Auteur : Mimi Yuy

Email : mimimuffins@yahoo.fr

Origine : Gundam Wings

Disclamer : G-boys & Co sont pas à moua Y_Y

Genre : heu….. suite avortée de Chimnoku ^_^;;; qui se termine en une crise alimentaire ^^ aiguë

Couples : ben 1x2x1pour ne pas changer

Remarque : Les quelques paragraphes devant, en leur temps, devenir les derniers chapitres de la fic, se sont retrouvés remplacés par trois POV dans l'ultime chapitre. Résultat, six mois plus tard, ces quelques phrases se retrouvent transformées dans l'espoir raté de réalisé une suite qui par manque de temps devra se contenter de deux mini POV. En d'autre termes : "à votes bon cœur messieurs, dames ^_^;;"

Chimnoku – Si suite il avait eu ^^ !

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Ayez ! Nous voilà tous de nouveau réunis dans une petite fourgonnette qui file à vive allure sur la route. Heero est assis à l’avant aux cotés du conducteur, un jeune homme aux cheveux noir strictement tiré en une queue de cheval courte et a retrouvé toutes ses anciennes habitudes. Silencieux, statique, il émane de lui toute la glace et l’indifférence qu’il avait lors de notre première rencontre. Je ne rêve que d’une chose, le prendre dans mes bras pour le rassurer sur ce que nous allons entreprendre. Mais je sais d’avance que ce geste n’est pas attendu de sa part et qu’il n’apprécierait pas que je me comporte ainsi avec lui. Après tout, comment lui en vouloir quand on sait ce que j’ai déjà fait endurer à sa réputation auprès des autres. Quoiqu’il en soit, aujourd’hui nous avons de nouveau le Perfect Soldier à nos cotés. Un être froide doué en tactique, dont l’esprit n’est voué qu’à sa mission. Sa mission qui est avant tout la notre à tout les cinq.

Les Préventers dont nous sommes les dévoués membres ont été appelés d’urgence pour résoudre le cas d’un kidnapping d’enfant. Ce n’est pas dans nos habitudes de régler ce genre d’affaires plus attribuées aux forces de police locale, mais il s’agit là d’un enfant qui n’a rien d’ordinaire. Après tout, le nouvel héritier des Peacecraft n’est pas un gamin comme les autres. Ou plutôt ELLE n’est pas une petite fille comme les autres. Cette jolie petite frimousse que nous avions tous eu l’occasion d'apprendre à aimer, il y seulement quelques mois a fait chavirer bien des cœurs. Connaissant ses parents, il n’a été une surprise pour personne qu’Heero et Sally en soit les parrains. Et c’est bien pour préserver cette nouvelle filiation qui resserrent un peu plus chaque jour nos liens, que Perfect Soldier est de nouveau parmi nous.

Depuis les trois ans qu’il n’était pas encore réapparue, je ne me serais d’ailleurs jamais imaginé qu’il puisse revenir aussi facilement. Trois longues années pour lui faire comprendre qu’il lui était permis de sourire à d’autre que moi et trois simples petites secondes pour qu’il retrouve son conditionnement intact. Mais comment lui en vouloir quand je sais à quel point il s’est attaché à ce petit bout de chou. C’est qu’elle n’a rien de commun la petite Marie. Les cheveux blond comme son père et les yeux noir ébène de sa mère lui donne une expression inattendue et extrêmement rare qui fait d’elle un joyaux à part entière. Un joyaux que nous pensions jusqu’à aujourd’hui préserver de toute violence.

La sachant en danger, Relena s’est assurée que nous soyons tout deux les premiers au courant. Elle n’ignore pas qu’Heero reste la seule personne à savoir tenir tête à son frère. Je me suis chargé de réunir la petite équipe tandis qu’il expliquait sa vision des choses au père paniqué. Comme nous le redoutions, Zecks comptait régler à sa manière cette histoire, ce qui n’était pas des plus réfléchis quand on voyait dans quel état cette nouvelle l’avait mi lui et Noin. Et c’est dans ce moment de pure tragédie que je pus assister sans qu’il ne le sache, à l’une de ses plus belles déclarations. Ayant plaqué son ami sourds à ses conseils contre un mur, Heero lui expliquait de sa voix froide et cassante qu’il n’était pas en état de se joindre à nous et ce en raison des sentiments trop forts qu’il éprouvait pour sa fille. La conclusion était sans appel. Mais à la remarque de Zecks « que ferais-tu si tu étais à ma place ! », il s’était contenté de répondre qu’il espérait alors de toute son âme qu’il puisse compter sur lui pour l’empêcher d’agir aveuglement en partant tête baissée à ma recherche au péril de nos deux vies. Comment résister à pareilles paroles, quand l’être que vous aimez de tout votre cœur avoue à d’autres qu’il partage ainsi vos sentiments.

