Auteur : Mimi Yuy

Email : mimimuffins@yahoo.fr 

Origine : Gundam Wings

Disclamer : Aucun des go-boys ne m’appartient

Genre : Romance et pseudo action

 

Parce que « Une aile de papillon… » n’était qu’un prélude à ce que je voulais vraiment écrire, voici une fanfic qui en est la suite directe. D’avance pardon, si cela laisse à désirer à vos yeux car romance, fleur bleue et pseudo action sont de retour lol ;p

Pour les lecteurs n’ayant pas lu « Une aile de papillon », cette histoire peut se suivre sans trop de soucis. Il vous suffit pour cela de lire le Prologue et Epilogue de la précédente fanfic, histoire d’avoir au moins l’explication de « l’état physique » d’Heero

 

 

…sur son corps endormi.

 

 

Prologue

 

Au cœur d’une villa de grand standing, un homme de stature moyenne et d’origine asiatique se servait un verre de son meilleur Wisky, dans le confort d’un salon feutré à la moquette blanche irréprochable. A quelques mètres de lui, son subalterne, suivi lui-même de ses seconds, attendait qu’on lui donne la parole.

 

- Avons-nous des résultats Monsieur King ?

- Nous sommes en instance de trouver le nom de l’homme responsable des assassinats Monsieur.

- En instance, hum… ?

- Oui, il s’agirait d’un membre des Preventers. Nous avons son signalement. Nous n’attendons que le retour d’un contact dans l’organisation pour qu’il nous confirme son identité.

- Je vois.

 

Soupirant, l’homme se dirigea à l’autre extrémité du bar pour prendre deux blocs de glace et les placer posément au cœur du liquide ambré. De part la fenêtre, tous pouvaient voir les hautes collines délimitant le plus luxueux quartier de Sank-Kingdom

 

Les glaçons déposés dans le verre de Wisky, l’homme reprit en main son pistolet délaissé sur le bar, pour se tourner vers son subalterne.

 

- Si je ne peux cacher mon désagrément de constater que cela vous a pris autant de temps, je suis satisfait que nous arrivions enfin à un résultat.

- Merci Monsieur

- Ce n’est rien. Tout travail mérite récompense. Aussi…

 

Fixant son homme, c’est sans la moindre hésitation qu’il tira, sa balle terminant sa course au centre du front de son interlocuteur.

 

- Monsieur Claus ?

 

Avançant d’un pas à son nom, l’un des deux hommes ayant accompagné la victime s’inclina avec respect face à son patron.

 

- Oui, Monsieur.

- Je vous serais grés d’être plus rapide que votre prédécesseur.

- Oui, monsieur. Merci monsieur.

 

Sans plus attendre, l’homme soudainement promu chef à la place de feu son prédécesseur, sorti sans un mot, ni un regard pour le corps encore chaud d’un homme brillant qui n’avait pas eu la chance de trouver suffisamment vite les informations si impatiemment attendues par leur patron.

 

xxxxxxxxxx

 

Satisfait de sa journée qui se terminait sur un chaud soleil de printemps, Duo déposa son pain fraichement acquis à la boulangerie du coin de la rue, aux cotés de ses clefs de voitures sur le meuble de l’entrée.

 

Non loin de la cuisine traînait un fauteuil roulant, vide de tout occupant.

 

- Heero ?

- Dans le jardin !

 

Toujours souriant, Duo laissa tomber sa veste sur le canapé du salon, avant de sortir sur la terrasse.

 

- Où es-t… je vois.

- Tu vois quoi ?

- Rien, rien.

 

Amusé par la situation, Duo rejoint Heero sur l’herbe.

A son tour, il s’allongea sur le dos, tachant de voir ce que Heero pouvait ainsi observer avec autant d’ardeur. Et à la vue de ce qu’il attendait depuis des semaines, Duo ne pu camoufler un énième sourire. A ce rythme, on allait finir par le prendre pour un doux débile.

 

- Ca fait longtemps ?

- Depuis ce matin. Vers 10h.

- Hum hum. Rassure-moi, tu n’es pas ici depuis – un coup d’œil sur sa montre – près de 7 heures ?

- Tu me prends pour qui ?

- Dois-je vraiment répondre à la question ?

 

Pour toute réponse, Duo eut droit à une touffe d’herbes fraîchement arrachée sur le visage.

 

- Héééé !

- Ca t’apprendra à te foutre de moi.

- Je suis choqué Monsieur Yuy, je ne me serais jamais permit une telle familiarité.

 

Et alors que Duo réagissait aussitôt en balançant autant de pâquerette au visage d’Heero, ce dernier tenta de se redresser. Mais plus rapide, Duo le coinça sous son corps, prêt à en découdre avec lui.

