Auteur
: Mimi Yuy
Email
: mimimuffins@yahoo.fr
Site perso : http://www.mimimuffins.com
Origine
: Gundam Wings
Disclamer : G-boys & Co sont pas à moua.
Genre :
Romance sur fond de paranormal (très léger ^_^’’)
Couples
: 1x3, 5+4+2
Une
fanfic dédiée à Isa pour la
remercier de son travail de traduction de Dojinshi GW
qu’elle présente sur ce site : http://takaranoiwaya.free.fr/ : micii
de nous les offrir ^__^v
Haunted
Zecks était arrivé au plus vite avec une patrouille de police et une
ambulance. Après l’étrange message laissé par Trowa,
il n’avait voulu prendre aucun risque. Pourtant aucun des deux jeunes hommes
présents dans le manoir n’avait accepté d‘être soigné ou raccompagné où que ce
soit.
« Rien
de grave » lui avait dit Heero.
Il
avait bien vu qu’il n’en était rien, mais peu importait, il savait que son
partenaire connaissait ses limites et que ces dernières étaient loin d’être
atteinte. Alors Zecks s’était contenté de prendre leur
témoignage sur place avant de les laisser rentrer. Certes il y a avait un mort
à leurs coté, mais Heero étant inspecteur de police,
sa parole leur assurait une certaine légitimité.
-
Vous pouvez rentrer. Mais je vous attends tout les deux au bureau à la première
heure demain matin. Compris.
-
Compris.
-
Bien. Et Heero !
-
Oui ?
-
Tachez de soigner vos blessures une fois à la maison.
-
hum.
Amusé
par cette réponse cette fois-ci évasive, le grand blond les laissa filer dans
leur petite voiture avant de faire retirer le corps par les ambulanciers.
*-*-*
De
retour à l’appartement, Heero se laissa littéralement
tomber sur le canapé. Il avait beau dire, le coup à la tête l’avait vraiment
sonné. Sans parler de cette étrange manie qu’il avait eu durant la soirée
d’oublier pendant plusieurs minutes où il se trouvait. Trowa
lui avait expliqué dans la voiture qu’il avait été possédé par deux des
spectres.
-
Ca va Heero ?
-
hm. Je suppose que ce n’est que le contre coup de ma « rencontre »
avec tes fantômes.
-
Spectre. Les fantômes tel que tu les imagines n’existent pas.
-
Si ça peut te faire plaisir.
-
Tu as beau les avoir côtoyé, avoir constaté de toi-même une preuve physique
[1], tu n’y crois toujours pas. Je me trompe ?
-
Je… Je n’ai pas envie de répondre à cette question.
Comprenant
qu’un homme à l’esprit aussi terre à terre et scientifique que lui puisse avoir
du mal à faire face à ce genre de révélation, Trowa
ne chercha pas à le convaincre. Lui savait ce qu’ils avaient partagé tous les
deux et là était l’important.
-
Tu dois tout de même admettre que ce sont eux qui nous ont sauvé.
-
Merci pour moi.
- Heero, je sais que je te dois beaucoup. Mais sans Wufei …
- Wufei ?
-
Le chinois qui a pris possession de ton corps la seconde fois. Sans lui, ton corps
n’aurait pas tiré pour tuer Treize et me sauver.
-
Erreur, c’est moi qui ai tiré.
-
Non…
-
Oh si. Je te confirme cette information. Je ne nie pas ne pas savoir comment je
me suis retrouvé debout face à vous deux. Mais j’ai le souvenir très précis, en
revanche, de t’avoir vu sous les griffes de ce maniaque et de viser sa tête
pour nous en débarrasser de manière définitive.
Surpris
par cette information, Trowa comprit soudainement ce
qui avait du arriver.
-
Le coup de tonnerre.
-
Quel coup de tonnerre ?
-
Tout comme lorsque nous étions dans la chambre, il a du les faire disparaître
te rendant toute ta conscience au moment le plus critique.
Heero ne savait pas quoi penser. Trowa semblait si
sûr de lui dans ses explications. Lui n’en croyait encore rien. Mais il n’avait
pas le courage de le lui dire. C’était si dur. Si seulement il avait pu
« voir », l’une de ces entités pour confirmer les dires du médium. Ne
sachant comment s’extirper de ce terrain glissant qu’était leurs croyances ou
incroyances réciproque, Heero se décida de se
relever, non sans mal, à la recherche de la trousse d’urgence. Sous le choc de
leur combat, l’arcade sourcilière de Trowa avait du
s’ouvrir à nouveau si l’on en jugeait pas le filet de sang s’échappant de
dessous sa mèche camouflant ce coté de son visage.
