Auteur : Mimi Yuy

Adresse : mimimuffins@yahoo.fr

Origine : Gundam Wings

Disclamer : T_T G-boys pas à moi

Genre : Mission médicale

Couples : 5 + ?

 

 

Hôpital.

 

 

Chap 24 : Scène de ménage.

 

// (5)

Après être sorti de l’hôpital, Wufei se dirigea directement vers leur planque compléter ses recherches afin d’apporter quelques éléments nouveaux pour leur prochaine réunion. Quel ne fut donc pas sa surprise de le voir devant la porte.

 

- Que fais-tu ici ?

- Je suis venu prendre de tes nouvelles. Je te rappel que nous étions censés nous voir hier soir.

- Désolé, j’ai eu des choses à faire que je ne pouvais remettre à ce matin.

- Je comprend tout à fait que tu ais des missions et autres nécessités face à votre "travail". J’aimerais seulement que tu penses à m’en avertir que je ne t’attende pas inutilement dans l’inquiétude de ne pas savoir les raisons d'un tel retard.

- Je….je n’ai pas osé.

- Tu craignais quoi ? Une scène de jalousie? Quand vas-tu comprendre que je ne suis pas comme ça. Il m’arrive bien de partir moi-même en mission des semaines entières sans que tu en dises quoique ce soit, alors pourquoi réagirais-je différemment ? Nous savions très bien à quoi nous nous engagions en débutant notre relation.

- Je suis désolé de t’avoir donné de l’inquiétude…

- Ce n’est rien.

 

// (?)

Le jeune homme allait s’approcher de son ami pour le prendre dans ses bras, désireux de lui pardonner cet oubli quand ce dernier se recula aussitôt

 

- Je n’avais pas fini !

 

Amusé par la réaction de son petit dragon qui méritait vraiment son surnom. Le blond [1], se recula d'un pas, tentant de garder son sérieux pour ne pas le laisser penser qu’il pouvait se moquer de lui.

 

- Je disais être désolé pour l’inquiétude que je t’ai causé hier soir. Toutefois, celle-ci ne méritait pas ta présence ici même. Peux-tu me dire ce qu’il se serrait passé si ce n’était pas moi qui était rentré ?

- Tu te moques de moi là ?

- En ai-je l’air ?

- Et où se situe exactement le problème Wufei ? Tu crains quoi ? Qu’ils finissent par découvrir que tu as une vie en plus de la guerre ?

- Ca, ils le savent déjà.

 

Un espoir nouveau lui gonfla soudain le cœur. Se pouvait-il qu’il ait enfin fait ce qu’il promettait depuis tant de semaines, à savoir leur avouer toute la vérité. Dans ce cas ces compagnons avaient-ils pris cette révélation de façon si négative pour qu’il soit soudain si soucieux ?

 

- Tu le leur as enfin dit ?

- Non.

- Mais tu viens de ..

- Comme je le soupçonnais depuis quelques temps, il semble qu’Heero s’en soit rendu compte. Et à te voir ici, je commence à comprendre comment cela a pu être possible.

- Alors il n’y a que lui qui sais ?

- Je n’en suis pas persuadé. Il ne m’a fait que quelques sous entendus.

- Et je me tape ton humeur exécrable à cause d’une hypothèse que peut-être, il serait au courant de quelques chose. Ca te dérange tant que ça qu’ils puissent savoir que le grand Dragon ressent des sentiments pour une autre personne que lui-même ou est-ce le fait que je sois un garçon qui t’effraie dans le fait d’avouer à tes amis l’existence même de notre relation ?

 

// (5)

Il s’en doutait. Il était persuadé que cette discussion, comme toutes les autres, ne pouvait se terminer que par une dispute. Pourquoi ne pouvait-il pas comprendre sa position ? Il était et resterait toujours, avant toute chose, un pilote de Gundam dont ses devoirs et obligations ne pouvaient être mis de cotés pour son simple plaisir ou confort personnel.

 

Mais était-ce réellement là, les raisons de son comportement ?

Kami Sama [2] pourquoi tenait-il à ce point à sortir de l’ombre ? 

 

Comment pouvait-il lui faire comprendre que ce n’était pas son statut civil ou leur relation le problème mais bien lui-même ? Lui, Chang Wuffei, ses éternelles questions intérieures, cette nécessité qu’il avait de vouloir faire les choses au mieux et avant tout son désir de préserver malgré les difficultés, en tant qu'unique descendant et survivant de son clan, les lois ancestrales régissant depuis des millénaires la dynastie des Changs. Etait-ce sa faute si exposer sa vie privée au grand jour n’en faisait pas partie ? Nul doute que cette folie lui coûterait très prochainement, ce qui aurait pu devenir la promesse d’un futur de paix et de bonheur.

 

A réfléchir sur leur éternel sujet de désaccord, le chinois se rendit compte qu’il n'écoutait plus son compagnon depuis plusieurs minutes. De toute façon à quoi bon, il s’agissait toujours des mêmes arguments.

 

- Pourquoi es-tu venu ?

- Je viens de te le dire récupérer le double des clefs de mon appartement.

 

Alors voilà, c’était fini. Les paroles qu’il n’avait pas écouté étaient une rupture en bonne et du forme. Après tout cela valait mieux qu’il ne les ait pas entendu. A quoi bon, connaître tout le mal qu’il pouvait penser de lui. En quoi ces informations pourraient-elles l’aider à mieux supporter sa perte ? Ne voulant pas montrer sa peine, se fut avec un masque de colère froide qu’il lui jeta ses affaires, se contentant de conserver ses propres clefs.

 

Après ce qu’ils venaient de se dire, seul un long trajet en moto pourrait lui changer les idées et l’aider à mettre de l’ordre dans son esprits. Il n'avait plus qu'une idée en tête : ne pas pleurer malgré la douleur qui lui enserrait le cœur, ne pas pleurer devant lui.

 

Ignorant les appels, le pilote se jeta sur sa machine et partit en trombe.

 

// (?)

- C’est ca fuit donc la réalité. Mais que tu le veuilles ou non, nous sommes liés Chang et …..

 

Il regarda son aimé s’éloigner sur sa monture.

 

- …..et nous le resterons encore longtemps, tu peux me croire, je ne te lâcherais pas tant que je penserais qu’il existe encore une infime part de toi qui puisse m’aimer.

 

Bien, le meilleur moyen pour résoudre leur problème était encore d’aller à la source même de celui-ci.

Qui les empêchait de vivre leur passion en plein jour ?

Ses camarades.

 

Il les connaissait peu, mais l’un d’entre eux saurait l’écouter et lui dire ce qu’il en était réellement quant à son acceptation dans leur périmètre. Refusant d’attendre d’avantage, il prit sa propre moto et se dirigea au plus vite vers l’hôpital Kushinada, emportant avec lui les quelques affaires laissées à terre par Wufei. Regardant ces dernières, il ne put s’empêcher de penser que cet idiot avait du prendre une fois encore ses paroles de travers. Etait-ce sa faute s’il devait rendre l’appartement deux jours plus tôt qu’initialement prévu ?

 

Sur la route, avec le bruit de la circulation, lui non plus n’entendit pas le portable du numéro 05 sonner.

 

 

A suivre…..

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[1] Une petite idée sur l’identité de ce mystérieux jeune homme ?

[2] = Dieu