Auteur : Mimi Yuy

Email : mimimuffins@yahoo.fr

Origine : Gundam Wings

Disclamer : G-boys & Co. pas à  moua.

Genre : Pas yaoi ^^

Couples : 1+R (sans commentaires)

 

Ceci est une fin alternative de ma fic Trilogie.

J'ai écris cette partie il y a longtemps et puis finalement, la fic a prit une toute autre direction.

Je garde ces deux chapitres avec nostalgie et avoue surtout n'avoir pas eu le courage de tout effacer ^^

Donc, pour tout les fans de Relena qui apprécient le couple Heero x Relena ^_^!!

 

 

 

Un cri limpide

 

 

 

1. Lendemain de guerre.

 

Ils dormaient tous à point fermé quand un cri limpide et perçant déchira le silence de la nuit.

 

Dormant sur le dos, Heero ouvrit au même instant les yeux. Nul doute, c'était elle. Se tournant, il ne la vit pas à ses cotés et pourtant, il se souvenait l'avoir tenu dans ses bras une partie de la nuit.

 

Dans chaque chambre, le réveil fut tout aussi brutal. Wufei s'éjecta du lit l'arme au point suivis par Sally inquiète de ce que cela pouvait signifier. Quatre et Trowa s'éveillèrent au même moment, calfeutré l'un contre l'autre.

 

Trowa – Réléna ?

Quatre – Oui.

 

N'en attendant pas d'avantage, les deux adolescents se levèrent eux aussi.

 

Hilde cru entendre une sorte de cri avant que les portes ne s'ouvrent dans le couloir. A n'en pas douter, il venait de se passer quelque chose. N'en attendant pas d'avantage, elle se tourna vers la marmotte dormant toujours à ses cotés.

 

Hilde – Duo, Duo, Duo. Mais réveille toi, non de non !!!!!

 

Dépité de voir un sommeil aussi profond, la jeune femme secoua le jeune homme sans précaution, réussissant enfin à le faire parler.

 

Duo – Mais laisse moi tranquille, c'est Heero qui s'amuse avec elle.

Hilde – Duo !!!!!!!

 

Comme si la réalité prenait enfin tout son sens, ce dernier se redressa tel un ressort, le regard du tueur au visage.

 

Tous se retrouvèrent ainsi dans le couloir, Wufei ouvrant la marche avec son sabre, tandis que les filles la fermait. Le tableau qu'ils formaient tous en petites tenues, allant du déshabiller en soie au short tee-shirt aurait été des plus comiques si quelque chose ne leur criait pas au plus fort d'eux-mêmes qu'une catastrophe venait d'avoir lieu.

 

Descendant l'escalier, Duo entr'aperçu la silhouette d'Heero se diriger de la cuisine au salon. Alors que tous se dispersaient afin de trouver l'origine du cri, lui suivit son instinct qui ne lui présageait rien de bon. S'approchant dans le noir de la silhouette assise à terre, il comprit que cette dernière tenait dans ses bras un corps inerte.

 

Duo – Heero ?

 

Au son de sa voix, les autres approchèrent à leur tour gardant leur distance et le silence. Aux vues de ce qu'ils voyaient, ils savaient qu'il était préférable de laisser l'américain gérer seul cette situation critique.

 

Duo – Heero ?

Heero – Je ne sais pas ce qui s'est passé. Il n'y a à première vue aucune trace d'infraction….

 

Doucement, Duo s'approcha de son ami qui ne cessait de lui parler comme s'il rédigeait son rapport. Enfin à ses cotés, il s'abaissa toujours très calmement pour prendre le pouls de Réléna tenue fermement dans les bras du soldat parfait, pour constater le pire.

 

Duo – Heero, tu….

 

A son nom, le japonais le regarda dans les yeux. Un long face à face eut alors lieu entre eux deux. Duo ne savait plus quoi lui dire. Les deux jeunes gens s'étaient enfin ouvert l'un à l'autre pour commencer une aventure commune et le destin en avait voulu autrement. Il se contenta donc de reposer son attention sur le corps immobile de la jeune femme pour lui fermer avec une extrême délicatesse les paupières sous le regard attentif d'Heero. Son geste terminé, comme s'il attendait une confirmation, Heero ferma les siens à son tour, laissant échapper ses premières larmes avant de pousser un cri silencieux, incapable de retenir plus longtemps sa douleur.

