Auteur : Mimi Yuy

Email : mimimuffins@yahoo.fr 

Origine : Gundam Wings of course ^______^

Disclamer : Perso pas moua, je ne fais que les emprunter

Genre : Série de One Shot sur le thème du Jeu

Couple : 13x6 et 6x5 Sorry mais j'ai pas réussi à faire du 5x13 (trop OOC pour moua le Wufy qui grimpe sur Treize ^_^;;)

 

Remarque : J'avais pas trop d'idée. Il me restait 3 persos pas encore exploités. Je voulais faire un couple et puis je me suis dis que c'était vache d'en laisser un sur le carreaux, alors voilà ! Je voulais faire un trio à trois (logique n'est-il pas ^__^) mais finalement c'est pas tout à fait ca. C'est aussi un peu moins Kawai que les autres parties de cet arc un peu barge que je m'amuse à faire. Et un peu plus heu…. proche du lime ^_^ ; ; Mais bon, l'essentiel reste là. Un regard et ils se papouillent les uns les autres.

 

Love Power ^_____^!!

 

 

 

 

Balle aux prisonniers

 

 

 

Treize était assit à son bureau prenant connaissance d'une montagne de rapports quand son meilleur lieutenant Zecks Merquize entra, son éternel masque sur le visage.

 

- Des nouvelles ?

- Affirmatif Treize. Nous avons réussis à en capturer un.

- Un ?

- Pilote de Gundam. D'après les données recueillies par Lady Une, il s'agirait de celui que l'on a déterminer comme le 05.

- Bien. Je suis assez fier de tes hommes pour une fois.

- Tu n'étais pas obligé de rajouter cette remarque. Tu sais très bien que nous faisons toujours de notre mieux.

- Je sais, je sais. Tu es l'une des rares personnes en qui je porte toute ma confiance Zecks. D'ailleurs, en parlant de faire de son mieux. Ca fait longtemps que tu n'étais pas venu jusqu'ici.

- Treize, je….

- Va fermer la porte. 

- Treize pas ici.

- Et pourquoi donc ? Tu ne te plaignais pas de ce genre de demande il y encore peu.

- Tu oublies peut-être que je ne suis plus l'enfant que tu as trouvé dans un palet de la famille Peacecraft.

- Et ?

- Et je n'ai plus forcement envie de ca à tout moment.

- Zecks, Zecks, Zecks. Tu ne peux pas m'en vouloir d'avoir envie de toi. Cela fait si longtemps que nous n'avons pas trouvé un peu de temps pour ça.

- Peut-être que j'ai justement envie d'un peu plus.

- On a pas le temps, faut que je reparte d'ici dans moins d'une heure après avoir lu tout ca.

- Treize….

- Me force pas à te convaincre comme lors de nos premières fois. Va fermer la porte… s'il et plait ….

 

Devant la moue dépitée du général [1] responsable des armées d'OZ, le jeune homme s'exécuta finalement. Il savait pertinemment ce que Treize allait lui demander de faire ou plutôt d'accepter de sa part. Cet homme avait depuis leur première rencontre eu des dessins très précis à son encontre. Il ne l'avait pourtant jamais violé. Oh non, son attitude était plus insidieuse. Dés leur première fois, SA première fois, il avait réussit à le faire fondre de désir pour lui. L'homme au parfum de rose, au charisme et à la douceur inégalée lorsqu'ils se trouvaient dans l'intimité.  Donc oui, il devait bien l'avouer. Ce que cet homme lui avait fait connaître était loin d'être désagréable. Treize était toujours doux et attentif avec lui. Ce qui était loin d'être le cas pour ses autres partenaires d'une nuit. Il savait pour les avoir surpris plus d’une fois qu'il pouvait à l'instar de Lady Une se montrer sous un jour nouveau. Etre violent et dominant avec ses victimes, souvent des prisonniers qu'il brisait de cette manière.

 

Mais pour Zecks, l'homme de pouvoir n'avait jamais utilisé la force. Bien au contraire. Et ce jour là encore, il se leva avec souplesse avant de rejoindre le soldat à la longue chevelure blonde. Délicatement, il regroupa les cheveux sur une épaule afin d'embrasser la nuque ainsi offerte. Son geste provoqua une infinie de petits frissons grisant irrémédiablement le lieutenant.  [1]

 

- Viens par là.

