Auteur
: Mimi Yuy
Email
: mimimuffins@yahoo.fr
Site perso : http://www.mimimuffins.com
Origine
: Gundam Wings
Disclamer :
G-boys & Co sont pas à moua.
Genre :
Romance sur fond de paranormal (très léger ^_^’’)
Couples
: 1x3, 5+4+2
Une
petite fanfic, sans prétention aucune, écrite pour
l’occasion d’Halloween. Elle est issue de deux décisions. La volonté de me confronter
à des histoires que j’adore lire (les fantômes et tout) sans que je ne sache si
j’étais capable d’en écrire. Puis le
désir de l’offrir à Isa. En effet, c’est ma manière
personnelle (et très en retard Gomen T_T) de lui dire
un gros merci pour toutes ces traductions de Dojinshi
GW qu’elle nous offre sur ce site : http://takaranoiwaya.free.fr/ Pour respecter ses goûts et
parce que cela m’intéressait beaucoup de développer ce couple, il s’agit bel et
bien d’un 1x3. C’est rare de ma part de rompre le 1x2x1 alors que les
amateurs de ce couple en profitent car ce sera très certainement l’unique ^-^’’
Haunted
La
nuit était déjà tombée quand une voiture s’arrêta devant un immense portail en
fer forgé. La pluie jusqu’alors calme et régulière venait de doubler
d’intensité.
-
L’orage se prépare.
-
Il pleut ainsi depuis le début de la semaine.
-
Je suis sur que ça va tomber.
-
Tu es devenu météorologue Heero ?
-
Tu peux en rire, mais je sais ce que je dis…..
Amusé,
Trowa ne releva pas. Depuis que son ami et colocataire avait été gravement
blessé un an plus tôt, il avait un don pour ressentir à travers la douleur de
ses os, le taux d’humidité et d’électricité présent dans l’air.
-
Quoiqu’il en soit, fais attention.
-
Je ne vais qu’ouvrir un portail.
-
Il est en fer. Un éclair et tu grilles.
-
Toujours aussi rassurant de te côtoyer.
-
hum.
Ignorant
l’agacement du japonais face à ses réflexions, Trowa ouvrit la portière du passager.
Prenant un parapluie avec lui, il sortit enfin de la voiture. C’était un modèle
tout ce qu’il y a de plus classiques. Grise métallisé, sièges confortables
recouverts d’un gris souris, elle lui appartenait depuis déjà deux ans. A
l’origine, il devait se payer un plus beau modèle d’occasion. Malheureusement,
l’homme qui devait la lui céder s’était révélé être un revendeur de voitures
volées.
Il
se souviendrait à jamais de cette après-midi. C’était en été, un 20 juillet
pour être exacte. Sans savoir ni pourquoi, ni comment, au cours de la vente sur
un parking de centre commercial, les deux hommes s’étaient retrouvés encerclés
par une dizaine de policiers en civils. Arrêté sans en comprendre la raison, ce
n’avait été qu’au terme de 3 heures d’attente dans une cellule crasseuse et
d’un interrogatoire en règle que le jeune inspecteur chargé de l’affaire, lui
avait rendu sa liberté. L’aimable policier qui avait cru en son innocence était
un jeune homme aux origines japonaises. Les yeux d’un bleu étrange pour leurs
contours quelque peu bridés donnaient à son visage dur un semblant d’humanité.
Mèches folles et corps de rêve musclé à souhait, Trowa avait de suite été
séduit par ce garçon. Mais comment proposer à un inspecteur qui vient de vous
arrêter de sortir un soir avec vous ? Toute tentative dans ce sens se
serait soldée par un échec doublé d’une accusation de tentative de corruption.
Quelque
peu traumatisé par l’idée de renouveler un achat d’occasion, Trowa avait alors
opté pour une voiture neuve. Son crédit n’étant guère extensible, il avait du
se contenter du modèle bas de gamme. Son métier n’était guère enrichissant.
Raison pour laquelle, il avait aussi publié la même semaine une annonce dans un
journal local pour sous-louer la moitié de son appartement des plus spacieux.
Aujourd’hui orphelin, il avait hérité du bien par une très lointaine cousine.
Construit en duplex, il était composé d’un double séjour ouvert sur une cuisine
américaine et à l’étage d’une succession de quatre pièces de taille raisonnable
et d’une vaste salle de bain. Son annonce proposait donc une chambre et un
bureau privé ainsi que l’utilisation partagée des parties communes.
