Auteur :
Mimi Yuy
Adresse
: mimimuffins@yahoo.fr
Origine :
Gundam Wings
Disclamer
: T_T G-boys pas à moi
Genre :
Mission médicale
Couples :
Salade de G-boys
Hôpital.
Chap 15 : Aveux.
//
(5)
Il
n'avait pas réussi. Pour sa plus grande honte, le
descendant de la grande famille des Shenlong, avait été dans l'incapacité de
finir le programme. Il avait fait tout ce qui était en son pouvoir, mais devait
bien l'avouer, il ne pouvait égaler un certain petit soldat en matière
d'informatique.
Il
n'y avait pas mille solutions au problème qui se présentait à eux. Il devait
demander l'aide de Quatre qui avec lui, était les seul à s'y connaître le plus
après Heero-on-ne-lui-demande-rien-ou-c'est-moi-qui-vous-élimine-Yuy, nouveau
protégé d'un certain Dieu de la mort, jouant plus que jamais les mères poules
ultra protectrices. D'un autre coté, connaissant le japonais, il ne doutait pas
qu'il fallait bien toute l'énergie d'un Duo Maxwell pour empêcher ce dernier de
se faire plus de mal en sous estimant ses blessures.
Il
frappa donc doucement à la porte pour ne pas réveiller le number One, avant
d’entrer sans attendre de réponse.
Contre
toute attente, Quatre n'était pas là et Heero le regardait, loin d'être
endormi.
-
Quatre ?
-
Salle d'examen.
-
Je ne peux pas rester longtemps, une nouvelle filature, alors je lui pose le
portable sur son lit.
-
Tu as réussi à prévoir le dernier niveau décrit par Sally.
-
Pas dans son intégralité mais il est déjà prévu que ce soit Quatre qui s'en
occupe.
//
(1)
En
d'autre terme, il a eu pour ordre de ne rien me demander alors qu'il est
évident qu'il n'a pas pu finir les modifications requises.
-
Je le lui dirais dés son retour.
-
Ok.
//
(5)
Le
chinois allait sortir quelque peu gêné par l'atmosphère étouffante de la
chambre, quand il changea d'idée.
Après
tout, ce n'était pas de la faute d'Heero, si lui détestait plus que tout les
hôpitaux.
-
Tu n'as pas l'air à l'aise je me trompe ?
-
Non.
-
De mauvais souvenirs ?
-
Quelque chose comme ça.
Réfléchissant
à ce qu'il allait faire, le jeune homme, semblant
porter toute la peine du monde sur ses épaules, capitula et s'assit sur le bord
du lit non occupé.
-
Bien avant que l'on soit tous envoyés sur terre dans le cadre du projet
météore, j'ai été marié sur ma colonie.
- …
-
Mérian était très fière et bien plus têtue que nous cinq réunis. Elle avait un caractères fort et particulièrement difficile à vivre et
malgré tout cela je l'ai toujours aimé. Nous étions bien trop jeune pour nous
aimer d'amour mais elle était mon amie et ma confidente.
- …
-
Un jour, notre colonie a été attaqué par OZ et Mérian qui s'était dressée
vaillamment contre eux, fut grièvement blessée au combat. J'ai passé une
semaine à prier nos Dieux dans un couloirs d'hôpital,
pour qu'elle s'en sorte et me revienne vivante. Une semaine, au terme de
laquelle elle ne m'est jamais revenu.
-
Wufei.
-
Hum ?
-
Je ne peux rien faire pour effacer la perte de Mérian. Juste te donner ce
conseil : n'hésite plus à vivre pleinement avec la personne auquel tu tiens à
présent. La vie est effectivement trop courte et incertaine pour gâcher de
précieux moments en raison d'une fierté trop souvent inutile et superflue.
-
Alors tu es au courant ?
-
Tu devrais y aller où tu vas rater ta filature.
- A
plus tard Heero…..et merci.
