Auteur : Mimi Yuy

Email : mimimuffins@yahoo.fr 

Origine : Gundam Wings

Disclamer : Aucun des go-boys ne m’appartient

Genre : Romance, vie courante et pseudo action…

 

Retour aux amoureux pour ce nouveau chapitre ^-^ Ou comment passer d’un extrême à l’autre dans cette fanfic définitivement décousue coté transition ^_^’’

 

 

…sur son corps endormi.

 

 

 

Chapitre 5

 

Prenant son temps, Heero sortit de la salle des douches collectives pour entrer dans l’espace piscine. Depuis son premier jour au sein de la clinique spécialisée en rééducation, c’était bien là le seul lieu qui n’était pas pour lui emprunt de douleur et de souffrance.

 

Délaissant le petit bassin où deux kinés s’occupaient avec application de leur patient respectif, il se rendit jusqu’à l’escalier du grand bassin y retrouver sa ligne d’eau réservée.

 

Depuis trois mois à présent, il s’astreignait à une séance journalière de longueurs. Un entrainement musculaire qu’il pouvait réaliser à défaut de pouvoir encore occuper les salles de sports plus classiques. Si son corps était capable de générer des mouvements, soulagé de son propre poids grâce à l’eau, il n’était pas encore en mesure d’affronter un travail de musculature plus direct, ou même un simple footing. Lui qui avait eu l’habitude de courir chaque matin ou soir pas moins de 10km pour sa mise en forme personnelle... sa vie actuelle en était bien éloignée.

 

Oubliant toute pensée parasite, Heero ne plongea pas. Il descendit avec attention dans l’eau avant d’attaquer sa première longueur, seulement concentré sur le nombre qu’il devrait réaliser.

Cela avait beau faire des mois qu’il agissait de la sorte, amorcer les premières brasses étaient toujours difficiles. Après tant de mois d’inactivité totale, son corps acceptait toujours aussi mal le moindre mouvement malgré toute son envie. Mais pour parvenir au miracle de sa renaissance, il devait se forcer et tenir le coup. Et sur ce combat, il se jurait de ne pas craquer et de gagner, aussi difficile et long cela puisse être

 

Fermant ses yeux pour immerger sa tête entre deux brasses afin de soulager sa nuque de la pression de l’eau, Heero progressa à son rythme. A savoir, lentement. Très loin de l’image que l’on aurait pu se faire de lui. Mais il n’avait aucune intention de forcer ses muscles avant qu’ils ne soient bien chauds et détendus. Il n’avait pas toujours été aussi patient. Mais toutes ses précédentes tentatives à vouloir aller plus vite et ainsi trop forcer sur ses membres, s’étaient soldées par des résultats contraires de ceux attendus. Des muscles stressés et froissés qui l’avaient chaque fois empêché de se tenir debout pendant près de trois jours.

 

Bien au dessus de lui, sur les dernières marches de l’estrade située sur un pan de mur de la piscine couverte du complexe sportif de la clinique militaire, Duo observait aux cotés d’une femme médecin, l’évolution d’Heero. Blonde, aux cheveux retenus en un chignon strict, la femme ayant en charge le dossier « Lieutenant Heero Yuy » depuis son retour dans le circuit normal des soins offerts à tous agents Preventers, prenait quelques notes quant aux progrès établit par son patient.

 

- Quelles sont les nouvelles Docteur ?

- Il progresse bien. Musculairement, s’il maintient son rythme et ses efforts, il pourra récupérer près de 60% de sa motricité d’ici les trois prochain mois.

- Et pour le reste ?

- Je suppose qu’il est raisonnable d’envisager une année ou deux pour retrouver l’intégralité des capacités d’un homme normal de son âge.

- Je suppose moi, que ce serait déjà exceptionnellement rapide.

- Au terme d’une année oui. Vouloir aller plus vite ne ferait que traumatiser un peu plus son corps dans le sens opposé à ce qu’il a vécu. C’est un peu comme pour un régime, réapprendre dans des temps raisonnable ne sera que le garant d’une meilleure durée et d’une plus grande efficacité sur le long terme.

- Alors nous agirons comme il faut.

 

- Et de votre coté ? Concernant sa sensibilité corporelle ?

- Cela progresse. Les stimuli classiques ne l’agressent plus du tout.

- Et les moins… classiques ?

- Nous ne sommes pas loin de passer une étape importante les concernant.

- Alors vous deux… ?

- Prenez garde à ne pas sortir de vos attributions médicales, docteur.

- Avouez que vous seriez mille fois plus curieux si nos positions étaient inversées.