 

Ce fut à cet instant qu'il rouvrit les yeux.

 

Paniqué par ce qu'il venait de vivre, Heero se tourna pour la voir et s'assurer de sa présence. Mais rien. Il n'y avait personne à ses cotés dans le lit. Il se leva aussitôt, sourd à la douleur de ses cotes broyés qui lui rappelaient violemment leur existence pour aller d'un pas pressé directement dans le salon. Là, il vit dans la pénombre une silhouette à terre. N'y tenant plus, le cœur révulsé, il ferma les yeux et prit une grande respiration avant de pousser l'interrupteur. Apeuré de ne pas pouvoir soutenir une deuxième fois cette scène, il rouvrit très lentement ses yeux cobalts sur …..un simple tas de vêtements débarrassés dans un coin. Son cœur se remettait à battre quand un léger cri lui indiqua une présence dans la cuisine. Il s'y précipita aussitôt avec angoisse.

 

Réléna entendant du bruit se tourna vers son origine, à savoir Heero devant la porte d'entrée.

 

Relena – Heero ?

 

Ce dernier avança droit vers elle.

 

Relena – Quelque chose ne va pas ?

 

Et lui prit l'une de ses mains.

 

Relena – qu'est-ce que ……..?

 

Elle comprit alors seulement ce qu'il semblait tant l'intéresser.

 

Relena – Oh, ca ! Mais ce n'est rien voyons. Je viens juste de me couper à l'instant et ……

 

Contre toute attente, le jeune homme portait sa main à ses lèvres pour y boire avec attention la goutte de sang qui y perlait avant de l'entraîner devant le tiroir où se trouvait les pansements pour soigner l'infime coupure. Sa tache terminée, elle admira le travail.

 

Relena – Merci. Mais ce n'était pas si grave.

 

C'est alors qu'elle remarqua que quelque chose n'allait vraiment pas. Après tout, que faisait-il à cette heure de la nuit debout dans la cuisine ?

 

Relena – Heero, dis moi ce que tu as.

Heero – Je…..

 

Ce n'était guère évident pour lui d'avouer ce genre de chose mais il savait en son fort intérieur devoir le lui dire.

 

Heero – Je m'inquiétais de ne plus te voir dans la chambre.

Relena – Tu t'inquiétais ?

 

Si cette révélation n'était pas une belle preuve d'amour venant de la part d'un soldat aussi peu bavard que lui.

 

Relena – Je te remercie mais que crois-tu qu'il puisse m'arriver ici ?

Heero – Je…..pourquoi es-tu descendu ? Enfin, non, je voulais juste savoir si………

 

Il s'engluait dans ses mots et cela ne devait pas être beau à voir.

 

Voyant la peine du soldat devant la difficulté qu'était pour lui une simple discussion, Relena s'approcha de lui, l'empêchant d'en dire plus en posant doucement sa main sur ses lèvres.

 

Relena – Après les évènements de ces derniers jours je n'ai pas réussi à trouver le sommeil alors je me suis dis que j'allais vous faire un gâteau pour le petit déjeuné, histoire de m'occuper. Mais comme je ne suis pas très doué, je me suis bêtement coupée en pelant une pomme avant que tu n'arrives pour me sauver d'une mort certaine.

 

Elle lui souriait, pleine d'insouciance.

 

Relena – Maintenant, dit moi ce que toi tu fais ici dans cette cuisine à trois heures du matin ?

Heero – Je…..

 

Désespéré de ne jamais y arriver, il soupira avant de s'appuyer sur la table. Le voyant agir, Relena décida de prendre les devants et le suivre pour qu'il la prenne dans ses bras, ce qu'il fit aussitôt de bonne grâce.

 

Relena – Pourquoi tu t'inquiétais ? Treize et ses hommes sont morts et quand bien même, si certain de ses alliés étaient encore en vie, je croyais cette demeure à l'abri de toutes menaces ?

 

Sur ces mots, elle reposa sa tête contre son épaule intact l'enserrant par la taille.

 

Heero – J'ai fais un rêve.

Relena – Un cauchemar, je dirais.

