Auteur : Mimi Yuy

Email : mimimuffins@yahoo.fr

Origine : Gundam Wings

Disclamer : T_T perso Gundam pas à moi.

Genre : Torture de G-boys.

Couples : 1+2 et 3+4

Remarque : L’une de mes toutes premières fic sur Gundam ^__^ 

 

* texte entre deux étoiles * = pensées du personnage

texte en italique  = ce que l'auteur ne peut s'empêcher d'ajouter

 

 

Obscurité.

 

1.       Détention

 

Ils étaient en mission quand tout leur échappa…..

 

Trowa – Où est passé Quatre ?

Heero – Partez devant, je vais voir.

 

Heero ne doutait pas que Trowa aurait préféré s'en occuper lui même mais, c'était justement pour cette raison qu'il avait prit la parole aussi vite. Les deux autres pilotes de Gundam, plus en avant, furent soudain surpris de ne plus apercevoir que le Français à leurs cotés.

 

Wufei – Qu'est-ce que vous foutez ?

Duo – Où sont nos hommes ? (je confirme il parle bien à Trowa là ^_^°)

Trowa – Heero est parti chercher Quatre.

Duo – Pas de soucis à se faire dans ce cas.

 

Il lui tapa l'épaule dans un geste de réconfort et reprit son chemin.

 

Trowa – Espérons.

 

Après avoir remonté la quasi totalité du chemin parcouru, Heero trouva enfin le jeune arabe. Ce dernier présentait un comportement plus qu'étrange.

 

Heero – Quatre ?

 

Il ne lui répondit pas se contentant d'ouvrir grand les yeux. Le soldat parfait à l'affût se doutant d'un piège s'avança un peu plus, l'arme au poing, recherchant en tout sens la présence d'éventuels gardes.

 

Heero – Quatre qu'est-ce qui t'arrives ? Faut pas rester là ou on va finir par se faire prendre.

 

Quatre ne répondit toujours pas.

 

Heero – Où ?

 

Il monta ses yeux au ciel, Heero les suivit et comprit soudain la teneur du problème. Ils étaient tenu en joues par une bonne cinquantaine de soldats, armés de mitraillette semi-automatique.

 

Treize – Quelle chance, en voilà un second.

Heero – Quatre, tu vas bien ?

Treize – Oh, ne vous en faites pas. Votre ami n'a pas perdu sa langue. Nous l'avions juste averti qu'un seul mot de sa part et vous étiez mort !

 

Heero regarda le frêle jeune homme présent à ses cotés, ses yeux baissés par la honte de les avoir mis dans une telle situation, se disant qu'il était trop fragile pour ce genre d'histoire. Il fallait absolument qu'il le sorte de là. Il ne pourrait jamais supporter les tortures des interrogatoires. Non pas qu'il doutait de sa capacité à assumer la douleur, mais il était persuadé qu'il ne supporterait jamais celle des autres. D'autant plus que son empathie lui accentuait toutes les émotions au centuple.

 

Treize – Gardes ! Emmenez les !

 

Des hommes armés les rejoignirent, les entraînant vers leur lieu de détention : deux petites cellules sombres et crasseuses, où ils y furent abandonnés plusieurs jours, sans visites. Une longue semaine de faim et de soif dans un univers dénué de toute lumière. Au cours de ce lapse de temps, Heero rechercha les différentes possibilités d'évasion mise à leur disposition. Après tout n'était-il pas le stratège du groupe ? Et l'occasion de réagir se présenta enfin, le jour de leur transfert pour une nouvelle base.

 

 

Garde – Levez vous ! Et plus vite que ca !

 

Exténué, le jeune blond, tenta tant bien que mal de se relever, sans grand succès. Heero ayant garder on ne sait comment, un peu plus de force, vint au secours de son camarade, profitant de leur proximité pour lui indiquer la marche à suivre

 

Heero – Tu te sens capable de rassembler toutes tes forces ?

Quatre – S'il le faut, oui.

Heero – Alors, quand je te ferais signe, cours !

Quatre – Mais ?

