Auteur :
Mimi Yuy
Adresse
: mimimuffins@yahoo.fr
Origine :
Gundam Wings
Disclamer
: T_T G-boys pas à moi
Genre :
Mission médicale
Couples :
1+4+1
Remarque
: Hee-chan ferait-il des infidélités à Duo ????
Hôpital.
Chap 10 : Confidences sur
l’oreiller.
//
(4)
Au
petit matin, Quatre ne se sentant pas très bien, dut se lever avec
précipitation pour vomir dans la petite salle de bain attenante à leur chambre.
Bien qu'il ai fait de son mieux pour faire le minimum de bruit, il ne put que
constater, à son retour, que son compagnon de chambré
ne dormait plus.
-
Bonjour Heero.
-
Je constate que tu ne vas pas mieux.
-
Je …..enfin…
-
Comment te sens-tu ?
-
Ca devrait être moi qui te demande ce genre de chose.
-
Quatre.
-
….
-
Je suppose que tu profites de l'occasion d'être ici pour rattraper le retard
que nous avions pris.
-
Oui.
Le
japonais soupira à la mine déconfite de son cadet, resté immobile au milieu de
la chambre, tel un gamin prit en faute d’une quelconque bêtise jugée capitale
par lui-même.
-
Combien de fois devrais-je te dire de ne pas faire cette tête d'enterrement
avec moi ? Approche.
Ne
pouvant pas encore beaucoup bouger de lui même, Heero tapa le bord de son lit
pour inciter le jeune blond à s'asseoir à ses cotés. Aussitôt, Quatre s'exécuta
de bon cœur, pour se blottir dans les bras du soldat parfait. Personne n'aurait
pu se douter que ce dernier le serrait contre lui avec des gestes démontrant
une grande habitude.
-
Comment ça se passe ?
-
Plus que deux séances.
-
Bien.
-
Mais ils ne se prononceront qu'à leurs termes.
Le
jeune blond se cacha le visage dans l'épaule d'Heero, une forte envie de
pleurer lui serrant le cœur.
Comme
chaque fois qu'il lui montrait son découragement, le soldat qui il y a encore
peu ignorait encore tout, du bon comportement à avoir dans ce genre de
situation, lui caressa doucement les cheveux, espérant ainsi lui donner un peu
de réconfort. Il n'était pas sûr d'être d'une quelconque utilité mais Quatre
lui avait appris un jour que c'était l'intention de vouloir bien faire, qui
comptait.
-
J'ai peur.
-
Tout se passera bien, ne t'inquiètes pas. N'oublie pas que quoiqu'il arrive, je….
on sera toujours là pour toi. Qui plus est, nous avons plus que jamais besoin
de toi. Comment ferions-nous, si la chose qui nous lie les uns aux autres nous
abandonnait soudain ?
-
La chose ?
-
Enfin, tu sais ….. tu restes celui qui…..
-
C'était de l'humour, Heero. Je te remercie, tu trouves toujours les mots que j'attend. Je ne sais pas comment j'aurais fait sans ton
aide.
-
hm.
Quatre
sourit devant le soudain mutisme de son ami. Ce dernier était toujours prêt à
lui remonter le moral, mais ne savait jamais quoi répondre lorsqu'il le
remerciait pour tout ce qu'il faisait pour lui. Il tourna légèrement la tête
pour voir son visage toujours aussi refermé sur lui même, avant de se blottir
de nouveau contre lui.
-
Tu peux faire celui qui m'ignore, mais je n'oublierais jamais que c'est toi qui
m'a sauvé la vie.
-
Tout ça n'est qu'un simple concours de circonstance.
-
Tu aurais pu ignorer mon problème.
-
Tu es mon ami Quatre. J'aurais eu la même attitude avec chacun de vous.
Les
deux jeunes pilotes restèrent l'un contre l'autre un bon moment avant qu'Heero
ne coupe le silence.
-
Tu devrais le lui dire à présent.
-
Je n'ose toujours pas.
-
J'avais pourtant l'impression que les choses s'arrangeaient entre vous.
-
Oui, c'est vrai.
-
Alors pourquoi ?
-
Je t'aime beaucoup Heero, mais il y a des domaines où je ne suis pas sûr que tu
me comprennes.
-
N'en soit pas si sûr.
Quatre
particulièrement surprit de cette semi révélation, se redressa un peu.