 

Avec fermeté, il entraîna Zecks vers son bureau. Détachant dans le même temps sa boucle de ceinture, Treize entreprit doucement d'attiser le désir de sa proie par quelques caresses stratégiques. Il aurait bien aimer passer plus de temps aux cotés de son ange blond, mais le temps pressant, il dut se résoudre à passer directement à l'essentiel.

 

- Tourne toi.

 

Après tout, pourquoi le garderait-il face à lui alors qu'ils ne s'embrassaient jamais ? Pas que cela le déplaise mais Treize avait vite compris que ces lèvres devaient être conservées pour un autre. Une personne qui les mériterait bien plus que lui et son seul désir de posséder ce qui était, il y a quelques années encore, un gamin qui lui était totalement dévoué. Doucement, il s'insinua enfin en lui. Quel bonheur de percevoir la douce pression de cette chaire chaude et étroite autour de son sexe gonflé et douloureux. Se sentant partir au delà des mots, les mains firent suivre le même rythme à l'organe de son amant. Encore quelques secondes et ils plongeraient tout deux dans le plaisir ultime.

 

 

Les jambes écartées à l'extrême, son torse reposant sur le bureau, Zecks avait la dégradante sensation de ne plus être qu'un objet sexuel parmi tant d'autre. Treize ne prenait même plus la peine de lui faire l'amour dans son lit. Non, il ne lui restait plus que ces quelques moments de plaisir fugace lorsqu'ils se retrouvaient de moins en moins souvent entre deux réunions. Bientôt Treize se désintéresserait totalement de lui. Il aurait pu en être heureux. Se sentir soulagé de ne plus se faire manipuler de la sorte. Mais finalement en son fort intérieur, s'il faisait de plus en plus acte de rébellion face aux demandes de son chef. Ce n'était pas parce qu'il refusait de partager plus longtemps ces moments avec lui. Mais bien parce qu'il ne comprenait pas pourquoi ces derniers n'étaient plus de la qualité de leurs premières nuits.

 

Ce ne fut que lorsqu'il aperçu son général face à lui que Zecks prit conscience qu'il en avait fini avec lui.

 

- Qu'est-ce que tu attends ? Je suis désolé Milliardo mais je n'ai pas le temps de te donner plus aujourd'hui.

- Ne m'appelle pas ainsi. Tu sais pertinemment que je n'aime pas ça.

- Ne soit pas ainsi Millia ……Zecks.

 

Silencieux, le lieutenant se rhabilla convenablement avant de repartir vers la porte d'entrée.

 

- Que faisons-nous du prisonnier.

- Met le dans une salle d'interrogatoire. Je vais aller l'interroger en personne. Si je ne me trompe pas, j'ai déjà rencontré ce garçon [2].

 

*****

 

Putain de mission de merde. [3] Il avait fallu qu'il perde son combat et se fasse prendre comme un bleu. Si ses aïeux le voyaient dans une telle situation, nul doute qu'ils lui refuseraient l'accès auprès des guerriers morts pour son clan. La seule chose qui lui redonnait un peu d'espoir était de savoir ses quatre compagnons d'infortunes, les autres pilotes venus des quatre premières colonies, sains et saufs. Après tout, il n'était pas aveugle. Il avait bien vu que 01 et 02 s'étaient énormément rapprochés depuis de nombreuses semaines. Tout comme 03 et 04. Alors si l'un d'eux avait été fait prisonnier, c'est deux des leurs qu'ils auraient perdu. En d'autre terme, il était presque heureux que ce soit lui qui finisse au fond d'une geôle d'OZ. Quoique le plus dure restait à surmonter : leur interrogatoire réputé musclé. Une épreuve qui lui permettrait de par son silence, de prouver à ses ancêtres qu'il pouvait encore être digne d'eux.

 

Wufei était assis sur une chaise en fer, les mains liées derrière le dos. S'il ne se trompait pas cela devait faire une bonne heure qu'un garde l'avait entraîné dans cette salle et il n'arrivait qu'à peine à glisser la moitié de ses mains de leurs menottes. L'avantage de ne pas avoir fini sa croissance était d'avoir des os suffisamment fins pour réussir à jouer sur leur articulation et ainsi se libérer de n'importe quel type d'entrave. Encore un peu de temps et d'effort et il réussirait à se libérer. Enfin, si personne ne venait s'assurer que ses attaches étaient toujours aussi bien serrées. Finalement, les ancêtres seraient peut-être encore plus fiers s'il réussissait à fuir.