-
Assis-toi. Je vais te poser des agrafes pour que ta coupure ne saigne pas plus
longtemps
Se
laissant faire, Trowa ne dit plus un mot avant qu’Heero ne fasse signe de repartir, une fois sa tache
terminée.
-
Attend.
-
Quoi ?
-
Et toi.
-
Je n’ai rien.
-
Tu es sûr ?
-
Hum.
-
Alors pourquoi ces taches de sang sur ta chemise.
-
Ce n’est pas le mien.
-
Je n’en crois rien. Tournes-toi. J’ai bien vu que tu étais tombé violement sur
la nuque.
Quelque
peu embarrassé, Heero ne le fit pourtant pas se
répéter. Doucement, presque timidement, il se tourna comme demandé. Alors Trowa glissa ses mains brûlantes sous ses mèches pour
révéler un véritable massacre.
-
Ce n’est vraiment pas beau à voir.
-
Je ne sens pourtant rien.
Frôlant
légèrement la blessure, Le sursaut du jeune homme ne se fit pourtant pas
attendre.
-
Retire ta chemise, elle me gène pour tout voir.
S’exécutant
à nouveau en silence, Heero fut aussitôt soigné avec
délicatesse et une douceur sans pareille. Lui qui avait l’habitude de soigner
pareil bobo à l’alcool, appréciait le doigté délicat de Trowa
et sa lotion désinfectante des plus douces. Le sentant alors déposer un
pansement sur la plaie, il pu enfin se retourner pour faire de nouveau face au
médium.
-
C’est étrange.
-
Quoi Heero ?
-
Tes mains. Elles étaient si froides là-bas et à présent si chaudes.
Amusé
de cette remarque, Trowa ne prit pas conscience de
répondre tout aussitôt.
-
Quelle drôle d’idée, j’ai toujours eu les mains chaudes. Il faudrait que je
sois possédé pour que cela ne m’arrive…. Plus.
-
Oh.
-
« Oh » quoi Heero ?
Soudainement
inquiet de ce que cela semblait signifier pour Heero,
Trowa réfléchit à toute vitesse. Qu’avait-il donc
révélé sans s’en rendre compte qui puisse générer un sourire subitement si
triste de la part de son colocataire.
-
Rien. Je vais juste finir par y croire à ton histoire de possession.
-
Pourquoi ?
-
Rien d’important.
Heero allait se lever quand Trowa le retint de
toutes ses forces par le poignet.
-
Non, il n’y a pas rien. Dis-moi… S’il te plait.
Soupirant
pour la forme, Heero se rassit pour agir comme il
n’aurait jamais pensé trouver le courage de le faire. Glissant l’une de ses
mains sur la joue du français, comme ce dernier l’avait fait quelques heures plus
tôt, il se pencha tout doucement sur ses lèvres. Pourtant, il ne les toucha
pas. Plus proche que jamais de Trowa, il se contenta
de lui murmurer sa réponse dans un souffle.
-
Je comprends juste un peu mieux pourquoi tu as agis comme tu l’as fait, quand
nous étions dans l’une des chambres du manoir.
Se
souvenant lui aussi de cette scène et à présent de la manière dont lui avait
répondu Heero sans savoir que ce n’était pas lui qui
était alors totalement aux commandes de son corps, Trowa
franchit les quelques millimètres qui les séparait encore sans quitter
l’inspecteur des yeux.
Ce
fut alors un tendre baiser qu’ils partagèrent. Un baiser presque chaste très
vite rompu par le métis qui reposa toutefois aussitôt ses lèvres sur la
blessure du médium. Un baiser léger sur chacun de ses deux yeux, avant de
descendre sur ses fossettes, le contour de sa bouche malmené par l’agresseur et
enfin à nouveau ses lèvres douces et impatientes de partager un vrai baiser
digne de ce nom.
Trowa n’en revenait pas. Lui qui s’imaginait Heero
timide sur la question des rapprochement corporelle, le trouvait soudainement
passionné, doué et en proie à une connaissance déstabilisante de l’anatomie.
S’écartant
quelque peu du métis pour respirer à nouveau, Heero
cru voir en ce geste un rejet. Aussi ne prit-il aucun risque.
-
Si tu doutes du bienfait de ce geste, dis-le moi. Je ne veux pas te forcer à
quoique ce soit.
