce petit
quelques chose que personne n’avait encore osé lui confier ?
Il
s’en voulait d’avoir évoqué leur situation. Maintenant qu’il lui avait
clairement fait comprendre qu’il attendait un geste de sa part, Heero n’allait
plus tarder à le fuir au plus vite. D’ailleurs, à peine le pensa t’il que ce
dernier le repoussait doucement mais sûrement. L’accompagnant dans son
mouvement, il le vit alors le regarder avec insistance, comme s’il cherchait à
résoudre une dernière énigme. Sûrement attendait-il de sa part qu’il s’excuse
de son comportement.
-
Excus….
Duo
n’eut pas le temps de finir sa phrase que des lèvres bienveillantes l’en
empêchèrent pour une longue minutes de respiration interrompue.
-
La prochaine fois, c’est moi qui choisit le film.
Fin
Mimi yuy
11 et 18 Octobre 2002