- Sans aucun doute.

 

Amusée par cette réponse et l’absence totale d’attention qu’on lui portait, le médecin n’insista pas plus, se levant pour repartir dans son service. Ce patient-ci avait à ses cotés une personne suffisamment compétente pour qu’elle n’ait pas à veiller sur lui le temps de son exercice.

 

- Alors à demain docteur Maxwell.

- A demain docteur Hillman.

 

Ses soixante longueurs terminées, Heero sortit de l’eau, les jambes flageolantes.

Mais à peine avait-il fait un pas qu’il vit face à lui, Duo lui tendre une grande serviette de bain pour le sécher. Comme chaque jour, il était venu le chercher pour le ramener chez eux.

 

- Alors ?

- Alors quoi ?

- L’eau était bonne ?

- Tu n’as qu’à y aller si tu veux savoir.

- Pas faute d’en avoir envie, mais c’est interdit. Je bafoue déjà le règlement en entrant seulement ici sans être un patient ou médecin traitant.

- hm.

 

Devant le sourire insistant de Duo, Heero ne se fit pas prier et s’emmitoufla dans la serviette tout en prenant appui sur l’un des avant bras de Duo pour conserver son équilibre.

Lui souriant à son tour en guise de remerciement, il avait conscience d’être toujours plus loin de ses « anciens lui » ! Qu’il s’agisse de l’ex-agent bourru à la solde des Preventers ou de l’ex corps inerte et végétatif, plus une once de sa personne n’était aujourd’hui semblable aux vestiges de ses vies passées.

 

- Merci.

- De rien, mon cher.

 

Le raccompagnant jusqu’au pédiluve, Duo l’embrassa légèrement sur la joue avant de le quitter. Lui n’avait pas besoin ni même la possibilité de passer par les vestiaires.

 

- Je t’attends à la sortie.

 

Et comme convenu, Duo l’attendait à l’endroit habituel – un banc situé à l’ombre d’un grand saule pleureur près de l’entrée du parc entourant la clinique et ses infrastructures – prêt à le raccompagner chez eux. Mais avant cela, ils patienteraient un bon quart d’heure. Le temps que les jambes d’Heero acceptent à nouveau de le soutenir.

 

Marcher était une première étape qu’il avait franchie avec douleur. La suivante était de passer le cap des dix minutes de marches. Car pour l’instant, au-delà de ce délai, Heero ne tenait plus, manquant s’écrouler à tout instant qu’il soit avec ou sans sa canne pour le soutenir.

 

En attendant, Duo et lui décidait généralement de ce qu’ils mangeraient. Projetant de s’arrêter à l’un des restaurants longeant leur chemin du retour, ou envisageant de s’arrêter quelques instant à une épicerie pour acheter de quoi déjeuner dans le confort de leur petite maison. Ce jour-là, le temps était encore un peu frais et le ciel ne présageait rien de bon. Mais les deux hommes bien couverts, ne s’en souciaient guère. Plus encore Heero qui prenait grand soin de se préserver de tous virus et coup de froid en se couvrant plus que nécessaire. La moindre maladie n’aurait fait que compliquer son travail de rémission et il n’avait aucune envie de prendre le risque pour paraître plus fort et résistant qu’il ne l’était encore à ce jour.

 

- Tu n’as pas trop froids ?

- Non Duo. C’est bon pour moi.

- Bah, moi sans être gelé, je n’ai pas très chaud. Que dirais-tu d’une soupe pour midi ?

- En guise de plat ?

 

Riant doucement de la remarque, Duo la nia en partie.

 

- Tout dépend de sa composition. Je sais parfaitement que tu es affamé après ta séance de natation. Mais le traiteur Français qui a ouvert il y a trois semaines, propose de la bouillabaisse.

- C’est une soupe ?

- Plus ou moins… Elle contient surtout de gros morceaux de poisson. De quoi manger bien chaud tout en ayant des portions généreuses pour te caler sans risque.

- Alors oui, pourquoi pas.

- Merci. Ca fait des jours que j’avais envie d’y gouter.

 

Comme s’il l’empêchait de choisir quoique ce soit pour leur déjeuner.

En trois mois de nouvelles habitudes prises autour de sa rééducation, Heero n’avait jamais vraiment eu à chercher une idée de déjeuner. Chaque midi Duo avait une envie différente des autres journées. Comme s’il connaissait par cœur le menu de tous les restaurants et traiteurs longeant leur chemin du retour. Enfin… Cela avait surtout l’avantage de leur éviter de faire de la cuisine le midi.

