Auteur : Mimi Yuy

Adresse : mimimuffins@yahoo.fr

Origine : Gundam Wings

Disclamer : T_T G-boys pas à moi

Genre : Mission médicale

Couples : Sally + Auryn , 2+4

 

 

Hôpital.

 

 

Chap 17 : Recherches nocturnes

 

// (4)

Quatre se leva sans un bruit et sortit de la chambre, heureux de n'avoir pas réveillé une nouvelle fois son compagnon de chambré. Ce dernier avait eu la gentillesse de réaliser le travail qui lui avait été confié à savoir finir les modifications du programme censé les aider à recopier et ouvrir les dossiers protégés par l'un des employés de cet hôpital. Et Quatre n'était pas dupe, il voyait clairement qu'Heero, encore très faible avait prit sur lui d'agir de la sorte pour soulager sa masse de travail à lui. A n'en pas douter Trowa en serait heureux. Depuis ces quelques heures où ils avaient parlé à cœur ouvert, ce dernier lui avait clairement fait comprendre qu'il n'agirait pas de manière à le sous estimer devant les autres si ce dernier acceptait en contre partie, lorsqu'il se retrouvait seul avec lui ou Heero, de se plier à ses exigences d'ordre médical. Bien que contre l'idée de passer pour un infirme avec l'être aimé, il avait accepté une grande partie de ses requêtes comprenant parfaitement qu'il faisait tout cela pour son propre bien.

 

// -

Il arrivait enfin au couloir administratif quand une ombre se projeta sur lui.

 

- Je ne suis pas en retard j'espère ?

- Non pile à l'heure Quat-chan.

 

Les deux garçons se dirigèrent donc comme un seul homme vers le bureau concerné par leur recherche. Une fois à l'intérieur, Duo fit le gué pendant que Quatre lançait leur virus dans le PC. Ce dernier était tout comme son créateur le souhaitait, d'une perfection inégalée ce qui leur permit d'enregistrer toutes les données en moins de dix minutes. Duo rouvrait la porte quand des bruits de pas les forcèrent à rester dans la petite pièce. Des voix s'approchaient et l'assassin venait à penser qu'avec leur chance, les individus en question s'apprêtaient bien à prendre possession des lieux.

 

- On est mal Quatre.

- Suis moi.

 

Les deux compères n'avaient pas beaucoup d'endroit où se cacher, à savoir uniquement le dessous du bureau pourvu d'une petite planche pouvant les cacher de l'entrée. A peine venaient-ils de s'y serrer que la porte s'ouvrit, laissant entrer, à la vue des deux paires de chaussures, un homme et une femme.

 

- Vous savez, je n'ai jamais rencontré de femme médecin qui puisse associer à se point la grâce, l'intelligence et la force comme vous le fait. Vous m'avez tout simplement bluffé tout à l'heure avec cet homme.

- Vous exagérez.

- Non, vraiment. Ce qui est dommage, je dois bien l'avouer, c'est de passer tout notre temps à sauver des individus tels que ces hommes d'armes sans scrupules qui n'hésitent pas à risquer la vie de milliers de civils pour assouvir leurs désirs personnels.

- Vous parler des soldats ou des rebelles qui entrent sous de fausses identités dans cet hôpital ?

- Pour moi la distinction n'existe pas. Ces hommes sont bien tous les mêmes, seule la guerre compte. Ils ne se soucient pas de tous ces enfants qui souffrent par leur unique faute.

- Ce sont malheureusement les conséquences inévitables de toute guerre.

- Oui, mais parfois, je me dis que cela pourrait cesser.

- Comment.

- Par nos actions ma chère. Nous, nous avons la solution entre nos mains. Imaginez que l'on utilise ces hommes d'armes pour sauver leurs victimes. Telles que ces petits qui attendent désespérément une greffe d'organe.

- Vous voulez dire que vous seriez près à les sacrifier pour eux ?

- Vous ne souhaiteriez pas vous associer à mon idée Sally. Ne rêvez-vous pas d'un monde plus propre où nous médecins ferions le tri des hommes devant y vivre et en disparaître.

- Vous me parler d'eugénisme maintenant.

- Je vous choque c'est cela ? J'ai été trop loin veuillez m'excuser. Et puis je ne voulais pas vraiment aborder ce genre de sujet pour notre premier rendez-vous. En fait, je dois bien vous l'avouer, il y a quelque chose en vous qui m'attire et ….