Amusé
par cette manière bien à lui de lui demander si cela lui plaisait, Trowa nia aussitôt d’un signe de tête.
-
Oh non Heero. Bien au contraire, j’attends ça depuis
si longtemps.
-
Comment ?
-
Tu es bien aveugle quand il s’agit de moi.
Attendrit
par cette étonnante surprise peinte sur le visage du japonais, Trowa lui caressa avec douceur son visage tuméfié par les
coups de Treize.
-
Depuis notre rencontre dans ce commissariat, j’ai envie de toi.
-
Ca fait deux ans.
-
Oui.
-
Tu …
-
Oui
-
Depuis tout ce temps ?
-
Oui.
-
Alors pardonne-moi koibito. Je suis effectivement
bien aveugle pour ne pas mettre aperçu de cette attirance plus tôt. Aveugle et
idiot. A moins que tu ne sois avant tout un trop bon acteur pour cacher tes
véritables sentiments à mon égard.
-
Cela n’a pas d’importance Heero. C’est même peut-être
mieux ainsi. Nous avons appris à nous connaître avant tout et c’est le plus
important. Je ne regrette rien.
Disant
cela Trowa n’avait plus cessé de caresser doucement
les joues de son ami.
-
Moi si.
-
Quoi ?
-
Ca fait des mois que je suis frustré à te voir devant moi sans oser te toucher
et t’es en train de me dire que je pourrais t’avoir dans mon lit depuis le
départ.
-
Je…
Devant
subir avant toute chose les lèvres impatientes d’Heero,
Trowa eut un moment d’absence alors que le métis le
couchait avec application sur le canapé.
- Tu ..
-
Je…. ?
Plus
intéressé par la peau clair du cou qu’il goûtait avec appétit, Heero n’écoutait plus que d’une oreille distraite les
paroles de son futur amant et présent petit ami.
-
Mais… Tu n’es pas hétéro ?
Tombant
littéralement dans les bras de Trowa à cette question
incongrue, Heero ne se releva que très difficilement.
-
Non.
-
Jamais ?
-
Jamais.
-
Mais …
Se
relevant totalement, Heero s’assit quelques peu plus
correctement. Une main dans ses cheveux, il observa avec gène Trowa se redresser à son tour.
- Trowa, j’ai toujours aimé les hommes aussi loin que je m’en
souvienne. Pour tout t’avouer, je peux même te dire que ma dernière aventure
fut avec Zecks lorsque nous sommes devenus
coéquipier. Avec le temps, nous avons toutefois compris que nous étions plus
proche de deux frères que de deux amants. Le sexe était plus que plaisant entre
nous mais il n’y avait définitivement pas d’amour, juste une forte et sincère
amitié.
-
Alors c’est fini entre vous ?
-
Depuis un peu plus de 2 ans, oui.
-
Deux ans. Mais je ne t’ai jamais vu sortir avec personne d’autre que lui depuis
que nous nous connaissons. Cela signifie donc que depuis tout ce temps… ?
-
C’est disette ? Oui.
Disant
cela, Heero repartit à l’attaque du corps offert
devant lui. Trowa plus que satisfait de cette
révélation se laissa repartir en arrière un sourire de joie aux lèvres. Pour
une révélation, c’en était une. S’il aurait pu s’attendre à
cela. Sentant les mains de l’inspecteur se glisser sous sa chemise pour tirer
cette dernière de son pantalon, Trowa repensa avec
dépit à ce qui avait faillit arriver un peu plus tôt au manoir de Khushrenada. Comment s’en serait-il sorti si Heero
n’avait pas tant insisté pour l’accompagner ?
Sentant un tremblement
parcourir le corps de Trowa, Heero
se redressa à nouveau, une lueur d’inquiétude au fond des yeux.
- Quelque chose ne vas
pas ?
- Oh si. Tout va pour le
mieux.
S’accrochant alors de toute
ses forces contre Heero, le français lui fit
comprendre qu’il n’attendrait pas plus longtemps pour que son preux chevalier
l’ayant sauvé des griffes de ce maniaque, ne vienne enfin recueillir sa
récompense en nature.
Amusé par cette jolie
métaphore, Heero décida lui qu’ils seraient plus à
leur aise dans l’une de leur chambre. Il soupçonnait qu’ils n’auraient plus le
courage de se déplacer après s’ils ne le faisaient pas tout de suite.
Prenant d’une main son
compagnon il les entraîna donc sans plus tarder vers la chambre de son hôte.
