Auteur : Mimi Yuy

Adresse : mimimuffins@yahoo.fr

Origine : Gundam Wings

Disclamer : T_T G-boys pas à moi

Genre : Mission médicale

Couples : Vue la position dans laquelle se trouve 01, il a autre chose à penser.

 

 

Hôpital.

 

 

Chap 28 : Bienvenue en enfer.

 

// (1)

Valait-il mieux pour lui qu’il ouvre les yeux ?

 

A dire vrai, il ne savait plus trop quoi penser. Son entraînement lui avait appris si besoin est, à contrôler les réactions de son corps. Les machines le croyaient alors dans l’inconscience tandis qu’il pouvait percevoir tout ce qui l’entourait. Or, cette fois-ci, cette capacité était belle et bien inutile. Car malgré toute sa volonté, il se trouvait être incapable de bouger le moindre muscle. Un analyse rapide lui laissait donc à penser qu'il venait de recevoir une injection de paralysant.

 

Cédant à la tentation, le jeune homme décida de prendre le risque de soulever ses paupières.

A n'en pas douter, il venait de faire une erreur.

 

- Enfin remis de votre petite charge électrique ?

 

Charge électrique. Oui, il se souvenait avoir décroché le téléphone de Duo, lorsque le professeur était entré dans sa chambre. Il n'avait alors constaté sa présence à ses cotés qu'au moment même où ce dernier lui infligeait une puissante charge électrique à l'aide d'un petit transformateur. A peine, avait-il alors senti le portable s'échapper de ses mains, qu'il perdait tous repères, entraîné dans la pénombre de l'inconscience.

 

- Bien. J’avoue avoir attendu votre réveil avec une certaine impatience. Comme vous pouvez le constater vous vous trouvez dans une ancienne salle d'opération. Et malgré l'absence de tout anesthésiste, je dois vous informer que nous allons commencer. Ne soyez pas inquiet, je vais me contenter de vous prélever quelques organes suite à quoi je vous laisserais en paix. …..

 

Comment allait-il se sortir de là ?

 

Heero cherchait à toute vitesse une solution à son problème lorsqu'il vit le Professeur Frankenstein s'approcher de lui un scalpel à la main.

 

Pas paniquer.

 

Ils étaient à la poursuite des responsables qui prélevaient des organes dans les corps de rebelles venus à l'hôpital Kushinada dans l'espoir d'y trouver des soins adéquates et voilà que le coupable se trouvait être le chirurgien qu'il avait eu à son arrivé dans cet établissement. Médecin dont l'une des mains encore sous plâtre avait été brisée par sa personne. Nul doute qu'il n'allait guère survivre à cette mission. Mission dont ironiquement il ne faisait même pas partie.

 

Le médecin s'approcha doucement mais sûrement du jeune pilote allongé sur une table d'opération pour, sans une seconde d'hésitation, lui déchirer sa chemise d'hôpital et commencer son forfait de sa seule main valide.

 

Après avoir recouvert sa peau d'une solution désinfectante, le scalpel s'enfonça dans sa chair comme dans du beurre et étonnement, il ne ressentit rien. Il devait bien avouer que la vision du premier contact entre cet instrument froid et son corps lui inspirait une peur difficile à gérer. Mais voilà, que la solution injectée précédemment avait pour effet d'annihiler toutes sensations. Il se voyait opérer à vif et pourtant ne percevait pas le moindre picotement.

 

// (Doyle)

Le professeur n'avait pas envie que cela se passe aussi facilement pour le jeune homme. Ce dernier lui avait fait ressentir une douleur totalement inacceptable lorsqu'il lui avait brisé la main et il était bien décidé à lui rendre la pareille dans les derniers moments de sa vie. Mais voilà le puissant paralysant qu'il avait utilisé afin d'être maître de cet adolescent athlétique, jouait en la faveur de ce dernier l'empêchant de ressentir toutes douleurs. Constatant que la simple vue de son opération ne l'impressionnait pas plus, il décida d'inverser les effets de son calmant.

 

Posant son scalpel sur une petite table, l'homme prit en main une nouvelle seringue pour l'infiltrer dans une veine de son patient. Dans quelques minutes seulement, il pourrait enfin assouvir son désir de l'entendre hurler à mort. Ils y étaient presque quand un bip régulier s'échappa de sa poche. Son fichu biper l'informait que les "transporteurs" étaient arrivés. N'étant pas habitués à ces locaux, ces derniers avaient convenu avec lui d'un signal pour qu'il vienne à leur rencontre.

 

Son patient étant encore sous l'influence de ses drogues, le professeur décida de s'absenter quelques minutes, non sans l'avoir préalablement attaché.

 

- Des amis à moi sont en avances. Je vais devoir vous laisser seul une petite minute. Mais n'ayez crainte, je reviens vite finir ce que nous avons commencé.

 

// (1)

Le médecin, venait à peine de disparaître qu'Heero sentait déjà le retour dans le monde des vivants de ses centres nerveux. C'était le moment ou jamais de tenter sa chance. Se contorsionnant tant que ses attaches le lui permettaient, il réussit non sans mal à prendre en main le scalpel laissé négligemment non loin de lui. Une fois en main, il commença à réaliser de fines coupures sur la lanière qui immobilisait son poignet droit. Encore quelques secondes de ce traitement et il réussissait à libérer sa main. Celle-ci dégagée de toutes entraves, le jeune pilote réussit à se détacher intégralement avant de tenter de se lever.