 

Duo était atterré par ce qu'il venait d'entendre et les mains que Quatre s'était volontairement mis en travers de ses lèvres pour réprimer son cri de stupeur lui faisait clairement comprendre que son ami n'était pas plus à l'aise devant ce genre de discours. Le silence qui venait de s'installer ne présageait rien de bon. Etaient-ils sortis ou l'un deux allaient-ils venir s'asseoir au bureau et ainsi prendre connaissance de leur présence.

 

- Pardonnez moi, je n'aurais jamais du vous embrasser. Je vous laisse à présent.

- A demain Auryn.

 

Une fois le médecin partit, Sally s'assura de leur présence.

 

- Vous êtes là les garçons ?

- Oui, on était encore là. On peut savoir ce qu'il t'a pris de l'amener ici ? Vous pouviez pas aller vous tripoter ailleurs ?

- Duo !

 

Quatre trouvait le comportement de son ami quelque peu déplacé, ayant eu lui la capacité de ressentir les sentiments des deux protagonistes au cours de leur échange. Il voulait lui faire comprendre son point de vue quand Sally se contenta de le gifler purement et simplement.

 

- Je ne te permet pas de faire un quelconque jugement sur mon comportement lorsqu'il s'agit d'infiltration.

 

Duo ne répondit rien, se contentant de baisser quelque peu les yeux. Quatre voulant apaiser la situation reprit donc la parole.

 

- Cette fois c'est sur, on a trouvé notre homme. Vous ne pensez pas ?

- Pour moi, c'est assez clair. Duo ?

- Je ne sais pas.

 

Et il sortit.

 

- Je ne voulais pas le blesser dans son orgueil. Je crois qu'il va falloir que j'aille m'excuser.

- Ne t'en fait pas, je vais en parler avec lui. Prend cette disquette et apporte là à Wufei et Trowa, nous y trouverons peut-être des preuves pour confirmer ce que nous venons d'entendre.

- Bien.

 

La jeune femme prit la disquette tendue pas Quatre, le laissant rejoindre Duo.

 

// (4)

- Attend moi.

- Je ne voulais pas tu sais.

- Quoi ?

- L'agresser. Des fois je me rend compte que les autres non pas tord, je parle trop et trop vite.

- Non, ne t'inquiètes pas pour ca. Si tu veux tout savoir, elle regrette tout autant de t'avoir blessé.

- Comme si une gifle pouvait me faire mal.

- Je ne pensais pas aux blessures physiques, Duo.

- …

 

Voyant que son ami allait sombrer dans une phase de déprime, le petit blond trouva le sujet qui lui ferait revenir le sourire aux lèvres.

 

- Dis moi, j'ai cru comprendre que tu avais prévu quelque chose avec Heero ?

- Il t'a dit quoi ?

- Rien, j'ai juste senti une certaine impatience dans cette petite tête.

 

Comme il s'en doutait, Duo lui sortit son plus beau sourire.

 

- On va partir en vacance !

- Des vacances ?

- Oui, il a accepté. T'imagines de la part du soldat parfait ?

- C'est une bonne idée.

- Désolé man, mais c'est prévu pour deux uniquement.

- Je ne pensais pas à m'inviter mais peut-être à en prendre de mon coté.

- Si je puis me permettre ça ne te ferait pas de mal. Sans vouloir te vexer, cela fait déjà quelques temps que je te trouve les traits tirés et fatigués.

- Ah ?

- Tu nous caches rien, au moins ?

- Et bien, pour être honnête je vais très bientôt avoir des choses à vous dire. Mais je préférerais n'en parler qu'une bonne fois pour toute lorsque nous serons de nouveau, tous les cinq réunis.

- Comme tu veux. Simplement, n'oublie pas qu'on sera toujours là pour toi en cas de problème.

- Je sais.

- Ok, je te fais confiance.

 

// (2)

Voulant confirmer qu'il ne serait jamais loin de lui, Duo prit son cadet dans ses bras pour une étreinte toute fraternelle.

 

Serrer Quatre contre lui, lui faisait du bien. De tous les pilotes, il savait être celui qui était le plus attaché à leur groupe. Il aimait Heero d'amour et Quatre était son meilleur ami, mais ces deux personnes ne suffisaient pas pour autant à son bonheur. Il avait besoin d'eux tous, Trowa, Wufei mais aussi d'Hilde, Sally et tout leurs compagnons qui les aidaient sans rien leur demander en retour. Toutes ces personnes qui avaient eu la force de survivre au pire des dangers que ce monde ai connu : la malédiction du Dieu de la mort.

 

 

A suivre…