//
(5)
Il
en était sur, il y en avait donc au moins un qui connaissait son secret. Ses
craintes se confirmaient et malgré cela il ne s'en sentait pas gêné. Les
paroles d'Heero l'avaient réconforté dans l'idée qu'il ne devait pas avoir
honte d'aimer. Bien au contraire, il devait en profiter tant qu'ils en avaient
la possibilité.
Mais
depuis quand le soldat parfait était-il devenu conseiller en relation sociale ?
[1]
Quelque
peu perdu dans ses pensées, Wufei, n'aperçu pas Sally en pleine discussion avec
l'un des médecins. En revanche, il ne put rater un petit couple au fond du
jardin. Ils étaient particulièrement éloignés du reste des patients sortis
prendre l'air, mais leurs allures si reconnaissables ne pouvaient le faire
douter. Il eut d'abord pour réflexe de s'approcher d'eux quand il remarqua
enfin leur comportement. Le jeune Quatre dormait reposant sa tête sur les
genoux d'un Français plus que jamais détendu une main de ses dernier
littéralement perdu dans les cheveux d'or de son compagnon. Le tableau qu'ils
formaient dégageait un parfum de douceur et de bien être que le pilote n'eut
pas le courage d'aller briser. Il repartit donc sur ses pas, s'assit sur sa
moto et attendit avec patience la sortie d'un médecin qu'il qualifia de plutôt
mignon, pour peu qu'on aimait son genre.
//
(3)
Est-ce
un rêve ou un cauchemar ?
Nous
voilà tout deux enlacés, venant de nous confier depuis de très courtes minutes,
tous les sentiments que nous éprouvions l'un pour l'autre. Mais que sommes nous
donc devenu face à cette épée de Damoclès qui veille au dessus de nos têtes,
prête à venir nous porter le coup de grâce ?
Pourquoi
a t'il décidé d'affronter cette épreuve sans moi ? Je ne minimise pas tout ce
qu'Heero a pu lui apporter mais j’aurais tant aimé pouvoir être à ses cotés
dans les moments les plus durs, le soutenir, le protéger. Mais ce petit ange
est fait, comme nous tous, de fer et de fierté. Il refuse que l'on s'apitoie
sur son sort. A présent, nous n'avons plus rien à faire. Rien d’autre
qu’espérer que demain, ils nous annoncent qu'il a vaincu la maladie. Que les
cellules touchées ne sont plus qu'un lointain souvenir et que tout son travail
n'a pas été réalisé en vain. Je prie aujourd'hui pour la première fois de ma
courte existence pour qu'il puisse vivre encore de longues années.
A
la seule pensée de pouvoir perdre dans très peu de temps la personne aimée, le
pilote d'HeavyArms ne put plus retenir les larmes qui perlaient depuis déjà
quelques minutes aux coins de ses yeux. Aucunes n'avaient osées s'écouler
depuis plus de dix ans. Et pourtant ce fut dans un ordre et calme parfait
qu'elles se suivirent les unes à la suite des autres, creusant sur leur passage
un sillon gorgé de leur sel. Une larmes plus
aventureuse que ses sœurs tomba alors sur la joue du jeune homme endormi, le
réveillant par ce seul contact.
//
(4)
- Tient, il pleut ?
J'ouvre
les yeux et la mon cœur explose. Il n'y a pas de nuage à l'horizon. Il n'y a
pas de pluie, le soleil brille et l'homme que j'aime pleure en silence. Je suis
partagé. Je me déteste de lui faire tant de peine. Je le déteste qu'il puisse
pleurer sur mon sort comme si je n'étais qu'un de ces bébés phoques que l'on
massacre toujours.
-
Trowa ?
Et
contre toute attente, il se contente de me serrer dans ses bras. Il ne me fait
plus de reproches, ne parle plus de nos compagnons et de mon cruel silence.
-
Je ne veux pas te perdre, pas maintenant.
Non,
il se contente de me dire qu'il m'aime et je crois qu'il n'existe rien de plus
fort pour vous donner envie de vous battre de nouveau. Non, rien n'est plus
efficace au monde que de se savoir aimé aussi fort.
A
suivre…
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[1]
Ca on se le demande tous !