Je cesse de laisser mon esprit voguer aux mille vents. Notre camionnette vient de s’arrêter, nous n’allons pas tarder à passer à l’action.

……

Comme nous le pensions, les kidnappeurs étaient certes armés mais bien trop inefficaces devant 5 terroristes de notre gabarit. Notre enfance pour la plupart atypique, associée à plus d’une année de guerre d’infiltration, a fait de nous des hommes plus expérimentés que bon nombre de mercenaire alors que nous n’avons encore pas la moitié de leur âge. Quoiqu’il en soit, la mission s’est terminées avec succès. Si bien qu’à peine récupéré, notre petite fée fut entraînée dans les bras protecteurs de son parrain jusqu’aux bons soins de Sally qui n’attendait qu’elle à l’arrière de notre véhicule. Véhicule ressemblant fortement de part ses "bagages" à une véritable ambulance prête à parer aux moindres besoins. Nul doute qu’avec pareille entourage, cette petite puce qui gigote à présent dans les bras de ses parents n’a que peu de crainte à se faire pour sa survie.

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-1-

La paix restaurée, il était devenu inutile d’ignorer l’évidence. Duo voulait vivre à ses cotés et le lui avait clairement fait comprendre. Tout comme il tentait déjà à l’époque de lui faire comprendre qu’il était important pour lui-même qu’il soit plus à l’écoute de ses propres besoins. Entre autre chose, il voulait qu’il se nourrisse quand il avait faim même si cela entrait en dehors des repas et qu’il n’hésite pas à lui sauter dessus si tel était son envie. Autant sa première demande avait été accueillie à l’époque, par un accord général de leurs compagnons qui assistaient alors comme souvent à leur discussion de ce type. Autant la seconde avait provoqué quelques rires étouffés et yeux aux ciel de la part de Wufei. Bien qu’il n’avait pas besoin qu’on le lui confirme, certaines choses devaient bel et bien être précieusement conservées pour leur intimité et de tout cela, il avait prit note durant les quelques semaines qu’ils avaient vécus ensemble suite à la mort de J. Et puis le temps passant, ce qui était une contrainte de plus était devenu naturel. Aujourd’hui, Duo ne le lui disait pas, mais il savait qu’il était fière de ses progrès. D’autant plus quand il le voyait manifester sans honte une tendresse sans borne pour sa petite filleule qu'ils avaient libérés ce matin même des mains de ses premiers agresseurs.

Tout cela pour en revenir au fait que son conditionnement détruit ou plutôt consciencieusement enfoui au plus profond de lui, il lui arrivait dorénavant de se réveiller en pleine nuit par un sentiment jusqu’alors inconnu de lui : la faim. Aussi surprenant que cela puisse paraître pour son propre esprit, il se trouvait que certaine de ses activités nocturnes étaient périodiquement responsables d'un besoin urgent de son corps à récupérer au plus vite toutes les calories ainsi perdues. Nul besoin de préciser que ce n’était pas son temps passé sur son ordinateur portable qui était le responsable de tels fringales. Quoiqu’il en soit, le désir de répondre à cette attente de son estomac avait fini, comme le plus souvent, par devenir plus fort que celui de rester dans la chaleur des bras de son petit diable. Se fut donc sans faire le moindre bruit qu’il sortit en direction de la cuisine. Ce n'est qu'une fois arrivé face au frigo "version américain" qu'il sentit revenir ce à quoi il lui semblait avoir mis fin. Pour la première fois depuis plus de deux ans, il se retrouvait de nouveau figé devant cette porte ouverte à se demander très sérieusement que prendre.

Je connais la teneur nutritionnelle et calorique de chaque produit et suis pourtant incapable de dire lequel aurait ma préférence. J'ignore pourquoi, mais ma volonté d'être le plus apte possible pour délivrer la petite Marie, m'a incité à reprendre le masque froid du Soldat Parfait. Comment pouvais-je me douter que de ce retour en arrière de plus de trois années allait résulter une telle perte de mes capacités à vivre ma nouvelle vie. Cela ressemble à une mauvaise blague et pourtant, oui, je viens d'oublier ce que j'aime, ce que je déteste, et ce qui me rend indifférent. Comment est-ce possible ? Comment puis-je perdre toutes ces informations si longuement et douloureusement collectées. Devant ce constat d'échec flagrant, il ne me reste que deux possibilités. Je prend la première chose qui se trouve à ma porté ou je test de nouveau tout notre garde manger pour redécouvrir mes goûts. A bien y réfléchir, tout cela devient si proche de mes premiers cauchemars vécu éveillé à ses cotés que je me décide à la seule option envisageable : la fuite. Comme aux premiers jours de ma vie d'humain près de Duo, je fuis et décide de ne rien prendre puisque le choix m'est soudain si difficile.