 

Il en était à ce stade de ses réflexions quand la porte s'ouvrit soudainement sur deux gardes. A la suite de ceux-ci entra son pire ennemi : Treize en personne. Le seul homme jusqu'alors à l'avoir vaincu lors d'un duel au sabre.

 

- Alors gamin. Vas-tu avoir la politesse de me donner ton nom aujourd'hui ?

- ….

- Je vois.  J'ai été suffisamment patient par le passé pour ne plus l'être aujourd'hui. Votre nom pilote 05 !!!!!

- Jacki Chan. [4]

- ….

 

Loin de s'étonner d'une pareille réponse, Treize s'approcha tout en faisant claquer ses bottes à chacun de ses pas. Une fois face au pilote, il put enfin lui donner à loisir une double gifle des plus violentes. S'il y avait bien une chose qu'il ne supportait pas, c'est qu'on se moque de lui. Observant alors avec attention l'adolescent, il put constater que ses joues rougissaient déjà sous l'impact de ses mains fermes.

 

- Votre nom !

 

Et une fois encore, Treize n'obtient que du silence. Il aurait bien renouvelé ses coups sur le prisonnier dans l'espoir de le faire parler. Mais quelque chose dans ses yeux lui certifiait qu'aucune torture n'aurait jamais raison de lui. Il était de la race des guerriers qui préfèrent mourir pour leur cause plutôt que de trahir cette dernière. Pour avoir combattu contre lui en duel, il savait aussi que c'était un homme d'honneur. Dans ce cas, quoi de moins difficile que de faire perdre tout honneur à pareil adolescent. Et puis, sa peau était si douce, si pâle malgré ses traits asiatiques. Oui, c'était sans aucun doute un corps au goût exquis, une fleur en bouton qui n'attendait qu'un rayon de soleil pour s'épanouir. Mais avant toute chose, ce n'était encore qu'un enfant. Et quoiqu'en pense ses soldats, il n'avait pas pour passion la pédophilie. Décidément, il n'avait pas de chance. Le seul prisonnier qu'il trouvait à son goût détenait une trop grande différence d'âge avec lui.

 

Treize allait oublier l'idée qui avait germé au fond de son esprit déçu quand une seconde rejoignit sa grande sœur. Zecks lui, était à peine plus âgé que cet ado. Oui, dans ces conditions cela n'aurait rien de malsain. Décidé, le général sortit aussi vite de la salle d'interrogatoire sous le regard surpris et inquiet de son prisonnier. Pour lui son départ signifiait qu'il partait chercher de quoi agir plus efficacement que quelques coups. En d'autres termes, il allait souffrir d'ici peu si ses mains ne se décidaient pas à se libérer au plus vite.

 

******

 

- Tu m'as fait venir Treize ?

- Oui, entre.

- Je suppose qu'il ne parle pas.

- Exact.

- A quoi cela nous sert-il de le garder dans cette base dans ce cas.

- C'est une question stupide Zecks. Aujourd'hui nous ne jouons qu'à la balle au prisonnier.

- Explique toi.

- Qu'il s'agisse d'un jeu pour enfant ou des tristes conséquences de cette guerre, les règles restes inchangées. Nous avons un prisonnier qui ne fera qu'attirer ses compagnons comme du miel attire des mouches.

- Alors tu ne comptes t'en servir que comme appât pour attirer les autres ?

- Exact. Ce qui ne nous empêche pas de goûter en attendant nos futurs proie au pot de miel qui semble si appétissant.

- Treize, tu n'oseras pas faire ca.

- Bien sur que non. ^________^ Puisque c'est toi qui va te charger de t'occuper de cette douceur.

- Quoi !!!!!!!!!!!

- Tu m'as bien compris.

- Treize, tu ne peux pas me demander ca.

- Ce n'est pas une demande lieutenant. C'est un ordre !

 

S'approchant de son ange blond, Treize frôla la nuque de celui-ci de son souffle chaud.

 

- Et gare à toi si tu continues à me tenir tête à chacun de mes ordres.

- Treize, ce n'est qu'un enfant.

