Auteur : Mimi Yuy

Adresse : mimimuffins@yahoo.fr

Origine : Gundam Wings

Disclamer : T_T G-boys pas à moi

Genre : Mission médicale

Couples : 4+3

 

 

Hôpital.

 

 

Chap 12 : Secret dévoilé.

 

// -

Trowa s'assit face au jeune blond sur le lit d'Heero le fixant un long moment. N'en pouvant plus de ce silence lourd de reproche, Quatre le rompit, interrompu au même instant par Trowa.

 

- Trow …

- Quatre j'ai …

 

Silence

 

- Trowa, je ne voudrais pas que tu t'imagines que moi et Heero nous ayons, comment dire, des rapports.

- Arrêtes Quatre.

- …

- Je suis en colère et j'hésite encore à trouver une raison de pardonner tes actes.

 

L'arabe devint blême, Son monde s'écroulait. Un simple geste d'affection venait d'annuler tous ses espoirs. Tout leur travail pour lui donner l'envie de se battre pour rester en vie, venait de tomber. Il n'avait plus qu'un seul souhait : mourir, foudroyé à l'instant même.

 

- Je … Non Trowa, tu es injuste. Pourquoi tu me parles de cette façon alors qu'Heero se contente de m'aider et..

- Et moi ?

- Quoi ?

- Quatre, ma colère contre toi ne vient pas de ce que je viens de voir dans cette chambre.

- Je ne comprend plus.

 

Excédé le jeune homme jeta un dossier médical sur le lit.

 

- Peux-tu m'expliquer ça ?

 

Quatre reconnaissant les papiers se mit à trembler comme une feuille. La panique prenait une seconde fois possession de son corps et à cet instant, il aurait fait n'importe quoi pour se retrouver auprès du soldat parfait qui avait su depuis plus de six mois le protéger de ce genre de crise d'angoisse. Totalement replié sur lui même, il sursauta en sentant une main sur son épaule et une douce pression l'obligeant à s'approcher du torse du Français.

 

- Excuse moi, je ne voulais pas t'effrayer.

- Non, non…….

 

Le jeune homme fut prit d'un véritable flot de sanglots qu'il ne chercha pas à réprimer, craquant sans aucune retenue.

 

- Pardonne moi, je veux juste comprendre.

 

Trowa berça doucement son cadet attendant qu'il reprenne possession de ses moyens.

 

- Comment l'as-tu découvert ?

- J'ai fait du classement dans le service des entrées et je suis tombé dessus par hasard.

- Je voulais vous en parler, mais j'avais peur que votre comportement change à mon égard. Que vous m'empêchiez de continuer les missions.

- Cela aurait été une évidence.

 

Excédé par ce comportement auquel il s'était toujours attendu à supporter de leur part, Quatre s'écarta violemment des bras de son ami.

 

- Et bien non Trowa, ce n'est pas une évidence. Je refusais cet état de fait. D'ailleurs si tu veux tout savoir, je ne voulais même pas me soigner. J'avais fait une croix sur ma vie.

- Comment peux-tu dire ça ?

- C'est vrai, je n'avais plus le courage d'affronter cette vie qui ne voulait plus de moi.

- Depuis quand le sais-tu ?

- Je n'ai pas tout de suite pris conscience que quelque chose clochait. J'ai ignorer tous les signes. C'est Heero qui m'a traîné de force pour voir un médecin un jour où l'on rentrait d'une mission à deux.

 

Soupir

 

- Quand on nous a annoncé qu'il me faudrait passer plus d'examens, Heero vous a prévenu que notre mission prenait du retard et que nous ne rentrerions qu'une semaine plus tard.

- Je m'en souviens cela date d'environ 6 mois.

- Depuis, il m'a toujours soutenu et permis de faire mes séances sans que cela ne modifie nos emplois du temps.

- Alors quand vous partiez pour des missions ensemble ?

- Il s'agissait régulièrement de mission réservée uniquement à Heero. Il m'y associait pour me permettre d'aller à l'hôpital sans avoir à me justifier pour ces absences répétées.

- Mais nous, nous aurions pu te soutenir, Quatre.

- Aussi étonnant que cela puisse te paraître, Heero a toujours été présent dans les moments difficiles. Il n'a jamais cesser de me soutenir comme tu le dis si bien. Et bien que cela puisse te vexer, il m'a apporté plus que ce vous tous réunis auriez pu le faire. Jamais, tu m'entends ? Jamais, il ne m'a considéré autrement que comme un soldat. A aucun moment, il n'a cherché à me surprotéger comme vous l'auriez fait toi ou Duo. Je ne me suis jamais vu comme un être faible et sans défense dans ses yeux.

- Tu es injuste. Tu nous juges sans réellement savoir qu'elle aurait été notre comportement.

- Repense seulement aux mots que tu viens de me dire après m'avoir jeté ce dossier à la figure et tu comprendras que j'ai raison.

 

Silence.

 

- J'ai cru comprendre dans ces pages que tu en avais bientôt fini.

- Il me reste deux séances, une ce matin et l'autre pour demain.

- C'est un peu proche non ?

- Notre mission, pouvant toucher à sa fin à tout moment, je voulais en finir au plus vite.

- Je peux t'accompagner ?

- Je ne sais pas. Ce genre de traitement est assez fatiguant pour moi et personne n'est jamais venu avec moi.

- Excepté Heero.

- Oui.

- Bien. Je comprend mieux, pourquoi vous sembliez si proche quand je suis arrivé. Je peux aller le chercher si tu le souhaites.

 

Trowa s'apprêtait à se lever quand Quatre le retint de toutes ses forces par un bras.

 

- Attend !

- hum ?

- Trowa, il n'y a rien de plus qu'une sincère et profonde amitié entre Heero et moi. Je n'ai jamais rien ressenti d'autre pour lui.

- Ca ne me concerne pas Quatre.

 

Trowa s'échappa de sa prise pour se lever. Quatre le voyant fuir vers la porte s'affola et hurla tous ce qui lui restait sur le cœur.

 

- Trowa, je t'en supplie, reste avec moi !

- Pourquoi ?

- Parce que je t'aime et que je veux t'avoir à mes cotés. Que j'en rêve depuis des mois et que je n'ai jusqu'alors jamais trouvé le courage pour te l'avouer.

 

La silhouette immobile qui lui faisait dos, ne lui présageait rien de bon. Comment allait-il prendre ce genre de révélation ?

 

- Tu m'aimes ?

- Oui. Je comprend que ce genre de sentiment venant de ma part te révulse. Je suis désolé si je te dégoûte mais je voulais que tu le saches enfin. Voilà.

 

Dépité par ses propres paroles Quatre se laissa tomber sur le lit pour cacher ses larmes dans l'oreiller. Quand, il sentit soudain un poids sur le matelas.

 

- Laisse moi maintenant, je ne veux pas de ta pitié.

- Quatre regarde moi.

 

Le jeune homme fit un gros effort pour relever son visage baigné de larmes. Mais Trowa le lui prit entre ses mains approchant doucement mais sûrement ses lèvres en direction des siennes.

 

- Je t'aime aussi Quatre. Plus que tu ne pourras jamais l'imaginer.

 

Et il conclu ses paroles d'un baiser doux et délicat. Effleurant de sa langue le contour des lèvres sucrées de l'arabe qui ne cessait plus de pleurer des larmes de joie. Après quoi, Trowa essuya ces dernières avec attention, lui expliquant par des mots retenus depuis bien trop longtemps, toute l'affection qu'il éprouvait pour lui.

 

 

A suivre…