Auteur :
Mimi Yuy
Adresse
: mimimuffins@yahoo.fr
Origine :
Gundam Wings
Disclamer
: T_T G-boys pas à moi
Genre :
Mission médicale
Couples :
0
Remarque :
Et un deuxième chapitre sans couple sous-jacent ^__^ !
C’est
que ça finirait presque par être une vrai histoire.
Hôpital.
Chap 18 : Mission acceptée.
//
(1)
Quatre
étant enfin sorti, Heero descendit de son lit sans geste brusque. Après une
courte réflexion, il avait décidé de prendre le fauteuil. Il ne serait pas des
plus discrets avec, mais s'il ne voulait pas se retrouver à terre au beau
milieu d'un couloir, il n'avait pas trop le choix. D'autant plus qu'il devait
se presser de retrouver la jeune femme. Il ne doutait pas que le moindre retard
de sa part à leur rendez-vous nocturne pourrait lui faire croire qu'il refusait
finalement sa demande.
Arrivant
enfin au lieu prévu, il la vit se tourner vers lui, une lueur décidée dans ses
yeux.
-
Le jeune homme présent dans votre chambre ne vous a pas posé de problème ?
-
Il prend des somnifères.
-
Bien. Je … vous avez pris votre décision ?
-
C'est à vous de me le dire.
-
Oui. Je continue à vouloir le voir mourir devant mes yeux.
-
Alors allons-y.
Il
s'avança, constatant rapidement qu'elle ne le suivait pas.
-
Vous n'avez pas besoin de savoir pourquoi je souhaite tuer cet homme ?
-
Je suppose que les actes perpétrés à l'encontre de votre petit frère en sont la
raison.
-
Comment l'avez-vous su ?!
-
J'ai mon réseau d'information.
-
Alors, je suppose que vous savez qu'il m'a aussi violé.
-
Mais c'est pour votre frère que votre cœur cri vengeance.
-
Je voudrais tant le voir souffrir comme il l'a fait souffrir. Parfois je me dis
que la mort est trop douce pour ce genre d'individu.
-
Faites moi confiance, elle ne le sera pas.
-
Qu'est-ce que vous…
Le
regard glacial qu'il porta sur elle, lui aurait fait perdre ses moyens si elle
ne le savait pas diriger à l'encontre de l'homme qui avait fait de sa vie un
enfer.
-
J'ignore les raisons qui m'y pousse mais je vous fait confiance.
Heero
ne lui répondit pas, se contentant d'avancer, tel l'ombre de la mort vers sa
future victime.
//
(1)
-
Je ne sais pas comment vous remercier.
Ses
mains tremblent, elle prend enfin conscience que ce qu'elle désirait depuis
tant d'année vient de se réaliser. Va t'elle regretter de m'avoir demandé de
l'exécuter ?
Ai-je
bien fait d'accepter d'être complice de ce meurtre ?
Non.
Il ne s'agissait pas d'un meurtre, mais d'une sentence.
Je
comprend son besoin. Je sais ce qu'elle a enduré et plus encore ce qu'elle et
son jeune frère devront continuer à vivre. Je ne regretterais jamais mon geste
et suis heureux qu'elle n'ai pas eu à s'en charger elle même.
-
Ca va aller ?
-
Oui. Je ne vous remercierais jamais assez. Je n'aurais jamais pu. Jamais. Et
pourtant je le voulais tant.
L'adolescent
se leva pour s'approcher de la jeune femme, tandis qu'elle pleurait, incapable
de croiser son regard.
-
Je vous fais peur ?
Les
yeux bleu clair se redirigèrent vers lui.
-
Non, pour moi vous resterez à jamais le patient de la chambre 911 qui m'a
libéré une nuit de mon pire cauchemar.
Alors
il la prit dans ses bras pour tenter maladroitement de la réconforter.
-
Voulez-vous bien répondre à une seule question ?
-
hm.
-
Faites vous aussi parti de l'Organisation Zodiacale ?
-
Non.
-
Merci mon Dieu.
Et
elle l'étreignit un peu plus fort, heureuse de la nouvelle.
-
Je … je dois rentrer avant que…
-
Oui, bien sûr.
La
jeune interne essuya ses larmes et s'écarta de son complice. Elle l'aida à se
rasseoir et le poussa au plus vite en direction de sa chambre. Devant la porte,
Heero la stoppa.
-
Je vais me débrouiller pour les derniers mètres.
-
Bien.
-
Rentrez vite le rejoindre.
-
Encore merci.
-
Non.
-
Quoi ?
-
Ne me prenez pas pour votre sauveur. Vous devez bien comprendre que je n'ai
agis que dans mon propre intérêt. Je ne suis qu'un assassin tout comme lui, ne
l'oubliez jamais.
-
J'ignore tout de vous. Malgré tout, je reste persuadé en mon fort intérieur que
vous êtes quelqu'un de bien.
-
Partez maintenant.
- A
demain.
Heero
prit une grande inspiration et ouvrit enfin la porte priant en son fort
intérieur pour que Quatre ne soit pas déjà de retour. Mais la chance était avec
lui, à son entrée la pièce était vide.
A
suivre…