- Justement. C'est pourquoi je t'ai choisi.

- Et jusqu'où veux-tu que j'aille avec lui.

- Ca je te le ferais savoir en temps voulu. Prend ca et va le rejoindre.

 

Contraint et forcé, Zecks sortit de la pièce juxtaposée à la salle d'interrogatoire. Dans celle-ci se trouvait un miroir sans teint qui permettrait à Treize de suivre ses moindre gestes.

 

- Je compte sur toi mon ange.

 

******

 

Wufei réussit l'exploit de se délier les mains au moment même où la porte s'ouvrit de nouveau. Le moins que l'on puisse dire est qu'il n’avait pas de chance. Avec quelques minutes d'avance, il aurait pu tenter une sortie dans le couloir sans avoir besoin de se débarrasser auparavant de son nouveau visiteur.

 

- 05 ?

- ….

- Je suis Zecks Merquize. C'est à moi que vous allez être invité à dévoiler votre nom ainsi que celui de vos compagnons d'armes. Après quoi, nous attendrons de vous une parfaite coopération à savoir la liste exhaustives de toutes vos prochaines cibles.

- ….

- Approche toi de lui.

 

Bien que déstabilisé par la voix de Treize, Zecks s'exécuta aussi vite. Une petite oreillette le reliait à son chef qui avait décidé de jouer les marionnettistes à défaut de pouvoir toucher lui-même la peau douce et délicate de l'asiatique. Mais de savoir cet homme, son amant, derrière le miroir à l'observer et l'écouter, cela finit par déconcentrer suffisamment le lieutenant pour que son prisonnier profite de ce moment d'égarement et tente une évasion.

 

Ses mains libres, Wufei repoussa de toutes ses forces celui qui s'approchait de lui avant de fuir vers la porte. Il espérait réussir par ce simple plan à sortir de la pièce, mais cela était sans compter sur la rapidité du soldat. Car par réflexe conditionné, Zecks plaqua tout aussitôt l'adolescent contre la porte qu'il semblait tant vouloir atteindre. Tout deux brutalement immobilisés, ils purent seulement alors prendre conscience de leur position respective. Leur corps étaient pressés l'un contre l'autre. Tandis que Wufei fermait ses yeux dans l'attente du coup de poing qu'il redoutait.

 

- Embrasse le !

 

Mais rien ne vient.

 

Zecks était totalement statufié, immobilisé par la peur de l'acte ordonné. Ce qu'on lui demandait était trop grave. Impossible de faire ca à ce jeune homme. Il était si beau. Ses cheveux, sa peau, les traits de son visage, ce corps si fin et délicat. Comment pouvait-on avoir l'envie de briser pareille jeunesse.

 

- Zecks ne m'oblige pas à vous rejoindre où ce gamin ne prendra pas autant de plaisir qu'avec toi.

 

Zecks n'était pas dupe. Treize n'hésiterait pas, si cela était réellement nécessaire à ses plans, à s'imposer au jeune garçon, quitte à le violenter sans aucun remord. Lui pouvait au moins s'assurer que tout se passe en douceur, minimiser la violence des actes qu'on le forçait à perpétrer.

 

 

Treize ne voyant toujours rien venir, se leva finalement, direction la cellule. De toute évidence, malgré ses bonnes résolutions de ne pas toucher aux mineurs, lui aussi aurait le plaisir de goûter à cette peau diaphane. Mais étonnement, ce fut à cet instant que son lieutenant se décida enfin.

 

 

C'est ainsi qu'attendant une gifle ou tout autre geste violent de ce type que Wufei eut la surprise de sentir des lèvres chaudes se poser sur son cou. Voulait-il le mordre ? Non. Apparemment, ce n'était rien de plus qu'une série de baisers mouillés que cet inconnu masqué déposait en un sillon délicat tout au long de sa gorge jusqu'à l'échancrure de sa tunique.

 

- Alors c'est à ca que vous pensiez ? Me violer si je refuse de vous parler ? C'est ca, les redoutables tortures perpétrées par OZ ?

- Oh non. Ce que je veux moi. C'est que tu parles pour réussir à me convaincre de poursuivre ce que je débute.