Heero – Tu y étais……..tu… ………. tu étais morte.

 

Elle vit une telle tristesse passer dans ses yeux qu'elle eut mal de le voir autant souffrir. Le serrer contre elle était tous ce qu'elle trouva alors à lui donner mais cela suffirait-il.

 

Heero – Dans le salon, tu t'y trouvais poignardé.

Relena – Ce n'était qu'un cauchemar Heero, un simple cauchemar. Il n'y a aucune raison de penser qu'il va m'arriver quoique ce soit.

 

Sur ses paroles, la jeune femme s'écarta un peu pour le regarder dans les yeux, gardant ses mains autour de son cou.

 

Relena – Surtout maintenant. N'oublions pas que jusqu'à aujourd'hui, tu es le seul à avoir réellement voulu me supprimer.

 

Elle lui fit de nouveau son plus beau sourire, espérant avoir réussi à le rassurer un minimum. Après quoi, elle désigna son plan de travail.

 

Relena – Vu que je l'ai commencé, va bien falloir le finir à présent. Tu devrais remonter dormir, je te rejoins dés que j'ai terminé.

Heero – Je reste encore un peu.

 

Sachant qu'il était impossible de le faire changer d'avis quand il avait une idée derrière la tête, la jeune femme n'insista pas plus.

 

Relena – Alors je vais me dépêcher.

 

Quand elle enfourna le plat, elle n'oublia pas le minuteur pour ne pas avoir à attendre la fin de la cuisson. Il ne l'avait  pas quitté une seule seconde des yeux ce qui lui donnait des frissons dans le dos. Elle avança donc vers lui s'essayant sur ses genoux.

 

Relena – Ca va mieux ?

Heero – Je ne sais pas.

 

Il posa alors sa tête sur sa poitrine, se laissant quelque peu bercer.

 

Relena – Remontons Heero. Tu as encore besoin de dormir.

 

Avant de bouger, elle prit sa température du dos de la main pour constater qu'il était toujours aussi chaud, sans couvrir pour autant plus qu'une grosse fatigue. Il retournèrent donc dans leur chambre où ils trouvèrent de nouveau tout deux le sommeil.

 

 

Au matin, chaque pilote descendit progressivement au rez-de-chaussée, y découvrant un américain étonnement matinal et particulièrement joyeux face à la présence inattendue d'un gâteau pour son petit déjeuner.

 

Observant vers les midi l'absence évidente de deux d'entre eux, Duo finit par craquer, se permettant enfin de faire une remarque.

 

Duo – Je ne voudrais pas jouer les commères, mais nous avons deux vrais petites marmottes là haut.

Quatre – Ca n'a rien d'étonnant, vu qu'ils n'ont quasiment pas dormis de la nuit.

Duo – Pitié, ne me dite pas qu'ils étaient si bruyants !

Quatre – Hein ?

Trowa – Ce que voulait dire Quatre, c'est qu'ils sont restés dans la cuisine une bonne partie de la nuit. Comment crois-tu que ton gâteau soit arrivé jusqu'ici ? Par création spontanée ?

Duo – J'ose même pas demander pourquoi vous dormiez pas pour savoir ça.

 

Quatre rougit à la remarque tandis que Trowa gardait son air de pur indifférence.

 

 

Dans leur chambre, Relena attendait patiemment le réveil de son petit ami. Voyant quel effet, son absence avait eu la veille, elle tenait particulièrement à être présente ce matin quand il reprendrait enfin conscience. Couchée sur le coté, sa tête reposant sur son bras, elle ne se lassa pas une seconde de le regarder dormir aussi sereinement. Mais déjà, elle voyait ses yeux bouger sous les paupières closes avant que ces dernières ne se soulèvent enfin.

 

Relena – bonjour.

 

Au lieu de lui répondre, le jeune homme frôla avec douceur son visage, comme si le simple fait de la toucher le rassurait qu'elle était belle et bien présente devant lui. A ce geste, elle fondit donc sur lui bien décidé à obtenir un peu plus que cette caresse.

 

Relena – Tu ne rêves pas Heero.

Heero – Dans ce cas.

 

Et sans se plaindre de la demande, l'adolescent lui accorda ce qu'elle attendait de lui depuis la veille.

 

 

A suivre.