-
Alors dis moi pourquoi ça ne pourrait pas être lui qui fasse le premier pas ?
Nous ne sommes pas discret au point qu'aucun n'ai remarqué de changements dans
nos comportements respectifs ou du moins dans le mien. Je ne peux pas y croire.
Alors dis moi donc, pourquoi il ne me parle même pas de ses doutes nous
concernant ?
//
(1)
Oh,
Quatre, je sais que l'on ne parles plus de la maladie là. Ce grand brun de
Français, ne doit guère être différent de moi. Et tu dois attendre
désespérément un petit geste de sa part qui pourrait te mettre sur la voie. Si
seulement tu savais tout ce qu'il y a dans son cœur et qui ne concerne que toi.
-
Je comprend que vous n'en pouviez plus de notre
comportement.
-
Nous ?
-
Faut-il vraiment que j'en rajoute Quatre ?
-
Tu crois donc que j’ai une petite chance avec lui ?
-
Je ne devrais pas être celui qui te le dit, mais oui, tu as plus qu’une petite
chance.
-
Pourquoi ne m’en a t’il jamais parlé alors ?
-
Il est tout simplement comme moi. On ne nous a pas appris à identifier ce genre
de sentiment. Ca ne nous semble pas normal.
-
Parce qu’on est des garçons ?
-
Non, parce que nous n’avons encore jamais ressenti ce genre d’émotion et que ne
plus arriver à nous contrôler totalement en votre présence nous fait peur.
-
Heero.
-
Pas malin hein ?
-
Il faut que tu lui en parles toi aussi. Il est si triste de croire que tu ne
ressens rien pour lui, alors qu'aujourd'hui tout me pousse à croire le
contraire.
-
Mais tu es bien placé pour comprendre que je ne sois guère rassuré par ce genre
de révélation.
-
Malheureusement.
-
Ca va mieux maintenant ?
-
Oui. Je ne sais pas pourquoi tu m'accordes cette attitude privilégiée, mais je
t'en remercie. De tout mon cœur.
-
Pour ce qui est de certaines révélations, n'oublies pas de les mettre sur le
compte des calmants.
-
Je n'en suis pas si sûr, mais en attendant sache que je te préfère comme ça.
Le
jeune blond se laissa de nouveau aller contre son ami pour fermer les yeux et
rêver de son prince charmant. Ne voulant pas le brusquer, Heero attendit près
d'une heure avant qu'il ne juge l'heure trop tardive pour qu'ils restent ainsi.
-
Quatre, je ne crois pas que ce soit très indiqué que tu restes plus longtemps
dans mon lit. Imagine que quelqu’un ...
Comme
s'il avait put le pressentir, la porte s'ouvrit laissant entrer la seule
personne qui aurait le plus de mal à les croire : Trowa.
//
(3)
Le
Français aurait bien sauté à la gorge de son ami pour la vue qu’il donnait,
mais son self contrôle et la confiance qu'il portait aux deux hommes, lui
répondirent qu’ils avaient bien le droit de se justifier.
-
Qu’est-ce que vous… ?
- Commence pas à t’imaginer des trucs.
Heero
ne le laissa pas reprendre la parole, secouant doucement le petit blond,
endormit dans ses bras.
-
Quatre réveil toi.
Ce
dernier rouvrit les yeux avant que son sang ne se glace de panique en voyant la
personne debout face à eux.
-
hummm ? Tro……Trowa !!!!!!!
Se
sachant de trop, Heero décida de se lever tant bien que mal, avant que deux
paires de bras ne se précipitent vers lui. Cette habitude qu'ils avaient tous à
vouloir le rattraper, commençait à l'énerver au plus haut point.
-
Où vas-tu comme ça ?
-
Faut que je prenne l’air.
- Tu veux pas que l’un de nous t’accompagne ?
-
Il a raison, tu n’es pas en état de marcher seul.
Il
regarda les deux garçons qui semblaient soudain en parfait accord sur la question.
-
Si ça peux vous faire plaisir, je sors avec le
fauteuil. Vous, vous restez là et vous me faites le plaisir d'entamer une
discussion qui ne parle ni de mission, ni du temps extérieur.
Le
japonais sortit donc laissant ses deux amis s’expliquer. Avec de la chance tout
serait arrangé à son retour.
A
suivre…