 

D’humeur câline, Heero nicha son visage dans le cou de Duo, avant de le prendre doucement dans ses bras.

 

- Tu as très froid ?

- Même si ce n’était plus le cas, je ne le nierais, même sous la torture !

- ?

- J’apprécie bien trop d’être réchauffé de la sorte.

 

Devant le regard lubrique de Duo à son égard, Heero se demandait ce qui pouvait bien encore le bloquer à faire le dernier pas de leur relation charnelle. Finalement, ce n’était peut-être plus qu’une simple question de trouver le bon moment. Et d’être dans le froid au coté d’un parking de visiteur au vu de tous n’en était certainement pas un.

 

Pourtant, Heero n’oublia pas de déposer un baiser sur la jugulaire d’un Duo conquis avant de s’en éloigner.

 

- Allons acheter notre pitance et rentrons. J’aimerais éviter la pluie qui se prépare.

 

Un coup d’œil vers le ciel et Duo vit à son tour de gros nuage gris s’approcher d’eux. Nul doute qu’il y aurait un bel orage d’ici peu.

 

&&&&&&&

 

Après s’être copieusement nourrit d’un déjeuner bien chaud et nourrissant, Duo croisa le regard rêveur et satisfait de son compagnon.

Quand Heero avait reprit connaissance après son coma provoqué, Duo n’aurait jamais espéré revoir une telle expression sur son visage. On pouvait l’associé à celle d’un chat au ventre rebondit, se léchant les babines de satisfaction quelques instants avant de se laisser aller à une sieste bien mérité.

D’ailleurs, après la mâtiné de rééducation et leur repas, Heero ne manquait pas de faire un petit somme pour aider son corps à se régénérer en douceur.

 

Habituellement, il n’était pas enclin à l’accompagner dans cette activité en raison d’un trop plein de sommeil. Mais ayant passé les dernières nuits en recherches médicales pour son retour au travail actif, Duo se sentait prêt à suivre son ami. Histoire de lier l’utile à l’agréable, il laissa Heero ranger leur vaisselle sale dans le lave-vaisselle le temps de se rendre dans leur chambre y préparer les lieux pour un exercice qu’Heero ne lui refusait jamais.

 

Une fois la cuisine rangée et le reste de la demeure des plus acceptable, Heero fit glisser son fauteuil qu’il ne quittait pas de retour de ses séances de rééducation, pour se rendre dans leur chambre.

 

Comme il le pressentait, Duo y avait repoussé leur couette épaisse pour dégager une partie du lit. Au vu de la bouteille de lotion sur la table de nuit, le message était limpide.

 

Revenant de la salle de bain en tenue légère, Duo lui sourit de bon cœur.

 

- Prêt pour une petite séance d’exercices sur les sens corporels ?

 

Pour toute réponse, Heero acquiesça d’un mouvement de tête.

 

Après son réveil, la médication donnée par Duo pour contrecarrer les effets du Kristal, avait eu pour conséquence d’inverser la tendance et de rendre à son corps une sensibilité accrue aux limites du tolérable. Le moindre frôlement de son corps était alors ressentit comme une coupure, le moindre choc provoquait d’importants hématomes… Progressivement, il avait plus ou moins retrouvé toute sa sensibilité. Mais entre son année passée à ne plus rien ressentir et les quelques mois où chaque contact était devenu synonyme de blessures, sa psy et son médecin traitant lui avait conseillé des séances de thérapie physique afin qu’il puisse de nouveau se réhabituer à son corps, sans qu’il ne soit plus synonyme de douleur.

 

Cela se traduisait plus simplement par des séances de massage durant lesquels Duo, engagé volontaire pour effectuer les dits massages, lui permettait de ressentir de nouveau chaque parcelle de son corps, pour qu’il se le réattribue complètement. Duo étant Duo, cette thérapie avait depuis le tout début prit des tournants plus sensuels que professionnels. Instants de volupté où seul le touché était de mise. Une démarche qu’aucun des deux hommes n’avaient eu la volonté de se refuser. Bien au contraire.

 

Dans la chambre plongée par la pénombre de l’orage à venir, Duo alluma quelques bougies savamment positionnées pour leur offrir une atmosphère apaisante et reposante. Se déshabillant totalement sans empressement ni pudeur, Heero se positionna ensuite sur le ventre, refusant toujours inconsciemment de rester trop longtemps allongé sur le dos.

 

Aussitôt, des mains déposèrent une lotion, leur permettant de glisser sans à-coup sur la peau laiteuse. Effectuant leur forfait tout en douceur et juste pression.