Une
semaine, jour pour jour après sa mésaventure, une première personne sonnait à
sa porte pour visiter les lieux.
……..
Ayant
ouvert en grand le portail, Trowa attendit que la voiture soit entrée pour le
refermer aussi vite. Son client lui avait laissé les clefs pour la nuit avec
pour seule instruction de prendre garde de bien refermer les lieux. Avec les
évènements se déroulant dans la demeure, il craignait que des enfants du
quartier ne s’en approche de trop près et finissent par être blessés. Une
attention qui aurait été toute à son honneur, si seulement sa véritable crainte
n’avait pas été la peur d’un procès pour dommage et intérêt.
Le
verrou à nouveau refermé, Trowa revint s’asseoir dans le véhicule.
-
C’est à croire que tu aimes la pluie pour y rester aussi longtemps dessous.
-
Je ne t’ai pas demandé de m’accompagner alors ne te plains pas si je prends mon
temps.
-
Il y a : prendre son temps pour faire son travail avec attention et rester
stupidement sous une eau glaciale pour ensuite tremper sa voiture et
attraper la crève.
Disant
cela, Heero lui jeta une serviette éponge au visage.
-
C’est la serviette que je t’ai donné pour transporter le chien policier que tu
as gardé pendant ton enquête sur le cartel de drogue ?
-
Ca suffira bien pour éponger la flaque que tu génères à tes pieds !
Souriant
à cette remarque, Trowa n’en repoussa pas moins la serviette, encore tachée des
pattes boueuses du berger allemand, sur la plage arrière. [1]
Pas
agacé pour autant, Trowa s’enfonça à nouveau dans son siège tandis que la
voiture suivait un petit chemin de terre menant aux portes du manoir Tournant
sa tête vers le visage fermé de son colocataire, le jeune homme se laissa à
nouveau aller au souvenir de leur seconde rencontre.
C’était
le soir où son premier postulant à venir loger chez lui devait se présenter. Un
coup de sonnette entendu à 18h00 très précise, lui avait fait penser que cet
aspirant colocataire était déjà ponctuel. Ouvrant sa porte en grand avec un
mélange d’impatience et d’appréhension, il avait alors eu la surprise de
découvrir sur le paillasson : l’inspecteur consciencieux du commissariat central.
Le
destin était parfois étrange.
// flash back //
Heero
Yuy était heureux d’avoir trouvé un début de solution
à son problème de logement. Littéralement mit à la porte de son ancien appartement,
suite à une longue infiltration qui ne lui avait pas permis d’en payer les
charges à temps, il se retrouvait depuis un mois sans toit. Son co-équipier et
ami : Zecks Merquize
le logeait bien depuis dans sa grande demeure familiale. Mais une certaine
incompatibilité d’humeur avec la cadette de Zecks [2]
le poussait depuis lors à chercher une solution plus viable dans le temps. Son
aîné n’étant pas dupe de ses recherches, lui avait au matin appris l’existence
d’une annonce sérieuse. Sachant pertinemment que le jeune homme ne trouverait
pas le temps d’y répondre à cause de ses différentes enquêtes, Zecks, lui avait même déjà prit un rendez-vous pour visiter
les lieux.
C’est
donc impatient et plein d’espoir qu’Heero sonnait à 18h00 très précise au
carillon de cet appartement de grand standing. A aucun instant il ne s’était
imaginé que le propriétaire des lieux pouvait -être l’un de ses témoins à
charge dans une affaire de revente de voiture volée.
-
Bien… venue.
Nul
doute que de par sa profession, l’affaire était déjà perdue. Personne
n’accepterait de vivre avec le flic qui vous avait coffré une après midi
entière avec les alcooliques et autres drogués notoires.
-
Inspecteur ? Vous êtes venue pour des questions complémentaires à
l’enquête ?
-
Non, je…
-
Mais entrez voyons. Nous serons mieux à l’intérieur pour parler. Excusez-moi
seulement, j’attends quelqu’un alors il se peut qu’on nous interrompe à tout
moment.
-
Je ne pense pas non. La personne que vous attendez, je…
-
Ne me dites pas que c’est aussi un criminel notoire ?
-
Qui ?
- Zecks Merquize, l’homme que
j’attends.