*-*-*
Une
semaine plus tard
Trowa se trouvait à nouveau devant la lourde porte du manoir des Khushrenada. Après une courte enquête
de police, il avait été découvert que cette maison n’avait plus de
propriétaire. La personne du nom de Mariemeiya semblait introuvable. Trowa,
lui, avait découvert qu’il s’agissait de la fille cachée de Treize Khushrenada. A l’évidence cette dernière était morte depuis
quelques années. Une information qu’il devrait confier à Heero.
Mais comment lui expliquer qu’elle lui avait été transmise par un spectre.
Comment faire comprendre que cela signifiait aussi que cette jeune personne
avait été déposer ses plaintes après sa mort pour tenter de stopper à sa
manière son propre père ? De quoi décontenancer quiconque. Autant dire que
l’ignorer leur simplifiait à tous, la tache. Trowa
n’avait aucune envie que l’on prenne Heero pour un
doux dingue dans le commissariat, s’il venait à vouloir lui faire plaisir en
partageant ce genre d’information à son supérieur.
Toujours est-il que sans plus
de descendant, le manoir avait été repris par l’état puis confié à
l’administration publique pour le transformer en un orphelinat de la police. Un
lieu équivalent à celui où Heero avait été recueillit
enfant.
Ayant fait croire qu’il avait
oublié des affaires à lui au premier étage de cette demeure Trowa
avait reçu la permission de revenir une dernière fois en ce lieu. Aussi sans
plus attendre, il contourna les premiers employés envoyés pour quantifier la
masse de travail à faire pour monter dans cette petite chambre où tout avait
commencé. Tout aussitôt, il se sentit entouré d’une douce aura provenant de
trois entités.
Par la pensée, il confia à
ces trois spectres la confirmation de la mort de Treize. Quelques fouilles dans
le jardin avaient aussi permit de retrouver leur corps enfouis sous la terre.
Dans deux jours, ils se verraient tous enterré avec sobriété dans un cimetière
proche.
Heero lui avait expliqué que son enquête avait permis de
résoudre enfin la disparition de trois jeunes adolescents. Trowa
obtint alors d’eux, l’explication du pourquoi de tels actes. Le premier a avoir
subit la fureur de Treize avait été Wufei. Ayant été
son élève particulier en art du combat, le jeune homme avait refusé les avances
de son professeur. Ne l’acceptant pas, Treize avait fini par le violer. Ayant
peur des répercussions de son acte, il l’avait alors tout simplement achevé.
Dans sa folie meurtrière l’homme n’avait pas prit conscience qu’un gamin des
rues, simple vagabond vivant au jour le jour, l’avait aperçu commettre son
crime alors qu’il recherchait un abri pour passer la nuit dans son jardin riche
en buissons.
Ayant réussi à le retrouver
sans grande difficulté, Treize avait alors apprécié d’agir à nouveau de la même
manière. Son forfait à nouveau accompli, l’homme ayant pris goût à ces actes de
barbarie avait attendu près de six mois avant de trouver une solution à ce
désir croissant en lui. Envoyant une demande au jeune Quatre, médium de son
état, dénué de toute famille, il l’avait fait venir chez lui sous une raison
inventée de toute pièce afin de renouveler ses crimes sur sa personne. Six mois
étant à nouveau passé, Trowa, lui aussi orphelin,
s’était avéré être sa prochaine victime.
Assis sur le lit toujours
recouvert de sa courte pointe en macramé, Trowa ne pu
retenir quelques larmes de tristesse face au destin tragique de ces trois
jeunes garçons. Malgré l’annonce de leur enterrement prochain, il savait que
ces trois spectres ne disparaîtraient pas de la demeure qui les avait vu mourir
dans la douleur. Alors à son tour, le médium leur expliqua ce qui allait
advenir des lieux.
-
Je pense que vous serez heureux entourés de tous ces enfants. Et puis, vous
pourrez vous assurer qu’il ne leur arrive rien.
Devant
le magnifique sourire rendu par le natté qui sautait dans les bras de son
fiancé, Trowa ne pu se retenir d’en rire. Il ne se
serait jamais imaginé que l’on pouvait trouver l’amour après la mort. Mais rien
ne pouvait être plus heureux que cette découverte. Cela signifiait que toute
vie horrible l’on pouvait vivre sur terre, cela ne nous assurait pas pour
autant que solitude et peine dans l’autre monde. Apercevant Quatre à nouveau
entouré des deux âmes les plus agitées, Trowa obtint
l’assurance qu’ils étaient enfin heureux tous les trois. Cela seul contait à
ses yeux.