 

Duo pouvait apercevoir malgré l’obscurité de la chambre au volet fermé, les yeux clos d’Heero. Il savait qu’à cet instant, ce dernier fermait ainsi la porte de sa pudeur pour se plonger tout entier dans les sensations de douceur et volupté qu’il lui offrait de ressentir.

Et plus que tout au monde, Duo se donnait de la peine pour agir au mieux.

Il était lui-même encore bien trop traumatisé par les effets pervers que sa médication avait eu sur son compagnon. Certes Heero avait grâce à elle, retrouvé la mobilité toute théorique de son corps. Mais cela avait engendré une telle souffrance !

Aussi avait-il conscience que cette thérapie était nécessaire pour eux deux. Heero y retrouvait le sentiment que son corps pouvait encore lui procurer du bien être. Tandis que lui se prouvait qu’il pouvait aussi apporter ce bien être à celui qu’il avait torturé des mois durant dans leur processus de rééducation. Un bienfait complet pour les deux protagonistes de ces séances.

 

- Duo…

 

Amusé de voir Heero ainsi perdu dans son plaisir, Duo décida de descendre un peu plus ses mains devenues taquines au creux des reins du métis. D’une pression, il le sentit se tendre avant d’être parcouru par d’innombrables frissons de plaisir. Renouvelant deux fois son acte, l’absence de tout reproche, lui intima de ne pas gâcher une telle occasion d’offrir un peu plus encore à celui qu’il aimait de tout son cœur. Se penchant au dessus du corps détendu, Duo chuchota sa demande pour ne pas casser l’ambiance feutrée.

 

- Tournes toi bab.

 

Suivant la demande, Heero entrouvrit ses yeux aqueux et rêveurs pour apercevoir le sourire souriant de bonheur de Duo.

Bien qu’il ne s’agissait pas là de leur première séance, Heero leva sa main pour caresser les lèvres rosées. Cela faisait maintenant si longtemps.

Si longtemps que Duo ne cessait d’être présent à ses cotés. Toujours là pour lui, depuis le tout départ. Toujours là pour le seconder, le soigner, l’aimer.

 

Les confidences du natté quand il avait reprit possession de son corps, l’avaient ému plus qu’il ne l’aurait pensé. Il s’était sentit si souvent abandonné par tous durant son état végétatif. Comment aurait-il pu se douter qu’ils avaient agit tous les quatre avec tant de force et de persévérances pour le sauver.

 

Si Wufei avait exprimé ses reproches quant aux choix qu’ils avaient fait de ne rien lui dire pour ne pas lui donner de faux espoirs, lui n’avait pas d’opinion sur la question.

Duo lui avait juste redonné vie et de cette seule certitude Heero s’en était sentit dépendant.

 

Prit d’une envie qu’il refusa cette fois-ci encore de réprimer, il souleva légèrement son visage pour happer avec envie les lèvres tant observées du natté.

 

D’abord surpris, Duo se laissa faire sans pour autant approfondir le baiser offert.

Il n’osait pas agir de peur d’effrayer Heero.

Il avait tant attendu un signe de la sorte depuis sa rémission.

 

N’ayant lui aucune envie de rester dans leur position actuelle, Heero repoussa Duo sur le dos pour échanger leur place et approfondir un peu plus encore leur baiser en réclamant une entrée aux lèvres offertes. Glissant une langue taquine à la rencontre de sa sœur, Heero ne sut si le gémissement qui en sortit provenait de lui même ou de Duo. Le contact était si grisant, si électrifiant.

S’écartant à regret par manque d’air, il glissa ses mains autour du visage serein de Duo.

 

Alors seulement Heero rouvrit des yeux qu’il n’avait pas prit conscience de fermer. Concentré sur le bien fait de ce baiser, il découvrit sous ses paupières lourdes l’image d’un ange. Celle de son ange gardien. L’homme qui l’avait sortit de l’enfer de son corps rigide.

A cette image se superposa celle qui resterait à jamais gravé dans ses rétines. La vue d’un Duo venant de réapparaître dans sa vie et qui lui caressait avec douceur sa joue. Un geste intime que cette fois-ci, il sentait et ressentait au plus profond de son corps, le poussant à refermer ses yeux pour mieux vivre encore ce geste emprunt de tant de nostalgie.

 

Alors ce fut Duo qui le repoussa sans mal ni mouvement brusque sur le dos pour le recouvrir de tout son corps. Et sans qu’ils n’échangent le moindre mot, il reprit l’exercice, recouvrant sa peau entière non plus de ses mains expertes mais de ses lèvres affamées et aimantes.