Amusé
de cette remarque, Heero ne put retenir un sourire franchire l’espace de
quelques secondes ses lèvres. Une torture pour Trowa qui ne faisait qu’admirer
ce à quoi il ne pourrait jamais rêver posséder.
-
Non. Je suis la personne devant venir à 18h. J’avoue ne pas avoir rapproché
votre nom à votre visage. On rencontre tant de personne par jour, que je me
souviens plus facilement des patronymes des têtes de malfrat.
Trowa
en conclue qu’il avait un visage acceptable. C’était déjà ça.
-
Alors, vous venez vraiment pour l’annonce ?
-
hum. Zecks a prit le rendez-vous pour moi.
-
C’est un ami ?
Trowa
se mordit la langue pour ne pas dire « petit ami ». Ceci étant, on n’envoyait
pas son petit ami dans un autre appartement que le sien.
-
Coéquipier. C’était une manière pour lui de me remercier de toujours me charger
de la paperasserie qui nous incombe.
-
Je vois. Vous souhaitez visiter ?
-
Je ne sais pas. A première vue, cet appartement est très certainement trop
luxueux pour mon salaire de fonctionnaire.
-
Peut-être pas. Je ne paie que les charges ici. Votre participation n’aurait
pour but que de rembourser le prêt de ma voiture.
-
Et cela ne vous poserait pas de problème que ce soit moi ?
-
C’est à dire ?
-
Je suis flic
-
Et responsable de mon prêt bancaire. Alors ça ne serait que justice quelque
part que vous remboursiez ce que vous m’avez poussé à dépenser.
-
Ce n’est pas moi qui vous ai poussé dans les bras d’un escroc.
-
Et bien si tu restes, tu pourras toujours éviter que cela arrive de nouveau.
Acceptant
la remarque tout en appréciant le passage rapide au tutoiement, Heero suivit
docilement son probable futur colocataire. Les lieux étaient propres, clairs et
rangés. En rien surchargé par une décoration farfelue. Aucun doute, il sentait
qu’il était possible de prendre du repos ici après ses trop longues journées de
travail.
Montant
les marches en bois brut de l’escalier menant aux chambres, l’inspecteur tenta
de se souvenir du dossier du jeune homme. Rempli par une de ses collègues, il
n’y avait fait guère attention. Ce n’était qu’un nom de plus à ajouter à
l’interminable liste des victimes. Pourtant, à y réfléchir, cet homme était
étrange. Il vivait dans un quartier de haut standing mais l’ameublement était
simple et issu de boutique de vente standard. Il possédait un appartement
coûtant une petite fortune, mais il prenait un crédit pour payer sa voiture.
Deux solutions s’offraient donc à lui. Un pauvre ayant hérité d’un bien ou un
riche pingre dans ses heures perdues.
-
Excuses-moi, mais j’ai oublié quel était ton métier.
A
cette question Trowa se figea. Arrivé, devant la pièce qui lui servait de
bureau personnel, il l’ouvrit avec réticence. Il était véritablement heureux
que son « coup de foudre » lui soit offert aussi facilement par le
destin. Mais restait encore un problème de taille à résoudre. Mis à part que le
jeune inspecteur n’était peut-être pas porté par la gente masculine. Encore
fallait-il aussi qu’il accepte de vivre avec un …...
-
Médium. Je suis médium.
// fin du flash back //
La
voiture garée devant l’immense porte d’entrée en bois sculptée, Heero éteint
enfin le moteur. Les bras reposant sur le volant, il observait avec attention
le lieu de travail de son ami. Depuis qu’ils se connaissaient, Heero n’avait
toujours pas accepté l’idée que l’on puisse réellement, voir des spectres,
parler avec eux ou plus simplement croire en leur existence. Pourtant, il
devait admettre qu’en deux ans de cohabitation avec Trowa, jamais à aucun
instant, le jeune homme ne lui avait laissé une chance de penser qu’il était
atteint de folie mentale.
Après
quelques discussions partagées sur ce sujet, il était très vite arrivé à la conclusion
que Trowa agissait plus comme un psychologue pour famille endeuillée. Puisque
son travail, se résumait généralement à une écoute polie, avant qu’il ne
rassure les « vivants » en leur octroyant un semblant de cérémonie
vouée à confirmer l’arrivé du regretté défunt dans un paradis quelconque. Rien
de très originale, ni de dangereux en soit. Trowa ne
se ventait pas de guérir qui que ce soit. Et en cela, sa profession ne
ressemblait en rien à une supercherie. Une prestation de service au même titre
que celles proposées par ces jeunes gens allant rendre visite aux retraités
pour les occuper.