Heero – Ne t'occupes pas de moi et sors toi de là, nous allons entrer dans un hangar de MS, il te suffit d'en voler un pour être dehors en moins de deux minutes. Je me charge de faire diversion.

Quatre – Heero je ne veux pas.

Heero – Quatre, tu ne discutes pas avec moi. Si tu ne sors pas tout de suite j'en connais un qui..

 

Il ne put finir sa phrase, repoussé violemment par l'un des gardes.

 

Soldat – On vous a donné la permission de vous parler ?

Heero – (se relevant difficilement de sa chute) Baka !

 

Le garde n'appréciant pas qu'on lui réponde se dirigea vers celui qui serait finalement sa première victime. Le petit blond lui plaisait bien, mais il appréciait encore plus les fortes tête.

 

Soldat – Tu réponds ? On t'as jamais dit que ça ne servait qu'à s'attirer des ennuis ?

 

L'homme releva violemment le jeune garçon, pour le plaquer contre le mur, quand son supérieur les rejoint impatient.

 

Haut gradé – Pas le temps de vous amusez !! La navette n'attend plus que les prisonniers !

 

Heero sut que ce serait avec elle que Quatre aurait le plus de chance. Elle devait déjà être en marche, prête à s'envoler. Un signe de tête et son frère d'arme comprit ce qu'il avait à l'esprit.

 

Tout ce passa alors très vite. Heero se dégagea de la poigne de fer de son garde personnel, lui arrachant l'oreille de ses dents avant de lui prendre son arme. Celui assigné à la surveillance de Quatre se précipita alors vers son homologue dans le but de maîtriser le prisonnier récalcitrant. Armé, le soldat parfait put mettre en pratique la seule chose qu'il n'ai jamais apprise, il tua tout ce qui se présentait à lui s'éloignant toujours un peu plus du vaisseau leur étant destiné. Les pilotes de celui-ci finirent par descendre voir s'il ne pouvaient pas aider leurs collègues. Mais ils n'arrivèrent jamais à eux, pris au piège d'un Quatre devenu sans pitié. Le jeune homme s'empara alors des commandes et s'éloigna non sans un regret et une pensée pour celui qui avait rendu sa fuite possible. A peine se retrouvait-il à l'air libre qu'une patrouille entière se précipita à sa poursuite.

 

Dans le hangar, Heero aperçu son compagnon s'échapper loin de lui. Rassuré, il n'aperçut pas un énième garde s'approcher par derrière et lui asséner un coup d'une extrême violence dans le dos. Tombé au sol, il ne put que recevoir impuissant des dizaines de coups de pieds venant de toute part. Vexés d'avoir été dupés par un adolescent si jeune et si frêle, les soldats s'en donnèrent à cœur joie avant d'être stoppés dans leur élans par une voix forte et posée, la voix de Treize Kushinada en personne.

Treize – Bande d'incapable, vous croyez donc qu'il peut encore vous poser des ennuis dans cet état ? Un seul d'entre vous a t'il seulement réfléchi au fait que ce garçon était une source d'information inestimable ?

 

Des regards baissés l'informa qu'évidemment non. Dépité par cette bande d'idiot qui lui servait d'armé, il ordonna le transfert de ce qui restait du jeune homme, quand son second le rejoignit.

 

Soldat – Général ! Nos patrouilles aériennes nous informent qu'il leur a été impossible de rattraper le prisonnier évadé. Un bastion de l'armé rebelle s'est porté à son secours empêchant nos hommes de le suivre passé la frontière chinoise.

Treize – Peu importe. Même si ce garçon réussit à rejoindre ses compagnons d'armes, ils ne retrouverons jamais leur ami.

Soldat – Oui mon général.

 

 

Deux jours plus tard, Treize alla rendre visite à son dernier prisonnier.

 

La lumière de sa nouvelle cellule y étant continuellement éblouissante, Heero gardait ses yeux fermés voulant éviter d'abîmer ses pupilles. Quand il entendit un bruit de porte, il les rouvrit par pur réflexe, constatant avec étonnement qu'il n'était plus agressé par la source lumineuse. Relevant la tête pour voir le responsable de cette courte accalmie, il croisa le regard froid du chef de l'armé d'OZ : Le général Kushinada.