 

Se laissant totalement aller à ce plaisir électrique mêlé de frissons qui parsemaient son corps à mesure que les baisers progressaient sur son corps, Heero laissa fuir un râle plus qu’un soupire de bien être de ses lèvres entrouvertes.

 

Revenant à ces dernières, Duo ne se priva pas de le prier, son baiser terminé de ne surtout rien retenir.

Lui dévorant une oreille rougit par son action, il lui murmura de se laisser aller à l’expression de toutes ses réactions ! Qu’il ne camoufle rien sous un voile de pudeur. Qu’il devait laisser son corps s’exprimer sans le contraindre à la moindre retenue.

 

- Ne garde rien en toi… Laisse-moi t’entendre me dire ce que tu désirs…

- …im… impossible…

 

Curieux de cette réponse, Duo ne se releva qu’infiniment pour en demander l’explication.

 

- Il m’est impossible de trouver des mots quand tu agis de la sorte.

 

Amusé par cette réponse et plus encore par les mains devenues impatientes qui lui enlevaient son tee-shirt large, Duo renouvela ses caresses d’un corps à corps, s’extirpant sans mal de son boxer, pour qu’aucun tissu ne vienne plus à les séparer. Une fois fait, il s’allongea de nouveau de tout son long sur le corps détendu d’Heero.

 

- Alors laisse juste la bête qui est en toi s’exprimer. Râle, cri aussi fort que tu le ressens.

 

Le lui disant Duo donna consciemment un coup de rein sur son aine, qui eu pour effet immédiat de faire effectivement crier Heero. Leurs sexes bandés se pressaient l’un contre l’autre au moindre de leur mouvement.

 

- Casse ce mur de silence qui n’existe plus entre toi et moi. Tu en as besoin. Ton corps en a besoin. Laisse-toi aller… pour nous… pour moi…

 

Et à nouveau son action eut pour effet de le pousser à relâcher sa voix.

Jouant de la sorte aussi souvent que nécessaire, Duo eu la satisfaction de faire monter le désir et l’envie à son partenaire, tant et si bien que d’un dernier mouvement vif et appuyé il les fit jouir tout deux, par la simple pression commune de leur deux corps.

 

Sachant Heero encore fragile sur le plan nerveux au sens le plus médical du terme, il suivit cet instant de rupture d’une série de douces caresses, englobant de tout son corps celui à présent recroquevillé sur soit d’Heero. Il lui faudrait pendant une bonne heure le couvrir ainsi de murmures rassurant et de caresses apaisantes pour calmer une bonne fois pour toute, son corps tendu.

 

C’était une telle avancée ce qu’ils venaient de vivre !

Bien qu’aucun d’eux n’ait été vain quant à leur attirance mutuelle, jamais encore ils n’avaient franchis le cap des simples mains perdues et embrassades amicales un poil plus appuyées

Hors là ! Non seulement, Heero avait de lui-même fait le premier pas pour un baiser qu’on ne partage qu’entre amant. Mais il s’était suivi d’un acte charnel, qui certes dénué de toute fusion n’en restait pas moins extrêmement fort et intime.

 

Cette étape franchie, Heero n’aurait bientôt plus aucun mal à définitivement ré-accepter son corps tout entier comme sien. Et alors qu’il pensait à tout cela, Duo sentit son cœur se serrer d’amour quand Heero se détacha de lui pour mieux revenir dans ses bras. Sachant pertinemment qu’il refusait de rester sur le dos, il reçu avec plaisir, le corps de son compagnon entre ses bras. Heero s’y installa sans équivoque pour mieux s’endormir sa tête reposant délicatement sur son torse, à l’endroit même de son cœur battant, ses jambes sciemment emmêlées aux siennes.

 

Malgré l’heure inappropriée pour une sieste imprévue le concernant, Duo n’en rejeta pas pour autant la demande implicite. Aussi, il fit en sorte qu’ils soient tous deux au mieux en les essuyant succinctement de quelques mouchoirs avant de les recouvrir de leur couette restée à sa portée sur le coté du lit. Enfoui dans leur chaleur commune, il se permit à son tour de somnoler et finalement s’endormir, trop heureux d’avoir à nouveau à ses cotés l’homme qu’il aimait vivant, définitivement et irrémédiablement vivant.

 

A suivre

 

Tout cela semble n’avoir aucun rapport et pourtant, si si, chaque chapitre apporte sa pierre à l’édifice final ;D

Merci de votre patience au vu de mes updates peu rapides ^_^’’

 

mimi yuy