-
Tu veux toujours m’accompagner Heero ?
-
Plus que jamais.
Longtemps,
il n’avait donc été guère intéressé par les occupations de Trowa. Jusqu’au jour
où présent à l’appartement en journée, compensation pour avoir travaillé trois
nuits de suite, une femme avait appelé. La voix pressée et rapide, lui
confirmait malgré son réveil inopiné qu’elle était paniquée. Cliente de Trowa,
elle voulait l’informer de ne pas s’inquiéter de son retour tardif. Ayant fait
un malaise dans sa demeure, le jeune médium refusait de se faire emmener à
l’hôpital mais était à l’évidence incapable de rentrer seul. Ne pouvant
décemment pas laisser son colocataire dans les jupes d’une femme frisant alors
l’hystérie, Heero était aussitôt partit le chercher.
C’est
sur le chemin du retour que Trowa lui avait expliqué que lorsqu’il s’agissait
de véritables entités, la gestion de ces cas nécessitait beaucoup de son
énergie, d’où le malaise. Un peu de repos et tout reviendrait dans l’ordre.
Heero avait beau resté sceptique, le jeune homme était réellement épuisé au
point de s’endormir dans la voiture. Par la suite, il avait du le porter jusque
dans sa chambre où il avait dormit plus de 20h de suite.
C’était
4 mois après son emménagement. Depuis lors, l’inspecteur acceptait de croire
qu’il pouvait, peut-être, y avoir un fond de vérité. Même s’il n’arrivait
toujours pas à se résoudre à croire en l’incroyable.
….
Toujours
assis dans la petite voiture, aux vitres à présent recouvertes de buée, Trowa
attrapa son sac abandonné jusqu’alors derrière son siège. Vérifiant qu’il était
bien fermé, il se tourna une dernière fois vers son conducteur. C’était
d’ailleurs amusant que sans même se concerter, cela soit toujours Heero qui
conduisait lorsqu’ils étaient ensembles.
-
Je sais que tu n’y crois pas Heero. Alors à quoi bon ?
-
Pas envie de venir te chercher si ça se passe mal, comme à chaque fois.
Trowa
sourit à nouveau à cette référence. Depuis ce jour où il avait du raccompagner
une petite fille perdue aux portes de l’au-delà, Heero avait exigé qu’il soit
appelé quand il le fallait. Même s’il travaillait, il s’arrangeait depuis pour
toujours trouver une heure afin de le raccompagner chez eux. Inutile de dire
qu’il appréciait que le japonais prenne soin de lui et se fasse ainsi du souci.
Même si leur relation était restée au statut d’amis depuis ces deux années de
cohabitation plus que réussies.
-
Et puis, j’ai fais ma petite enquête. Il
se passe réellement des choses étranges, dans cette maison.
-
Ton enquête ?
-
Hum. Il y a eu pas mal de plaintes déposées par les voisins pour tapage
nocturne. Tout comme le propriétaire avant de croire aux fantômes, harcelait la police pour qu‘on vienne arrêter
les enfants du coin qui ne cessaient de briser ses fenêtres.
-
Je vois.
Trowa
était finalement déçu.
-
En fait, tu profites que je peux venir ici en toute légalité pour faire ton
inspection sans avoir recourt à un mandat !
-
Bien sur que non.
Disant
ces mots, comme s’il s’agissait d’une évidence, Heero ouvrit sa porte, releva
son col de blouson en cuir souple brun, avant de sortir sous le déluge de
pluie.
Trowa
était amusée. Qui était le plus fou des deux ? Celui qui restait quelques
minutes sous la pluie, protégé d’un parapluie ou celui qui faisait le tour
d’une bâtisse sans rien pour l’abriter ?
Sortant
en prenant son temps, Trowa ferma les portes avant de se diriger vers le
manoir. Le temps de trouver la bonne clef et son ami le rejoignait.
-
Rien à signaler dehors !
-
Tu t’attendais à quoi Heero ?
- A
tout, raison pour laquelle j’ai pris mes précautions.
- A
savoir ?
Ouvrant
légèrement sa veste, Heero dévoila son arme à feu rangée dans son holster.
- A
quoi tu joues ? Les armes à feu n’ont jamais stoppé les spectres.