 

Treize – Je vois que vous semblez vous remettre de votre passage à tabac. Je suis venu vous donner des nouvelles. Vous pouvez être heureux, votre ami ne vous rejoindra plus. Nous venons de nous informer qu'il a été tué lors de son évasion avortée. Je comprend que cela puisse vous attrister mais après tout, en tant que soldat je suis persuadé que vous préféré le savoir mort libre plutôt que dans nos murs. N'ai-je pas raison ?

 

Il partit sans un mot de plus, laissant le jeune homme en état de choc, les yeux dans le vide, dos appuyé contre un mur. Depuis ces deux jours, il ne survivait que dans la joie de savoir son compagnon d'infortune loin de tout cela. Deux jours qu'il s'imaginait le voir de retour dans leur base, en Chine, entouré de leurs trois amis, qui devaient, depuis, prendre le plus grand soin de lui. Il n'en revenait pas. Il avait voulu le préserver et au lieu de cela, était devenu responsable de sa mort. Ils ne lui pardonneraient jamais, Trowa ne lui pardonnerait jamais.

 

Garde – Pourquoi le lui avoir dit ?

Treize – Rien de mieux qu'un être épuisé physiquement et moralement pour commencer un interrogatoire. Rebranchez la lumière !

Garde – A vos ordres.

 

La luminosité se fit de plus en plus intense mais Heero n'en était plus gêné, ses yeux n'avaient déjà plus de vie.

 

 

L'interrogatoire expérimental de Treize, commença le premier jour de la seconde semaine.

 

Heero fut conduit dans une nouvelle pièce toujours aussi fortement éclairée. Un homme l'installa sur une chaise, la première qu'il croisait depuis sa capture, étant jusqu'à présent enfermé dans des cellules dénuées de tout meubles. Mais son style faisant penser à ces fauteuils de dentiste, il n'en attendit rien de bon. On lui banda les yeux et commença pour lui une interminable attente. L'attente de la douleur, ignorant toujours d'où celle-ci viendrait. Sa ligne de défense n'en était pas vraiment une. Il avait simplement choisi le mutisme le plus total, bien décidé à ne jamais laisser échapper aucun son.

 

Les jours passèrent tous semblables. Des semaines et des semaines de souffrance dans une obscurité totale, coupées par quelques rares heures de sommeil, sous une lumière abrutissante.

Et au fond de lui, cette douleur si sourde et si présente. Pourquoi lui avait-il demandé de fuir, pourquoi ?????

 

 

De leurs cotés les trois G-boys non capturés avaient dut se contraindre, le cœur dans l'âme, à fuir la base sans leurs amis, comprenant qu'il leur était impossible de les sortir vivant sans se faire prendre à leur tour. Ils étaient revenus quelques heures plus tard, mais la base avait déjà été désertée.

 

Les jours passèrent et ils n'avaient toujours aucune information sur leur possible lieu de détention. Trowa et Duo tournaient tel des lions en cage, cherchant la moindre occasion pour partir à leur recherche. Enfin, Sally les appela au petit matin du neuvième jour de leur disparition. Elle les voulait au plus vite à la base.

 

Dés leur arrivé, elle leur annonça la très bonne nouvelle : le retour de Quatre.

 

Duo – C'est pas possible ? Mais c'est génial !!!!!!

Trowa – Où est-il ?

Sally – A l'infirmerie. Une troupe rebelle l'a retrouvé hier aux commandes d'une navette d'OZ, alors qu'elle était poursuivit par une escadrille entière de Leos. Ayant reconnu son signalement ils nous l'ont ramené aussi vite. Il est encore très faible, alors je préférerais qu'un seul d'entre vous aille le voir.

 

Tout naturellement ce fut Trowa qui se dirigea dans la petite pièce, sans que Wufei ou Duo n'ai l'idée de s'y opposer.

 

Duo – Comment a t'il pu réussir ce miracle ?

 

 

Dans la chambre.

 

Quatre – C'est Heero, il s'est débrouillé pour que je puisse m'enfuir. Sans lui, j'y serais encore.