 

Se disant, Zecks se fit le défit d'attiser à l'extrême l'excitation de son partenaire. Gardant une pression constante sur le corps toujours retenu contre le bois gelé, il laissa alors ses mains parcourir la moindre parcelle de peau nue, repoussant au besoin le tissus devenu trop encombrant. Ce n'était que douceur et effleurement qui au bout de plusieurs minutes réussirent l'exploit de générer un soupir de plaisir, très rapidement stoppé par les lèvres fortement serrées du jeune garçon. Derrière la glace, Treize laissait lui aussi glisser ses mains contre son torse descendant doucement vers sa propre ceinture pour en défaire la boucle. Aucun doute, Zecks était un véritable artiste en la matière.

 

- Continue Zecks… Descend ta main……Oui, comme ca …… C'est bien mieux là……Tu vois bien que ce n'est pas si difficile.

 

Perdu dans ses pensées toutes plus extrêmes les unes des autres, Zecks glissa enfin ses mains sous la tunique du pilote toujours acculé contre la porte. Celui-ci tout aussi décontenancé que lui, venait de laisser sa tête partir vers l'arrière, respirant de plus en plus difficilement. Ses plaintes et tentatives de rejet n'étaient plus renouvelés depuis de longues minutes déjà. A croire qu'il avait fini par accepter l'idée de son viol. A moins que……  Non. C'était trop facile de se dire qu'il finissait par en éprouver lui aussi du plaisir. Il n'avait pas le droit de soulager sa conscience par ce mensonge. Et pourtant, tous ces soupirs il ne les inventait pas. Pourquoi ce garçon simulait-il sa satisfaction ? Etait-ce une manière de minimiser sa vigilance pour s'échapper au moindre signe de relâchement. Apeuré que ce soit la raison et que Treize en déduise qu'il lui fallait être plus ferme et moins doux avec l'adolescent, Zecks intensifia plus encore ses gestes et ses pressions. Cela donnerait au moins l'idée, vu de loin qu'il brutalisait un peu plus son prisonnier. Triste tentative, car celle-ci n’eut pour seule conséquence que d'accroître encore plus son propre désir pour cet inconnu. De plus en plus sourd aux ordres soufflés par Treize, Zecks ne pouvait plus réfuter son envie de prendre possession de ce corps si doux, de cette peau si suave et  si sucrée.

 

 

Treize n'était pas dupe. Il se rendait bien compte que son poulain se laissait de plus en plus aller à ses sentiments personnels. Il était trop tendre, trop désireux de faire en sorte que le pilote apprécie ses moindres caresses. Belle torture d'un tout autre genre qu'il lui montrait là. Il aurait du faire tout cesser devant cette constatation d'échec. Mais cette situation lui plaisait et le grisait au plus au point. Voir Zecks se donner à cet adolescent était tout bonnement jouissif.

 

- Vas-y Zecks continue.

 

Excité par les gémissements plaintifs des deux partenaires qu'il voyait se caresser sans plus se soucier de leur environnement ; Treize massait en suivant leur cadence son sexe douloureux dans l'attente du moment où tout ne serait plus qu'étoiles et frissons.

 

 

Wufei ne croyait pas à ce qu'il était en train de vivre. Ce n'était pas possible. Il ne pouvait pas ressentir autant de plaisir à ce qui devait être un acte de souffrance, un supplice innommable. Mais comment ne pas céder à ses mains douces qui le caressaient avec retenu. Comment ne pas soupirer quand on vous soulevait ainsi au dessus de la réalité. Cet homme était un monstre de cruauté à lui faire convoiter un  bonheur illusoire. Quand ses mains avaient fini par glisser avec habileté sous son boxer pour le soulager d'une pression devenu insoutenable, nul doute que cet homme avait réussi son pari. Il lui aurait alors suffit de tout stopper pour le tuer net de frustration, le plier sous son joug. Et pourtant loin de profiter de sa dominance sur lui, le soldat à la longue chevelure blonde ne cessait toujours aucune de ses attaques.

 

Pousser à bout, l'adolescent n'eut alors aucune conscience de laisser à son tour ses propres mains procurer les mêmes émotions à son bourreau. Son corps refusait de n'être que le réceptacle de toute cette passion naissante. Lui aussi voulait soudainement rendre la pareille à cet inconnu. Ce n'était qu'un ennemi et pourtant, il ne rêvait plus que de fusionner avec lui. Connaître le bonheur ultime dans ses bras et dans sa chaire.