-
Et si ce ne sont pas tes fantômes qui sont à l’origine des problèmes de cette
maison, tu leur feras quoi ?
Désabusé
Trowa ouvrit la serrure, tandis qu’Heero poussait sans plus attendre, la lourde
porte. Ils entrèrent alors dans la demeure. Face à eux : une entrée
majestueuse. Cherchant l’interrupteur, Heero mit très vite fin à l’obscurité
des lieux.
-
Pour le ménage, ils repasseront.
-
Mon client n’est pas revenu ici depuis 6 mois.
-
Pourtant les plaintes déposées au commissariat datent tout au plus de 3
semaines.
Cherchant
une réponse, l’inspecteur observa attentivement les lieux à la recherche du
moindre indice pouvant l’informer d’une quelconque présence.
-
Comment s’appelle ton client ?
-
Treize Kushinada. C’est un aristocrate Allemand qui a
reçu cette demeure à la suite du remboursement d’une dette de jeu.
-
C’est étrange, les plaintes étaient déposées par une certaine Mariemeia.
-
Ne cherche pas le mal partout Heero. Il peut s’agir de sa fille.
- Le
nom de famille n’était pas Kushinada.
-
Alors sa belle fille, issue d’un remariage ou de toute autre chose.
-
Peut-être.
-
J’aimerais ne pas avoir à regretter d’avoir accepté que tu m’accompagnes.
-
Je t’ai promis de te laisser travailler sans te déranger.
-
Pendant que tu feras ton petit tour ?
-
Je ne suis pas venu pour le travail. Juste m’assurer qu’aucun sadique, pervers
et autre barge en manque de sang ne t’agresse ici. Je trouve ça anormal que ton
Treize ne vienne pas voir comment tu procèdes pour bouter hors de ces murs ses
squatters d’un autre siècle.
Trowa
en resta sans voix. Etait-il possible qu’il se soit imaginé qu’on puisse
l’avoir entraîné en ces lieux pour le faire passer de vie à trépas. Même si
l’idée était totalement ridicule, Trowa apprécia tout ce qui pouvait en
découler. Si Heero était loin de lui offrir un quelconque espoir quant à
développer une relation plus intime, le savoir à ses cotés avait quelque chose
de rassurant. Avec le temps, il était devenu un ami sur lequel il pouvait
compter. Une personne qui sans le vouloir, prenait toujours soin de lui. Pour
l’orphelin n’ayant jamais connu d’amour filial, le japonais représentait donc à
ce jour ce qu’il associait le plus à une famille.
-
Merci.
-
hum.
Toujours
cette inégalable oméatoppée quand Heero
se sentait repoussé dans ses derniers retranchements.
-
Alors.
-
Alors ?
-
Tu commences par quoi dans ta chasse aux fantômes Trowa ?
-
Il n’y a pas de règle.
-
Il faut pourtant bien commencer par quelque chose.
-
Exacte. Disons que ce sera ……. la cuisine.
Le
choix ayant été pris, ce fut d’un pas décidé que le médium progressa dans le
manoir. A quelques pas derrière lui, son garde du corps d’un soir, un sceptique
et rationnel inspecteur de police.
A
suivre.
[1]
Toute personne ayant un chien ET une voiture, doivent savoir que ces compagnons
de chaque jour sont adorables. Mais qu’ils ont surtout en temps de pluie, leurs
pattes toujours mouillées et boueuses T_T. Moralité,
on a toujours une tite serviette éponge pour les
nettoyer avant de flinguer toutes les housses de la voiture ^_-
[2]
Clin d’œil aux méchants détracteurs de la miss ;p
Bon,
je voulais écrire la fic format One shot mais finalement, j’ai pas réussi à en trouver le
temps. Du coup, en voyant que ma « mise en place » faisait une taille
respectable de chapitre, j’ai finalement décidé d’écrire cette histoire sous la
forme d’une fanfics à chapitre ^_^’’ Autant dire que
ça va ENCORE allonger la liste de mes fics à écrire -__- (je suis irrécupérable
sur ce point)
Voulant
faire passer Tatouage en priorité et pis ayant quelques soucis du coté du
développement de cette histoire, attendez-vous au plus rapide à un chapitre
toutes les deux semaines. Cela peut sembler long. Mais quand d’autres vous
écrivent un chapitre par mois, voir par semestre, personne ne se plaint alors micii de votre compréhension ^_^x
mimi yuy