 

Il n'avait pas encore touché terre, qu'une violente douleur le fit maladroitement tomber, renversant dans sa chute, la petite table surchargée d'instruments de toutes sortes.

 

Il lui fallait à présent rassembler ses forces au plus vite car le bruit qu'il venait de faire, n'étant très certainement pas passé inaperçu, ne tarderait pas à les faire revenir. A peine y pensait-il qu'il sentit des bras puissants le soulever pour le reposer délicatement sur la table. Tournant son visage vers la personne bien trop forte pour appartenir à ce fou de médecin, il le reconnu..

 

- Zeck ??

- Désolé du retard, je viens juste d'arriver.

- Qu'est-ce que tu fiches ici toi ?

- Ravi de te revoir moi aussi.

 

Heero tenta de se relever de nouveau pour s'effondrer une fois encore dans les bras de son ancien ennemi.

 

Regardant la marre de sang qui commençait à se créer à leurs pieds, Zeck prit conscience qu'ils avaient un sérieux problème. Forçant le Perfect Soldier à rester assis sur la table, il s'empara d'une compresse qu'il pressa de toute ses forces sur la plaie béante de ce dernier avant de le prendre tout simplement dans ses bras.

 

Heero s'apprêtait à riposter qu'il n'avait pas besoin de ce traitement de faveur, quand le blond l'intima de se taire, du bruit les informait que plusieurs hommes étaient de retour.

 

// (6)

Ce n’était pas le moment de se faire repérer.

 

Portant le jeune pilote tout ensanglanté dans ses bras, il ne cessait de penser qu’il devait à tout prix réussir à le faire sortir de là au plus vite avant que son hémorragie n'ai finalement raison de lui.

 

Après son coup de fil, les autres G-boys ne devaient plus tarder à arriver. Ne connaissant aucun numéro autres que celui de Wufei, qu'il avait d'ailleurs eu quelques difficultés à obtenir, il avait laissé le portable de ce dernier aux cotés du lieutenant Poe pour prendre à sa place celui déjà présent dans la chambre. Son idée semblait avoir fonctionné puisqu'à peine arrivé devant les portes de cette ancienne clinique désaffectée, il avait bel et bien eu son cher Wufei au bout du fil. A n'en pas douter ce dernier devait être en colère après lui. Mais cela ne serait rien s'il ne réussissait pas à sortir Heero vivant de ce cauchemar.

 

Ce dernier bien que très grièvement blessé, ne cessait plus de se débattre pour qu'il le repose à terre. Les frêles silhouettes de ces garçons avaient tendance à lui faire oublier qu'il s'agissait avant tout de soldats et que celui avec lequel il se trouvait en cet instant n'était pas nommé par ses compagnons le Perfect Soldier sans raison.

 

Répondant enfin à son désir, l'ancien bras droit de Treize, déposa Heero à terre.

 

// (1)

- On peux savoir pourquoi on fuit un médecin si peu dangereux ?

- J'ai tendance à vouloir te faire soigner avant toutes choses. On pourra toujours retrouver ce barge plus tard. De plus, il se trouve qu'il vient d'être rejoins par une équipe de trois soldats entraînés dont le but initial doit être de transporter tes organes aux vues des petites glacières qu'ils transportent. Je suppose qu'une fois son opération terminée, il était prévu que ton médecin traitant accompagne celles-ci du cotés des receveurs.

- Et t'as peur de trois pauvres types ?

 

Le jeune homme sourd aux inquiétudes de son aîné se releva bien décidé lui, à aller les affronter.

 

- Quelle tête de mule.

 

Ne pouvant raisonnablement pas le laisser seul, Zeck le suivit, quelques secondes seulement avant que les hommes en questions ne les repèrent. Fidel à sa réputation, le blessé se débarrassa du premier garde laissant les deux autres à la charge de Merquise.

 

Lorsque le médecin les rejoint à son tour, ce fut sans aucune difficulté qu'Heero le mit à terre.

 

- Zeck, ton arme !!

- Qu'est-ce que tu veux en faire ?

 

Le jeune homme ne répondit rien, se contentant de tendre sa main vers son équipier improvisé, sans même lui adresser un regard. Trop curieux de savoir ce qu'il s'apprêtait à faire, Milliardo la lui tendit.

 

Une balle tirée dans chacune des deux jambes plus tard et Heero débuta son interrogatoire.

 

// (6)

Une fois encore, lui ne s'attendait pas à voir autant de sang froid et de cruauté dans les actes de ce garçon. Comment se douter que ces si jeunes adolescents pouvaient être à se point sans pitié.

 

Les informations nécessaires obtenues sans grandes difficultés, Heero se détourna de sa cible. Leur mission était belle et bien terminée. Il connaissait les mobiles et le plan d'action suivis par cet homme au cours de ces derniers mois. Il pourrait donc enfin, prendre quelques minutes de repos après avoir trouvé un moyen de faire parvenir ces informations à ses compagnons.

 

Il rendait l'arme à son propriétaire quand ce dernier fit feu tout aussitôt.

 

Sans même une soubresaut de surprise, Heero se retourna pour voir s'effondrer le corps sans vie de feu son chirurgien qui tenait dans sa main valide, une arme pointée sur sa personne.

 

- Merci.

- Pas de quoi.

 

 

A suivre…