Un
dernier au revoir et le médium les quitta enfin.
*-*-*
Le
soleil couché, Trowa arriva chez lui les bras chargé
de courses.
Ce
soir, il s’apprêtait à cuisiner l’une de ses spécialités. Un plat de son pays
maternel. Français, il avait fait découvrir plus d’une recette à son
colocataire durant leur vie commune. Ce soir, il s’attelait à l’un des plats
préférés d’Heero : magret de canard au poivre
vert. Rien n’était trop bon pour son homme de retour du travail.
S’en
voulant d’avoir ce genre de penser pas très masculine, Trowa
se mit aussitôt à la tache. A peine eut-il alors le temps de préparer son dîner
et une table agréable qu’il entendait déjà la porte d’entrée s’ouvrir. Comme
promis, Heero rentrait tôt ce jour-là.
Il
espérait l’entendre lui dire bonjour. Mais rien ne vint finalement à son
oreille.
Finalement
inquiet par ce silence étrange, Trowa sortit de sa
cuisine.
Rien,
ni personne dans le salon et aucune lumière n’était allumé.
S’inquiétant
finalement que cela puisse être un voleur ou tout autre entité venue se
plaindre, il sentit subitement deux mains se lier avec douceur autour de sa
taille. Cet idiot de flic avait à l’évidence voulue le prendre par surprise.
Cette attitude, lui fit penser qu’il faudrait sans trop tarder qu’il lui parle
de certains aléas de la vie de médium qu’il avait réussi jusqu’alors à lui
cacher.
Un
baiser affectueux sur sa nuque et Trowa en oublia
tout ce qui n’était pas Heero. Laissant sa tête
pencher de coté pour dégager un peu plus de peau, le jeune homme laissa toute
liberté à son amant. Déjà les mains du japonais glissaient, mutines, sous son
pull pour venir caresser son ventre ferme et taquiner ses pointes durcit par le
plaisir ressentit au simple contact de leur deux corps enlacés.
Soupirant
de bien être, Trowa se laissait aller dans les bras
forts et rassurants qui le tournèrent finalement pour qu’ils puissent enfin se
faire face.
-
Bonsoir Koibito.
-
Bonsoir Heero.
A
ce mot, koibito, « mon amant », Trowa n’avait pu se retenir de rougir comme une
adolescente. Cela faisait si longtemps qu’il n’avait pas connu de relation
suffisamment stable avec un homme pour accepter de sa part tant de familiarité.
Mais il aimait tant Heero. S’apprêtant à l’embrasser,
Trowa n’aperçu alors seulement le bleu de taille
imposante sur le visage de son compagnon. Le frôlant tout doucement, il sentit
un léger recul de la part d’Heero, preuve que cela
était douloureux.
-
Ca fait très mal ?
Repoussant
tout doucement la main posée sur l’hématome, Heero
embrassa avec tendresse la paume ainsi offerte.
-
Ce n’est rien.
-
Comment est-ce arrivé ?
-
C’était juste mon tour.
-
Ton tour ?
-
Oui. Mon tour de courir après les vilains méchants que l’on poursuit avec Zecks. Lui les poursuivait en voiture et moi à pied. Il n’y
a pas meilleure technique pour les avoir à coup sur.
Affecté
par cette énième preuve que son travail n’était pas sans risque, Trowa en oublia le sourire lubrique de son compagnon qui
l’attirait doucement mais sûrement vers le canapé. Une fois tous deux tombés
dessus par « inadvertance », le japonais ne l’en laissa plus
repartir.
Finalement,
malgré ses courses poursuites de la journée, l’inspecteur de police avait
encore un peu d’énergie à revendre. Ne s’en plaignant pas le moins du monde, Trowa se félicita intérieurement d’avoir coupé le feu sous
sa viande en sauce.
FIN
[1] Référence à l’histoire
des fenêtres cassées qui ne l’étaient pas vraiment
Ben
vi c’est pas génial hein ^_^’’ Bon, faut se souvenir qu’à
l’origine c’était censé être une one shot ^_^’’ Alors
c’était normal que le tout ne soit pas trop développé. Sur que quand ça devient
une fic à chapitre, on s’en retrouve un peu démunie lol
^_^’’ Désolé pour l’absence de lemon, mais je ne le
jugeais pas utile pour l’histoire. Pis n’oublions pas que j’aime pas les écrire
en plus ;p
A
bientôt pour de nouvelles fanfics gundam
(il m’en reste suffisamment en projet pour tenir toute l’année 2005 lol ^_^’’)
mimi yuy