 

 

Totalement dévoué au plaisir de ce corps qu'il avait contre lui, Zecks oublia tous ses objectifs. La douleur de l’attente était devenu si intense qu'il rompit aussi ses derniers engagements. Pour la première fois depuis son arrivée à ses cotés, Zecks voulu déposer ses lèvres sur celles encore intouchées du pilote. Il ne pouvait pas arriver au terme de cet acte sans les connaître au moins une fois. Goûter au fruit défendu, quitte à le faire encore plus souffrir par cet intrusion de son corps dans le sien. Ne pouvant plus stopper son élan, il embrassa donc le garçon. Mais loin de la force qu'il aurait put imposer à cet instant, il prit les lèvres rosées avec une extrême délicatesse. Quelle ne fut pas sa surprise de sentir que le prisonnier lui rendait aussitôt son baiser. Aucun besoin de combat pour prendre en lui ces lèvres douces et soumises, cette langue tendre et coquine. Ils semblaient soudain à mille lieu de la guerre et de leur rôle respectif. Ce n'était plus un bourreau et sa victime mais deux amants qui se retrouvaient enfin au terme d'une séparation de plusieurs millénaires.

 

 

La tension atteignait son apogée quand Wufei prit à son tour l'organe tendu de son vis à vis en main. Totalement noyé sous l'afflux sanguin, Zecks ne put alors retenir un gémissement de pur jouissance lors de cette première pression sur son sexe gonflé.

 

 

Wufei restant plaqué derrière le corps bien plus imposant que lui, Treize ne s'aperçu pas réellement du changement d'attitude du pilote 05. Le général ne se concentrait plus que sur le terme de son expérience.

Ne pouvant plus lui-même se retenir d'avantage, il incitait sa marionnette à mettre un point final à tout cela.

 

- Prend le Zecks. Maintenant !!!!!

 

 

Se caressant mutuellement, s'embrassant sans aucune retenue, ils n'étaient plus tout deux qu'une volonté commune à aller jusqu'au bout. Zecks sentait qu'il pouvait s'imposer pour la dernière étape. Mais cela s'apparenterait alors réellement à un viol et il ne le voulait pas. Tout sauf avoir ces regrets. Sourds aux désirs de Treize, il se contenta donc de poursuivre ses mouvements manuels de vas et viens afin d'assouvir le besoin physique du jeune homme sans le prendre pour autant. Et étonnement, le pilote lui rendit la pareille.

 

Ce fut finalement dans un même cri que les trois personnes présentes s'assouvirent enfin.

Ils n’étaient plus alors que trois cœurs battant à l'unisson.

 

******

 

Ils planaient littéralement sur leur nuage de plaisir. Leurs deux corps à moitié dénudés toujours collés l'un contre l'autre, ils sentaient le souffle chaud de l'autre s'échapper dans leur cou, contre leur épaule dénudé. Et puis soudain, brisant le silence paisible de la satisfaction, un bruit sourd se fit entendre. Sans aucun doute une explosion. Celle-ci fut vite suivi de tirs de mitraillettes ainsi que des bruits caractéristiques de courses dans les couloirs.

 

- Ses amis viennent le chercher. Le jeu commence. C'est à nous de les attraper à présent. [5]

- Impossible.

- Rassures toi, je ne te demanderais pas de t'en charger. Pas après le spectacle que tu m'as offert. Tu n'es pas le seul soldat à être stationné ici. Laisse le sortir de la cellule, nos troupes les appréhenderons à l'extérieur.

 

Trop essoufflé et noyé dans ses émotions contradictoires, Zecks se contenta pour toute réponse de s'écarter légèrement de l'adolescent, libérant ainsi l'ouverture de la porte. Mais avant cela, il n'oublia pas de souffler trois petits mots à ce qui aurait pu devenir son amant d'un jour. [6] Trois petits mots que Treize n'entendit pas.

 

A cette petite révélation, Zecks n'eut droit qu'à des yeux grands ouverts de surprise et d'étonnement. De toute évidence, le pilote 05 ne s'attendait pas à vivre une telle expérience au cours de sa capture, ni que celle-ci se termine de cette manière. Après une seconde de battement où les deux jeunes gens semblaient tenter de déchiffrer les émotions de l'autres, Wufei finit par ouvrir la porte et s'engager dans le couloir. Ses compagnons venaient le chercher, il se devait de leur faciliter la tache.