Trowa – Que vous ont-ils fait ?

Quatre – Jusqu'à présent, ils se contentaient de nous oublier dans nos cellules, nous empêchant le plus souvent de dormir. Ils nous transféraient dans une base plus "médicale" quand je me suis évadé. Heero est resté pour que je m'en sorte…..

 

Le jeune homme craqua soudain, pleurant doucement, replié sur lui même. Mais Trowa le rassura vite.

 

Trowa – N'oublies pas qu'il s'agit du Soldat parfait. Rien ni personne ne peut l'atteindre.

Quatre – Je m'en veux tellement…….

 

Il pleura longtemps dans les bras du grand brun, avant de s'y endormir. Alors seulement ce dernier le quitta pour rejoindre leurs amis, très certainement impatient d'avoir un peu de nouvelles.

 

Duo – Alors ??????

Trowa – C'est grave ?

Sally – Non, il est juste épuisé et affamé. Rien qui ne s'arrange en quelques jours de repos.

Duo – Et pour Heero ? Il t'a dit ce qu'il en était ?

L'américain avait très peur de les entendre lui dire qu'il ne s'en était tout simplement pas sorti vivant.

Trowa – A ce que j'ai compris, c'est lui qui lui a permis de fuir.

Duo –Alors il est toujours en vie ?

Trowa – Oui.

Duo – Merci mon Dieu.

 

Et il ferma ses yeux pour une courte prière silencieuse

 

 

Les jours passèrent encore sans qu'ils ne trouvent trace de leur dernier compagnon encore aux mains de l'ennemi. Duo s'inquiétait de plus en plus, alors que Quatre ne cessait d'avoir du remord d'être partit sans même avoir essayé de lui venir en aide quand il en avait eu l'opportunité.

 

Quatre – Je m'en veux tellement, pourra t'il seulement me pardonner de l'avoir laissé là bas ?

Duo – Bien sûr, je ne doute même pas, de ce qu'il a put te dire pour te convaincre de partir seul.

 

Ils se sourirent tous en regardant Trowa en pleine cuisine. Ce dernier s'était proposé pour préparer le dîner, le soir du retour de Quatre parmi eux. Une semaine qu'ils l'avaient retrouvés.

Une semaine qu'il leur manquait à tous une dernière partie d'eu même.

 

 

Une troisième semaine passa, puis une quatrième. Ce fut au début du deuxième mois, qu'ils obtinrent au cours d'une de leur mission les informations tant attendues. Des soldats parlaient d'un jeune pilote qui surprenait tout le monde, en résistant depuis des semaines au nouvel interrogatoire, réputé musclé du général Kushinada.

Duo avait alors prit l'un d'eux par le col, laissant le Shinigami lui soutirer les lieux probables de sa détention. Après une petite investigation plus poussée, ils connaissaient enfin leur nouvelle cible : l'une des toutes dernières bases ultramodernes misent sur pied par OZ.

 

Alors que Trowa et Quatre se chargeaient du soutien aérien, Duo et Wufei s'infiltrèrent dans les bouches d'aération de la base, avançant ainsi plus discrètement en son centre. Ils ne tardèrent pas à trouver ce qu'il recherchait : une grande salle où leur ami se trouvait attaché en son centre, minuscule ombre de lui même. Le désordre provoqué à l'extérieur avait fait fuir les médecins, ne laissant sur place que deux gardes très vite maîtrisés.

 

Wufei, alla faire le guet à la porte laissant, son ami s'approcher du soldat parfait. Heero sursauta par réflexe conditionné, au contact des mains de Duo sur son visage. Mais ce dernier ne voulait que lui détacher le bandeau qui recouvrait ses yeux. Au vu de sa réaction il lui chuchota aussi quelques mots apaisant, lui signifiant qu'il ne lui voulait pas de mal, et Heero le vit enfin. Sa vue troublée par la fièvre et le passage violent de l'obscurité à la lumière il n'eut la force que de murmurer son prénom avant de perdre connaissance sur une ébauche de sourire. Le Shinigami, remonté à bloc, le détacha au plus vite, bien décidé à le sortir de cet enfer.

 

A suivre…