L’espace d’un instant, leur regarde se croisèrent.

Et l’attaque en règle se transforma en une plus douce remise en contact.

S’abaissant finalement avec douceur, c’est non sans tendresse que Duo apposa ses lèvres chaude sur la temps gauche d’Heero, avant de descendre un peu plus bas, vers l’arcade sourcilière, puis sa petite fossette, avant de se laisser rouler sur l’herbe, entraînant avec lui, le corps léger du métis.

Heero se réinstalla de sorte à conserver un contact physique avec le corps de Duo, tout en observant à nouveau le nid de moineaux venus s’installer en bas du toit de leur maison. Une petite demeure située de plein pied au cœur d’un quartier résidentiel des plus populaires. Un lieu calme et serein où ils avaient su trouver le statut rêvé de « monsieur tout le monde ».

 

- Tu vas leur donner un nom ?

- Duo… Ce sont des moineaux. On ne donne pas de nom à des oiseaux sauvages.

- Bah quoi, ce ne sont pas n’importe quels moineaux, ce sont les nôtres ! Tu as nourrit leurs parents tous l’hiver en plaçant ces boules de graisses dans le jardin.

- Je ne préfère même pas répondre à ça

- C’est ça boude !

- On mange quoi ce soir ?

- T’as pas un peu l’impression que tu me zappes le sujet là ?

- J’ai faim.

- Parfait ! Si tu me laisses me relever, je peux préparer mes Pasta El Carbonara en moins de vingt minutes !

- C’est bien.

 

Finalement, Heero délaissa les oiseaux pour se replier complètement sur le corps chaud de Duo.

Loin de le lui reprocher, ce dernier l’entoura avec force de ses bras.

Malgré le temps et la très bonne évolution de sa remise en conditions physique, les phases de joie s’alternaient toujours aussi brutalement avec des instants de profond désespoir, ou de plus simple crise d’angoisse comme à l’instant. Mais armés de toutes leurs expériences passées, si Heero avait appris à les exprimer clairement, Duo savait lui parfaitement y faire face, offrant la réponse adéquate à toute situation. C’était si simple. Après tant d’année coupée de tout contact humain, il suffisait juste d’offrir au métis un peu de chaleur humaine. Si simple et pourtant si important à la sauvegarde de leur miraculé.

 

- Tu sais quoi Heero ?

- Quoi ?

- J’ai des nouvelles supères fraîches de notre petit dragon !

- Ne l’appelle pas ainsi.

- Il n’est pas là, il n’en souffre pas.

- Duo…

- Ok, ok. Quoiqu’il en soit, j’ai enfin réussi à lui faire cracher le morceau !

- A savoir ?

- Il est amoureux ! D’un jeune comptable bossant chez les Preventers.

- C’est bien pour lui, non ?

- Et comment ! J’ai fais des pieds et des mains tout l’après-midi pour le convaincre de nous l’amener un week-end, qu’on puisse enfin connaître cet être extraordinaire qui a pu ainsi le toucher au cœur. Mais ce fut sans succès.

- Laisse-lui du temps. Si c’est récent, je ne suis pas sûr que nous rencontrer vas beaucoup l’aider. Je dirais même qu’une seule petite heure en notre compagnie risquerait plus sûrement de le faire fuir.

- Bien sur que non.

- Duo.

- Hum ?

- Promet moi une chose ?

- Quoi Heero ?

- Laisse-le aller à son rythme.

 

Aux yeux le fixant avec intensité, Duo ne se dépara pas de son sourire joyeux.

 

- Tu sais bien que oui.

 

Satisfait, Heero se laissa de nouveau reposer de tout son poids contre le torse de Duo, juste heureux de se sentir légèrement soulever par la respiration profonde de son ami.

 

S’il devait à nouveau se trouver immobilisé à vie, il ne voudrait pas d’autre position.

Et alors que Duo murmurait subitement une vieille chanson de country, sur les espoirs d’un cow-boy retrouvant sa belle après des années d’errance, il remerciait une énième fois le ciel de cette seconde chance qu’on lui offrait de vivre, fermant doucement ses yeux sur un repos sans heurts.

 

A suivre

 

Nous voici donc au début d’une nouvelle fanfic qu’il va m’être au demeurant plus difficile de publier rapidement. Car comme pour la précédente, pour un souci de cohérence, il me faut +/- écrire tous les chapitre en même temps. De ce fait, je pense que mes updates seront plus proches au départ de « toutes les deux semaines » que de « toutes les semaines » (d’autant qu’en gros ce sera fic ou scantrad, ne pouvant tout faire en même temps, faute cruel de temps libre).

 

A très vite, j’espère.

mimi yuy