 

******

 

- Shit ! Encore un cellule vide.

 

Duo désespérait de tomber enfin sur celle de leur compagnon et ami. Il devait pourtant déjà s'estimer heureux qu'Heero ait eu l'idée de placer un détecteur sur chacun d'entre eux lors de leur dernière mission d'infiltration. Grâces à celui-ci, ils avaient au moins pu retrouver la trace de leur chinois préféré en moins de 24h. Ne restait plus qu'à découvrir la situation EXACT de leur frère d'arme dans cette foutu base.

 

Shinigami progressait donc toujours dans le couloir des détentions, Trowa à ses cotés, quand une silhouette de leur connaissance se dessina soudainement face à eux. A première vue, Wufei était bel et bien sain et sauf et cette découverte fit naître un sourire de soulagement intense sur le visage de l'assassin. Enfin une mission qui tournait un peu mieux que les autres.

 

- Merci seigneur. 02 à 01 et 04. On l'a retrouvé. Phase C enclenché.

- 01 à tous. Explosion dans 10 min. Tout le monde rejoint son Gundam dans moins de 5 ! Terminé.

 

Arrivant enfin aux cotés de ses amis, Wufei eut la surprise et la joie de voir le plus expansif se jeter dans ses bras à grand renfort de forte pression. En gros, c'était quelque chose comme une accolade des plus fraternelles. Ajouté à cela, Trowa qui lui posait au même moment une oreillette à l'oreille gauche et une arme dans la main droite, il se sentit étonnement heureux. Finalement, il n'était peut-être pas si seul et rejeté des autres qu'il lui semblait. Ils étaient venu le chercher au plus vite, lui montraient à leur manière leur affection. Et en raison de cette agréable découverte à laquelle, il ne s'attendait pas, lui ne pouvait plus empêcher cette sensation de trahison l'envahir. Après tout, comment nommer le fait qu'il ne leur révélait pas la présence de Treize et de son âme damnée à moins de 3mètres d'eux. Seuls contre trois terroristes armés, ces deux têtes pensantes d'OZ n'auraient eu aucune chance. Et pourtant, ce qu'il avait vécu quelques minutes plus tôt l'empêcha de le leur dire. Oui, aussi douloureux que ce soit de le reconnaître, il conserva le silence au risque d'allonger la guerre pour de nombreux mois supplémentaires.

 

******

 

Seul dans son lit à la nuit tombée, le jeune asiatique repensa une fois encore à tous ces gestes et toutes ces réactions qu'il avait eu au cours de la journée. Toutes ces sensations qu'il avait ressentit dans les bras de cet ennemi masqué. C'était le premier homme qu'il l'avait ainsi touché et il ne connaissait même pas son visage.

 

Dans ses rêves nouvellement peuplés d'échange et de passion, la personne qui lui faisait face eut elle aussi le visage masqué.

 

Au petit matin, Wufei gardait au fond de lui l'espoir de découvrir un jour l'identité de celui qui aurait pu devenir son premier amant. Mais qui sait, le futur ferait peut-être en sorte que ce soit effectivement lui, le premier.

 

 

 

Fin.

mimi yuy

03/05/2003

 

 

[1] Alors comme j'ai la flemme d'aller re-visionner tous les épisodes de Gundam. Je prend le partie de dire que Treize est Général et Zecks un Lieutenant. Je sais que c'est pas le cas mais tant pis, on fera comme si ^__^

[2] Je considère que cette partie se passe après le premier duel entre Wufei et Treize. Celui ou Wufei perdant, se laisse couler au fond de la mer avec son Nataku ^____^!!

[3] Désolé pour le langage. ^_^;; c'est l'émotion d'avoir été pris qui bouleverse notre chinois à ce point ^^

[4] Ai rien trouvé d'autre ^_^;;; comme idée.

[5] Nan, il les prend pas pour des Pokemons : "G-Boys, attrapez les tous ! "

[6] Si vous voulez savoir ce qu'était c'est trois petits mots (si vous cherchez bien, vous trouverez ^_^) faut aller lire le jeu  : "Echec" qui selon le jour ou vous lirez cette fic sera actuellement ou prochainement sur le site ou vous vous trouvez ^__^!