-2-

il venait de se réveiller seul dans le lit qu'il partageait depuis trois ans avec son petit soldat personnel. Et comme très souvent depuis ces longues années de bonheur partagé, ce dernier avait fuis leur cocon pour une visite nocturne de leur frigo. Bien que cela n'ai rien d'orignal ou de particulier en soi, il trouvait cette nouvelle habitude si humaine qu'elle ne l'incitait que plus à la provoquer. Comme s'il avait besoin d'une telle excuse pour fatiguer à sa manière son compagnon. Quoiqu'il en soit, c'est avec les yeux encore mi-clos qu'il se dirigea à son tour vers leur cuisine pour y apercevoir comme il s'y attendait son homme face à la porte ouverte du réfrigérateur. Cette scène aurait du lui faire venir le sourire aux lèvres comme à chaque fois, pourtant ce fut de l'inquiétude qu'il éprouva à cet instant. Comme dans un mauvais rêve, il revoyait sur ce visage une intense réflexion, vite suivis d'un mouvement de résignation lorsque Heero referma la porte sans rien prendre. Quand il le vit enfin laisser s'échapper un profond soupir d'abattement en s'asseyant devant la table, il sut que le japonais venait de recevoir de plein fouet les conséquence de l'émergence peut-être un peu trop brutal du Perfect Soldier. Résolu de ne pas laisser paraître sa peine de le voir si perdu pour si peu, Duo se décida enfin à le rejoindre.

Entrant comme si de rien n'était, Duo ouvrit la nouvelle bête noir de son amant pour y prendre des plats précis et les poser sur la table. S'asseyant par la suite directement sur les genoux du jeune homme resté muet et immobile malgré sa présence, il commença à préparer avec attention deux casses croûtes très opposés dans leur composition. Ces derniers terminés, il attendit un instant pour voir si Heero se sentait apte à choisir le sien. Ne voyant aucune réaction de sa part, il se contenta de lui présenter celui qui lui était destiné.

-1-

Alors qu'il avait abandonné tout espoir de retrouver ses marques, il avait sentit Duo passer derrière lui pour fouiller dans les vestiges de leur dîner. A bien y penser, il se rendait compte qu'il n'avait porté aucune attention à ce dernier. Son compagnon l'avait-il remarqué ? Si ca n'avait pas été le cas, son secret venait de toute façon de passer à trépas, car il ne lui faisait plus aucun doute que l'américain avait très certainement du être témoin de son moment d'absence devant le frigo, le tout s'étant soldé par sa fuite pathétique. Toute cette prise de tête pour une fichue petite faim qui continuait à lui tirailler l'estomac. Mais alors qu'il tentait d'oublier ce désagrément, Duo s'était confortablement installé sur ses genoux pour confectionner deux sandwichs de son cru. Sans aucun doute l'un d'eux lui était destiné, mais de là à savoir lequel, il y avait tout un monde. Un monde que son aimé ne semblait pas contrarié de retraverser à ses cotés, vu avec quelle douceur et attention, il lui présentait son encas. Honteux d'en être arrivé à pareille situation, il ne put s'empêcher d'entourer son amant de ses bras pour lui chuchoter quelques mots aux creux de l'oreille.

- je suis désolé.

- et moi je t'aime.

Ces quelques mots associés à un baiser situé à l'endroit exact où son sang palpitait dans son cou, lui firent ressentir toute la chaleur de leur amour partagé. Malgré tout, il fut soudain prit d'un étrange doute. Décidé de pendre alors le risque de lui faire encore plus de peine, il empêcha Duo de mordre dans son pain.

- Tu es sûr que celui-ci est pour moi ?

- Pourquoi, il ne te plait pas ?

- Je ne sais pas. C'est comme si je……… Non, je ne crois pas en vouloir.

Un sourire proche de celui qui fut en son temps Shinigami, traversa quelques seconde le visage de l'américain quand il lui confirma ses doutes.

- Tu vois que tout n'est pas perdu.

Et sans en dire plus, il effectua l'échange.

Fin.

Mimi Yuy

14 Janvier 2003.